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En ce mardi 31 mars, 2508 patients atteints de Covid-19 sont hospitalisés en Auvergne-Rhône-Alpes dont 627 (25%) en réanimation/soins intensifs. Ils sont 32 en Haute-Loire (+2 en 24 heures) et 500 dans la Loire (+36). la Haute-Loire reste à 3 décès, la Loire passe de 38 à 44 décès.

Le nombre rapporté de patients atteints de COVID-19 hospitalisés dans la région a augmenté de 6 % en 24 heures sur la grande région, "un chiffre en diminution par rapport à la veille" selon l'Agence régionale de santé.

84 établissements de la région rapportent prendre ou avoir pris en charge des cas de Covid-19 dans leur établissement. Ce chiffre est relativement stable depuis le 27 mars.

Au total, 3 822 patients atteints de Covid-19 ont été ou sont pris en charge à l’hôpital dans la région.

Parmi eux, 2 508 patients atteints sont hospitalisés dans la région dont 1 764 (70 %) sont en hospitalisation conventionnelle, 627 (25 %) en réanimation/soins intensifs, 110 (4 %) en soins de suite (SSR) et 7 (0,3 %) en psychiatrie.

Un cumul de 296 décès hospitaliers de patients atteints de COVID-19 a été rapporté au 31 mars dans la région (+29 décès par rapport au 30 mars, dont 6 dans la Loire). Aucun décès ne concerne la Haute-Loire.

996 patients atteints de Covid-19 sont retournés à domicile au total (+142 retours à domicile par rapport à lundi). La Haute-Loire compte deux cas supplémentaires qui sont suivis à domicile. 16 personnes sont toujours hospitalisées et 16 autres sont suivies depuis chez elles.

La répartition par département

200331 ARSARA PrefARA CP COVID 19 Point Situation 1

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Dans son rapport transmis lundi soir, l'Agence régionale de santé indique que 16 personnes sont hospitalisées du coronavirus en Haute-Loire et 14 sont confinés à leur domicile. Ce qui représente trois cas positifs de plus en 24 heures. Le nombre de décès se maintient à trois.

2 366 patients Covid-19 sont actuellement hospitalisés en Auvergne-Rhône-Alpes, dont des patients transférés de la région Bourgogne-Franche-Comté, dans 83 hôpitaux. Parmi eux, 597 sont en réanimation. 88 personnes sont retournées à leur domicile entre hier et aujourd’hui.

Au total 3 508 patients atteints de Covid-19 ont été ou sont pris en charge à l’hôpital dans la région.

267 décès hospitaliers ont été rapportés au 30 mars dans la région (+ 38 par rapport à la veille). Aucun ne concerne la Haute-Loire. Le Puy-de-Dôme, épargné depuis le début de l'épidémie, enregistre un premier décès dû au coronavirus.

854 patients atteints de Covid-19 sont retournés à domicile au total (+ 88 par rapport à la veille).

La répartition par département

200330 ARSARA PrefARA CP COVID 19 Point Situation 1


Trois cas de plus en Haute-Loire

La Haute-Loire est passée en 24 heures de 14 à 16 hospitalisations et de 13 à 14 cas positifs suivis à domicile.

La Haute-Loire a aussi subi trois décès. Il s'agissait de deux hommes âgés de 89 ans et 88 ans et d'une femme âgée de 87 ans. La première victime était hospitalisée à Brioude, les deux autres au centre hospitalier Emile-Roux du Puy-en-Velay.

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On apprend ce vendredi soir que le coronavirus a causé un premier décès en Haute-Loire.

Les chiffres fournies par l'Agence régionale de santé (ARS) ce vendredi soir font état d'un décès sur le territoire altiligérien. L'âge du défunt n'a pas été précisé mais cette personne était suivie à l'hôpital de Brioude.

On recense 14 malades hospitalisés et 12 cas positifs confinés à domicile.

1 652 patients Covid-19 sont hospitalisés dans la région

80 établissements de la région rapportent prendre ou avoir pris en charge des cas de Covid-19 dans leur établissement, ils étaient 74 jeudi.

Au total, 2 450 patients atteints de Covid-19 ont été ou sont prises en charge à l’hôpital dans la région.

Parmi eux, 1 652 patients atteints de Covid-19 sont hospitalisés en Auvergne-Rhône-Alpes le 27 mars, dont 1 234 (74,7 %) sont en hospitalisation conventionnelle, 348 (21,1 %) en réanimation/soins intensifs, 66 (4 %) en soins de suite et réadaptation et 4 (0,2 %) en psychiatrie.

166 décès hospitaliers ont été rapportés au 27 mars. Soit 33 décès de plus par rapport à la veille.

Et 618 patients atteints de Covid-19 sont retournés à domicile au total (+ 123 retours à domicile par rapport à jeudi).

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Exclusif. Une famille de Cussac-sur-Loire a accepté de témoigner sur le coronavirus. Une jeune femme raconte le Covid-19 de l'intérieur. Elle l'aurait transmis à son père qui est toujours hospitalisé au Puy-en-Velay.

Floriane G. a 32 ans. Installée à Marseille, elle avait décidé de rejoindre la Haute-Loire avec ses trois filles de 4, 6 et 9 ans, avant même l'annonce du confinement. La Haute-Loire où vivent ses parents, installés depuis deux ans à Cussac-sur-Loire.

Les maux de tête parmi les symptômes

Arrivée le dimanche 15 mars, Floriane développe déjà des symptômes. A ce moment-là, ce sont de violents maux de tête. "Cela faisait une éternité que je n'avais pas eu mal au crâne comme ça." Après coup, elle découvrira que les maux de tête sont souvent évoqués par les malades.

"J'ai vécu une première nuit très agitée, des tremblements, de la sueur, de la diarrhée. Et c'était de plus en plus virulent au fil des nuits avec un rythme cardiaque élevé. J'avais des nausées et une perte d'appétit."

Une chute brutale de l'état de santé

Rapidement, Floriane va partager ces douleurs avec son entourage. Surtout son père, âgé de 59 ans. "Le mercredi soir, c'était le 18 mars, il a eu une fatigue soudaine et un mal de tête. Il est allé se coucher." En 36 heures, le père et grand-père de famille s'est décomposé. "Il a minimisé son état pour ne pas nous inquiéter. Il avait une toux très sèche."

Le vendredi 20 mars, il est transféré en urgence par le Samu à l'hôpital Emile-Roux où il se trouve toujours. Les examens font état d'un taux d'oxygène dans le sang saturé. "Il a failli mourir, clairement ! Il a un traitement, il est en bonne voie, il n'est pas en réanimation mais aux soins de suite. Il a vécu quatre nuits horribles avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Le corps médical a été génial, ils nous ont toujours expliqué la situation."

Dix grippes en même temps

Si Floriane n'a pas été testée biologiquement au Covid-19, elle est persuadée de l'avoir eu... et transmis. "Si j'avais su que j'étais porteuse, je ne me serais pas déplacée chez mes parents."

La trentenaire évoque les montagnes russes souvent racontées par les malades du covid-19. On peut se sentir mieux puis dégringoler avant de remonter la pente. Et quand on lui demande si cela ressemble à une grippe, elle éclate de rires. "Ce sont dix grippes en même temps plutôt. Le terme me paraît mal choisi. Ce Covid-19, c'est un réel danger, une question de vie ou de mort."

"Personne n'est intouchable"

A la maison familiale de Cussac, la télé est éteinte depuis une semaine. "J'ai l'impression qu'on nous manipule, entre surinformation, désinformation. Dans les médias, on nous dit n'importe quoi. Je pense qu'au moment de la décision du confinement, le mal était déjà fait. Je reste persuadée qu'il ne faut pas laisser la peur nous habiter. Cette maladie nous invite à respirer."

Et à propos de ceux qui prennent le confinement à la légère, "qu'ils assument leur choix mais je ne leur souhaite pas de vivre cet enfer. Tout choix a une conséquence. Et personne n'est intouchable."

Un lavage constant des surfaces à la maison

A Cussac, la famille reste strictement confinée. Les voisins apportent leur soutien et fournissent des provisions en respectant des distances de sécurité. "A la maison, on est à 2 mètres les uns des autres. On surveille toujours. Mes filles semblent avoir quelques symptômes. On passe la javel sur les surfaces matin, midi et soir. On désinfecte souvent les poignets de portes. On a parfois l'impression de devenir folle, c'est une situation très particulière."

Le père de Floriane, qui fêtera certainement ses 60 ans à l'hôpital, reste sous oxygène et pourrait sortir d'ici deux semaines. "C'est un long chemin vers la guérison."

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Sollicitée par la préfecture, la mairie de Monistrol-sur-Loire a transformé le gymnase du Mazel en centre de consultation dédié aux patients Covid-19.

Ce mercredi matin, des agents municipaux ont installé une carpette qui recouvre tout le sol du gymnase du Mazel. Les vestiaires, le hall d'entrée pourraient aussi servir.

Diriger les malades potentiellement atteints sur un même centre

Dans une optique de vague de malades dans les prochains jours (on annonce un pic entre le 26 et le 30 mars), l'idée est diriger les patients possiblement atteints par le Covid-19 vers des centres de consultation dédiés, autres que les cabinets des médecins généralistes. Les cabinets habituels resteraient ouverts pour les consultations hors-Covid-19. L’Agence régionale de santé (ARS) s’assure que l’accès aux soins est maintenu pour tous les patients et notamment ceux qui ne sont pas Covid.

Ce centre XXL permettrait ainsi d'accueillir sur un même site de nombreux patients en même temps. Il regrouperait différents professionnels de santé, comme des médecins et des infirmières.

Un centre actif dans les prochains jours ?

Cette organisation n'est pas encore active. Tout dépendra de l'évolution épidémiologique de la maladie coronavirus sur la Haute-Loire. Outre Monistrol, Le Puy et Craponne-sur-Arzon devraient en faire de même. Yssingeaux a aussi proposé des salles municipales.

Ce type de centre de consultations dédié au Covid-19 est déjà en place dans d'autres départements d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Publié dans Monistrol et environs

De nouvelles méthodes d'intervention ont été mises en place pour les 1700 pompiers de Haute-Loire. L'objectif est de limiter la propagation du coronavirus, de protéger les victimes et les personnels, et de garantir la réponse opérationnelle dans la durée.

"Ça sent la javel comme jamais dans les centres de secours", s'amuse à raconter le colonel Christophe Glasian, directeur départemental du Service d'incendie et de secours (SDIS 43).

Pour l'heure, l'activité des pompiers est calme en Haute-Loire, plus calme qu'à l'accoutumée. Le nombre d'interventions a baissé de 15 à 20 %.

Trois pompiers par camion au lieu de quatre

Sur le terrain, de nouvelles règles strictes ont été données aux pompiers, professionnels comme volontaires. Depuis dix jours, ils ne sont plus que 3 par camion au lieu de 4. Dans une ambulance, le chauffeur ne doit pas descendre. Un kit Covid-19 a été fourni. La victime doit porter un masque. Les deux pompiers auprès de la victime mettent le masque et des lunettes de protection. Jusqu'à leur retour à la caserne, ils ne sont plus en contact avec le conducteur, jusqu'à la désinfection du véhicule.

Aucun pompier n'a encore été atteint directement par le coronavirus. "On n'a pas vocation à être épargné par la maladie. On s'attend à avoir des pompiers touchés", reconnaît le colonel.

38 pompiers "cas contacts"

Pour l'heure, 38 pompiers ont été exposés au risque. S'ils ne présentent pas de symptômes, ils ont été en contact avec un malade avéré du Covid-19. Sur les quinze malades biologiquement confirmés positifs au Covid-19, quatre ont été transportés par les pompiers.

"Aujourd'hui, tout pompier en intervention doit ramener son questionnement au Covid-19."

Après l'appel au don de masques pour les pompiers, le SDIS a récupéré 8 000 exemplaires. "On dispose de six semaines de réserves. Chacun des 58 centres de secours va recevoir une semaine de stocks."

Deux fois plus de pompiers disponibles

Avec le confinement et le chômage technique, la disponibilité des pompiers volontaires est conséquente. Alors que la moyenne par jour est de 400 à 450 pompiers mobilisables sur les 1500 volontaires, la moyenne actuelle est entre 700 et 800 par jour. "Pour les pros, on a réduit les effectifs au Puy et à Brioude. L'objectif est de pouvoir tenir dans le temps. Pour le traitement des alertes au siège du CODIS à Taulhac, on a sanctuarisé les personnes qui traitent les appels. Ils sont quinze à se relayer et à se concentrer sur les appels."

Un pic annoncé entre le 26 et le 30

En résumé, le SDIS 43 se dit prêt à affronter la vague de coronavirus en Haute-Loire. "On nous annonce le pic entre le 26 et le 30. Peut-être qu'en Haute-Loire, on sera en léger décalage. On se prépare à prendre la vague, on a eu le temps de s'y préparer. Cette vague, on va la prendre, mais on ne sait pas mesurer sa taille."

Colonel Christophe Glasian, directeur du SDIS 43

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L'entreprise spécialisée dans le textile, Satab, à Saint-Just-Malmont, a modifié son process industriel pour fabriquer l'élastique des masques. La production doit débuter dans la semaine.

Satab se montre réactif. Spécialiste du ruban rigide, l'entreprise de Saint-Just-Malmont, qui compte 250 collaborateurs, a entrepris de modifier ses plans pour répondre à l'actualité du coronavirus et des besoins criants en masques. "On n'est pas les sauveurs du monde", relativise David Pignol, directeur général. L'entreprise altiligérienne a pris l'initiative de se lancer dans le ruban élastique. "Et on a été sollicité dans le même temps."

Des élastiques pour les masques FFP2

Satab a choisi de s'orienter vers les masques FFP2, ces masques de protection respiratoire qui est utilisé en milieu de soins. Ce masque est souvent réservé aux professionnels de santé de toute la chaîne et n'est pas à destination du grand public.

Différents tests ont été réalisés pour cet élastique qui doit être aux normes de l'Union européenne. Satab attendait les retours ce lundi pour un début de protection dans la semaine. Cette activité devrait représenter un tiers du tissage habituel alors que l'entreprise saint-justaire a recours en partie au chômage partiel.

Une seconde entreprise en Haute-Loire

Satab s'occupera donc de fabriquer l'élastique qui sera ensuite relié au masque.

En Haute-Loire, une seconde entreprise participe à la fabrication de masques. Il s'agit d'ASTI à Paulhac, près de Brioude.

Publié dans Loire Semène

La pharmacie Chomette de Monistrol-sur-Loire collecte tous types de masques qu'elle redistribue aux pompiers, hôpitaux, urgentistes.

Marie-Hélène Chomette, pharmacienne à Monistrol-sur-Loire (officine sur le parking de Carrefour Market) a lancé un appel pour récupérer des masques de protection.

Des entreprises ont déjà fait des dons

La professionnelle a déjà reçu plusieurs colis. Deville Rectification, à l'arrêt depuis le coronavirus, a fourni 200 masques FFP2. Ces protections ont été données aux pompiers de Monistrol qui étaient au bord de la rupture de stock et à l'Hôpital Nord.

26 masques de l'entreprise Crestey Maçonnerie à Monistrol partent ce lundi après-midi au HPL (Hôpital privé de la Loire) à Saint-Etienne à l'accueil des urgences. Ce sont des FFP1 équivalents aux masques chirurgicaux.

Tous les masques sont importants

"Les masque FFP1 de protection pour les peintres et les maçons contre la poussière ne sont pas efficaces au bloc opératoire, en contact rapproché avec les personnes atteintes de coronavirus. En revanche, ils sont très utiles aux urgences par exemple puisqu'ils sont équivalents aux masques chirurgicaux", assure la pharmacienne qui en appelle à toutes les entreprises du coin qui pourraient en faire don.

En attente des stocks de l'Etat

Ce lundi matin, le gérant du garage Eco Auto de Monistrol a apporté une boite de 36 masques FFP2. Eux aussi vont partir dans un service de l'HPL.

"Continuez, c'est en ce moment le plus important car il faut protéger la gestion des urgences... en attendant que les stocks de l'État arrivent !"

Des protections renforcées à la pharmacie

Les pharmaciens et les préparateurs sont aussi protégés. Samedi, une vitre en plexiglas a été posée devant deux comptoirs, le nombre de clients est limité, chaque salarié est muni d'un masque et d'une visière achetée dans deux magasins de bricolage avant leur fermeture la semaine dernière

Publié dans Monistrol et environs

D’après les données collectées par Santé publique France, ce dimanche à 15h, et compilées depuis le début de l’épidémie, en Auvergne-Rhône-Alpes : 1 431 cas sont confirmés au COVID-19 à l'issue d'un test réalisé en laboratoire. La région compte 165 cas de plus en 24 heures et totalise 72 décès (+ 15 en 24 heures).

Au niveau national, le bilan en date de samedi soir donnait 14 469 cas confirmés de Covid-19 depuis le 24 janvier, et 562 personnes décédées depuis le début de l'épidémie.

Parmi les décès enregistrés, environ 90 % concernent des personnes de 70 ans ou plus. L’âge moyen des décès survenus dans la région est de 81,5 ans.

La Haute-Loire est le département le moins touché d'Auvergne-Rhône-Alpes avec 13 cas positifs dont deux détectés depuis samedi. Aucun décès n'est survenu.

Le détail par département

La répartition du nombre de cas positifs et du nombre de décès par département est la suivante :

- Ain : 97 (+5) cas, dont 5 (+0) personnes décédées

- Allier : 27 (+9) cas, dont 1 (0 hier) personne décédée

- Ardèche : 57 (+2) cas, dont 3 (+1) personnes décédées

- Cantal : 17 (+5) cas

- Drôme : 99 (+6) cas, dont 7 (+1) personnes décédées

- Haute-Loire : 13 (+2) cas

- Isère : 117 (+14) cas, dont 2 (+1) personnes décédées

- Loire : 217 (+43**) cas, dont 7 (+2) personnes décédées

- Puy-de-Dôme : 57 (+10) cas

- Rhône : 381 (+44) cas, dont 35 (+7) personnes décédées

- Savoie : 72 (+1) cas, dont 2 (+0) personnes décédées

- Haute-Savoie : 256 (+16) cas, dont 10 (+2) personnes décédées

- Non rattaché : 21 (+8)

Le nombre de cas comptabilisés correspond aux cas confirmés par la réalisation de tests en laboratoire. Les tests de dépistage ne sont plus systématiques, mais réalisés en priorité auprès des personnes pour lesquelles la confirmation du diagnostic représente un enjeu important, notamment les personnes hospitalisées présentant des formes graves, les professionnels de santé, les premiers cas possibles en Ehpad, les femmes enceintes ou encore les donneurs d’organes.

Les gestes barrières

Pour limiter la circulation du virus et se protéger, les gestes barrières restent les plus efficaces :

- Se laver très régulièrement les mains avec de l’eau et du savon,

- tousser ou éternuer dans son coude,

- se moucher avec un mouchoir à usage unique, le jeter dans une poubelle, se laver les mains ensuite,

- ne pas se serrer la main ni se faire la bise.

Mais également :

- Conserver une distance de 1,5 m avec une autre personne, en réunion et lors d’un échange.

- Rester chez soi dès l’apparition des premiers symptômes.

- Une personne est considérée guérie 48 heures après les derniers symptômes.

 

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L'Agence régionale de Santé vient de communiquer sur la situation épidémiologique en Auvergne-Rhône-Alpes. La Haute-Loire est désormais à 11 cas positifs.

Samedi après-midi, Santé Publique France n’avait pas reçu tous les résultats de laboratoires. De ce fait, tous les résultats biologiques ne sont pas exhaustifs.

La répartition du nombre de cas positifs et du nombre de décès par département correspond à une remontée épidémiologique sur deux jours (vendredi 20 mars et samedi 21 mars.)

Sur la région, 1 266 (dont 13 non rattachés à un département) cas confirmés biologiquement au COVID-19. Jeudi, on était à 1014, soit +252 cas. En terme de décès, on est passé de 39 jeudi à 57 ce samedi. La Haute-Loire n'est pas encore concernée. La Loire compte 5 décès, dont trois au cours des deux derniers jours.

Le détail par département

La répartition du nombre de cas positifs et du nombre de décès par département est la suivante :

Ain : 92 (+8) cas, dont 5 personnes décédées

Allier : 18 (+8) cas

Ardèche : 55 (+7) cas dont 2 personnes décédées

Cantal : 12 (+ 2) cas,

Drôme : 93 (+7) cas, dont 6 (+3) personnes décédées

Haute-Loire : 11 (+ 3) cas

Isère : 103 (+37) cas, dont 1 personne décédée

Loire : 174 (+29) cas, dont 5 (+3) personnes décédées

Puy-de-Dôme : 47 (+13) cas

Rhône : 337 (+70) cas, dont 28 (+8) personnes décédées

Savoie : 71 (+24) cas, dont 2 (+1) personne décédée

Haute-Savoie : 240 (+41) cas, dont 8 (+1) personnes décédées

Non rattachés : 13

Pas de test systématique

Le nombre de cas comptabilisés correspond aux cas confirmés par la réalisation de tests en laboratoire. Les tests de dépistage ne sont plus systématiques, mais réalisés en priorité auprès des personnes pour lesquelles la confirmation du diagnostic représente un enjeu important, notamment les personnes hospitalisées présentant des formes graves, les professionnels de santé, les premiers cas possibles en Ehpad, les femmes enceintes ou encore les donneurs d’organes.

Des masques livrés samedi

1,3 million masques ont été livrés samedi aux établissements supports des groupements hospitaliers (GHT) de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Dès ce lundi, l’ARS procédera à une répartition de ces masques entre les établissements de santé et médicosociaux de la région. Ces masques seront progressivement distribués dans le courant de la semaine.

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