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Depuis mercredi, quatre couturières de Saint-Bonnet-le-Froid et Dunières se sont mises à coudre des masques en tissu pour en faire bénéficier l'hôpital de Saint-Agrève et des infirmières à Montfaucon-en-Velay.

Marie-France Neyron a d'abord répondu à une sollicitation de l'hôpital de Moze à Saint-Agrève. Avec une amie couturière de Saint-Bonnet-le-Froid et deux autres talents manuels de Dunières, elles se sont mises mercredi à confectionner des masques pour permettre aux personnels soignants de se protéger.

Vendredi, une première livraison de 70 masques a été transmise à l'hôpital de Saint-Agrève et à une infirmière de Montfaucon qui s'occupe ensuite de fournir des personnes dans le besoin. "Mon mari s'occupe de découper les tissus, et moi, je cous", raconte Marie-France Neyron qui compte plus de 30 minutes pour faire un masque. "Je me lève, je prends le petit-déjeuner et je me mets au travail chaque jour."

"Il faut une machine et savoir s'en servir bien sûr. Des tissus, on a ce qu'il faut. Et on a lancé un appel dans notre entourage, ça répond bien."

Pour faire un masque réutilisable, trois couches sont nécessaires. "Il faut un tissu éponge. Chaque masque doit être changé toutes les quatre heures. J'ai trouvé un modèle de patron sur le site du CHU de Grenoble et je l'ai adapté."

Cette initiative a aussi été reprise ailleurs en Haute-Loire par d'autres particuliers.

Publié dans Haut Pays du Velay

Trois jours après le début du confinement et de la mise en place des attestations de déplacement dérogatoire, les gendarmes ont réalisé vendredi après-midi une grosse opération de contrôle en Haute-Loire.

Depuis mardi, pas plus de trente contraventions ont été dressées par les gendarmes. Ces PV à 38 euros d'abord puis 135 euros désormais s'ajoutent aux 45 verbalisations en zone police. "On note globalement un respect des consignes de confinement", évoque le colonel Jean-Pierre Rabasté, le patron des gendarmes de Haute-Loire, déployés en différents points sur les principaux axes du département.

Le préfet, Nicolas de Maistre, s'est rendu sur un point de contrôle à Cussac-sur-Loire. "Le département sera certainement touché plus tadivement mais il ne faut pas baisser sa garde, respecter les gestes barrières. Il faut continuer le confinement pour permettre à l'hôpital de pouvoir tenir. Pour ceux qui veulent faire du sport, des coaches donnent des conseils à la télé pour une activité physique en intérieur."

Marchés : c'est aux maires de décider

Au sujet des marchés, le préfet laisse la décision à l'appréciation des maires. "Tout dépend de la configuration de chaque village, de la proximité éventuelle ou non d'un magasin alimentaire. Dans tous les cas, il faut opter pour la solution la plus proche de chez soi."

Economie : le préfet encourage les entreprises à continuer

Le préfet encourage les entreprises à tenir le coup pour conserver une activité économique indispensable à moyen terme. "On essaie de convaincre à chaque échelon de la chaîne. On ne peut pas uniquement compter sur la solidarité nationale, ce n'est pas possible."

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Le nombre de cas positifs au coronavirus est passé de 8 à 10 ce vendredi. Sur les deux nouveaux cas positifs, une personne est hospitalisée à l'hôpital Emile-Roux au Puy-en-Velay en réanimation.

"A ce jour, 10 personnes sont confirmées biologiquement positives au COVID-19 dans le département de la Haute-Loire", indiquent l'Agence régionale de santé et la préfecture de Haute-Loire dans le communiqué quotidien.

Du fait d’une incidence élevée et en augmentation dans le département et aussi des tensions sur le système d’analyse, tous les cas ne sont plus nécessairement confirmés biologiquement. "Le nombre de personnes infectées par le COVID-19 n’est sans doute pas exhaustif, c’est pourquoi les mesures de distanciation sociale qui reposent principalement sur le minimum de contacts interhumains doivent être appliquées dans le but de limiter la circulation du virus."

De nombreuses personnes sont confinées car elles présentent des symptômes sans pour autant nécessiter d'hospitalisation.

Les investigations menées autour de la personne nouvellement confirmée ont identifié un lien avec un centre de soins de suite et de réadaptation situé au Monastier-sur-Gazeille. Les responsables de la structure ont été informés de la situation immédiatement après qu’elle ait été identifiée. Toutes les mesures de prévention et d’hygiène déjà en vigueur, sont renforcées. Un suivi de l’état de santé des personnels et des patients sera observé au quotidien pendant les 14 prochains jours.

Les équipes de Santé publique France mènent actuellement les investigations pour identifier les personnes avec lesquelles elle aurait été en contact étroit et rapproché. Elles seront informées et une conduite à tenir leur sera donnée : surveillance de l’apparition d’éventuels symptômes comme une toux ou de la fièvre, et si apparition de symptômes, ne pas se rendre directement dans le cabinet médical de son médecin, ni aux urgences, mais appeler son médecin traitant ou la permanence des soins du département.

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Jeudi matin, au moment où le maire du Puy-en-Velay décidait de suspendre le marché du samedi à cause du coronavirus, une trentaine de forains prenaient place en centre-ville d'Yssingeaux, dans une ammbiance calme et respectueuse.

Trente stands en centre-ville d'Yssingeaux, cela représente très peu de professionnels de l'alimentaire, en comparaison des fréquentations habituelles. La plupart des consommateurs réduisent leur temps de présence, on se contente du strict nécessaire, on évite les longues conversations, la plupart sont seuls pour faire leurs courses.

Des règles de distances imposées par les commerçants

Chez Chalendar, les vendeurs attendent le client. Ils ont installé un sens de circulation pour éviter de se croiser et font respecter les distances entre chaque personne. "La fréquentation était la même à Retournac mercredi, c'est moitié moins qu'à l'habitude. On est commerçant, on veut que le marché persiste. On regrette que certains ne respectent pas toutes les consignes, viennent en couple comme si c'était les vacances. Sans les marchés, on risque de devoir faire appel au chômage technique."

Mardi, Jean-Régis Charreyre était à Tence pour vendre les produits laitiers de ses brebis. "Les gens sont venus très tôt. A 11 heures, il n'y avait plus personne sur le marché."

"Pourquoi interdire les marchés et pas les grandes surfaces ?"

Juste à côté, Marine Margerit de la Ferme de Treslemont d'Yssingeaux fulmine. "C'est inadmissible de fermer les marchés mais pas les grandes surfaces. Ici, on a plus d'espace, les gens ne sont pas les uns sur les autres. On fonctionne uniquement en vente directe, on a besoin d'écouler nos produits. Si les gens veulent éviter de croiser trop de monde, ils peuvent aussi venir en fin de journée à la ferme. On espère que les laiteries vont tenir bon."

Sur la place Carnot, un boulanger a bien vendu son pain bio malgré la baisse des passages. "Moins de clients mais davantage de vente. Les gens stockent pour sortir le moins possible."

"A Yssingeaux, le marché est bien organisé"

Avec son voisin Stéphane Gory qui vend ses fromages de Saint-Jean-Lachalm, la discussion tourne autour de l'annulation du marché du Puy. "On le comprend aisément, l'espace est plus réduit au Puy qu'à Yssingeaux. Ici, c'est bien organisé, bien espacé. Quand on voit comme c'était la guerre dans les grandes surfaces, ici, c'est respectueux."

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Depuis ce mercredi 18 mars, le centre hospitalier Emile-Roux du Puy-en-Velay déploie de nouveaux moyens pour faire face à un pic attendu de cas de coronavirus.

Devant le service des urgences de l'hôpital public ponot des tentes jaunes et des salles modulaires sont érigées. Au sol, un marquage indique un sens de cheminement entre ses différents espaces de campagne. Ce dispositif exceptionnel a vocation à assurer un accueil sécurisé et différencié des personnes craignant d'être porteuses du coronavirus.

L'objectif est de procéder à un tri à l'extérieur des services des urgences pour limiter la propagation à l'intérieur de l'hôpital.

Il s'agit de poser un premier diagnostic, de faire le cas échéant des prélèvements, puis d'inviter, pour les cas simples, les patients à retourner à leur domicile pour s'y confiner. Ici, la consigne se limitera à prendre du paracétamol, à éviter des contacts trop fréquents avec ses proches, d'utiliser un masque ou a minima de positionner un linge devant sa bouche. Et évidemment de se laver très régulièrement les mains, avec du savon pendant 20 secondes.

De 12 à 35 lits de réanimation

Les cas les plus sérieux sont pris en charge au sein de l'hôpital où la capacité de réanimation va monter en puissance. De 12 lits actuellement elle pourra atteindre les 35 postes.

D'autres seront priés de poursuivre leur quotidien s'il s'agit d'une fausse alerte, ou seront redirigés vers les professionnels ad hoc en cas de pathologie différente du coronavirus.

Deux fois plus d'appels aux urgences

En quelques jours, les appels ont doublé, passant de 250 à 500 par jour.

"Nous prenons toutes les précautions pour la prise en charge. Tout le personnel est mobilisé. Nous déprogrammons certaines interventions pour être en situation de déployer encore davantage de professionnels lorsque l'on abordera une phase plus aigüe. Actuellement, on comptabilise un quinquagénaire hospitalisé pour le coronavirus, six patients pris en charge en ambulatoire et quatre en attente des résultats des prélèvements."

Le protocole médical d'accueil

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Depuis 12 heures, le trafic routier s'est largement réduit sur les routes de Haute-Loire, les centre-villes se sont vidés. Ce mardi, les gendarmes multiplient les contrôles des attestations. Dans une majorité des cas, les automobilistes sont en règle.

Pas d'éthylotest, de test salivaire, de contrôle des papiers. Ce mardi, 150 gendarmes sont mobilisés sur une dizaine de points de contrôle en Haute-Loire, tout comme la police sur le bassin ponot.

Aucune contravention n'est dressée ce mardi, les militaires mettent en avant la prévention et le rappel des consignes. "On fait de la pédagogie. Si les gens n'ont pas d'autorisation avec eux, on leur rappelle pourquoi ils doivent s'en procurer une et ce qu'ils risquent si cela se reproduit", indique le colonel Jean-Pierre Rabasté, commandant du groupement de gendarmerie de la Haute-Loire.

Yssingeaux, Brioude, Monistrol-sur-Loire, Saint-Just-Malmont : les communautés de brigades se répartissent le territoire pour quadriller tout le département en ciblant les voitures de particulier. Les poids lourds circulent librement tout comme les véhicules professionnels. "On constitue des équipes réduites pour éviter les contacts et le risque de contamination."

"On a des retours positifs. La majorité a une attestion, remplie ou non. Et dans ceux qui ne l'ont pas, c'est souvent parce qu'ils n'ont pas su la trouver sur internet, soit ils n'étaient pas au courant."

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Lundi 16 mars, le président de la République a pris des mesures afin de réduire les contacts et les déplacements au strict minimum sur l’ensemble du territoire national.

Celles-ci prennent effet aujourd'hui, mardi 17 mars à 12 heures, et ce, pour une durée de 15 jours minimum. En cas de non-respect, l'amende peut aller de 38 à 135 euros.

Des dérogations sur attestation seront possibles dans le cadre de :

- déplacements entre le domicile et le lieu de travail, lorsqu’ils sont indispensables à l’exercice d’activités professionnelles ne pouvant être organisées sous forme de télétravail (sur justificatif permanent) ou déplacements professionnels ne pouvant être différés

- déplacements pour réaliser des achats de première nécessité dans des établissements autorisés (liste sur gouvernement.fr)

- déplacements pour motif de santé

- déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou la garde d’enfants (parents divorcés ou séparés)

- déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle, à l’exclusion de toute pratique sportive collective, et aux besoins des animaux de compagnie

L'attestation de déplacement dérogatoire est téléchargeable sur le ministère de l'Intérieur ou directement en cliquant ici. Elle peut être également rédigée sur papier libre.

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Lundi soir, Emmanuel Macron, pour sa deuxième intervention en quatre jours, a annoncé lors d’une allocution télévisée le confinement renforcé des Français chez eux. Et le report du deuxième tour des élections municipales du dimanche 22 mars.

Comme on s’y attendait, le président de la République, en pleine crise du coronavirus, a annoncé le durcissement des règles pour combattre l’avancée du Covic-19 au sein de la population.

Dès mardi, 12 heures, et pour une durée d'au moins deux semaines, il est demandé de limiter davantage ses déplacements. Les déplacements devront être très réduits, seuls les trajets nécessaires devront être réalisés comme les courses "avec discipline", se soigner, aller travailler "quand le télétravail n'est pas possible".

« Personne n’est invulnérable. Même sans symptôme, vous pouvez mettre en danger la santé de ceux qui vous sont chers. Toute infraction sera sanctionnée. Je pose des interdits, il y aura des contrôles. »

« Nous avons un seul objectif : ralentir la progression du virus, respectons les gestes barrières. Chacun doit limiter le nombre de personnes avec qui il est en contact chaque jour. »

Autre conséquence : le deuxième tour des élections municipales de dimanche 22 mars est reporté. Le scrutin sera reprogrammé, la date du dimanche 21 juin a été évoquée plus tôt dans la journée par le Premier ministre Edouard Philippe. Les résultats du premier tour sont entérinés (30 000 communes sur 36 000). « Cette décision a fait l’objet d’un accord unanime. »

« Gardons notre calme, j’ai vu des phénomènes de panique ces dernières heures. Soyons responsables. Je sais que l’effort est inédit mais les circonstances nous y obligent. Nous sommes en guerre, sanitaire. L’ennemi est là et il progresse. »

Toutes les réformes en cours sont suspendues, y compris la réforme des retraites.

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Après la razzia de vendredi, l'annonce de l'intervention d'Emmanuel Macron lundi soir a provoqué une nouvelle ruée dans les supermarchés. En prévision d'un confinement général de la population.

On parle de moral des Français. En ce lundi, le moral des ménages est chahuté avec une intervention annoncée du président de la République lundi à 20 heures qui a entraîné des mouvements de panique.

Des frictions entre clients

En Haute-Loire, les consommateurs se ruent sur les commerces encore ouverts, à savoir les supermarchés. A Yssingeaux, la sécurité a dû filtrer les entrées au Super U.

A Tence, le rayon du papier toilette de Carrefour Market a été dévalisé. Un client boulimique de "PQ" s'est frictionné avec d'autres clients. Il ne reste plus aucun yaourt sur d'autres étagères. Les pâtes, le riz, les conserves sont achetés en grande quantité. "On prévoit pour 15 jours", estime Corinne.

Pour Tristan Chavanon, la passion l'emporte sur la raison : "Ce lundi, on va faire le double d'un samedi de Noël en terme de chiffre d'affaires. En quinze ans de grande distribution, je n'ai jamais vu ça. Ce matin, ça a été immédiat. Dès que l'info est passée sur l'intervention du Président le soir, le magasin était rempli 15 minutes plus tard. Si ça continue, on va devoir rationner. Il reste de quoi manger dans le magasin. On a 90 jours de produits en épicerie."

Pourquoi Rural Master est ouvert

De l'autre côté de la route, Rural Master est aussi ouvert. Ce magasin de jardinage, motoculture, bricolage et loisirs verts fait partie des commerces "utiles". Il vend de l'alimentation animale, des consommables pour les exploitations agricoles, du matériel pour les collectivités, la réparation de matériels motoculture et agricole, et des consommables de chauffage et production d'eau chaude. "Les clients viennent justement chercher ces produits. Ils prennent aussi de quoi bricoler au cas où ils sont confinés chez eux."

Des mesures ont été prises. Tout le personnel porte un masque chirurgical, du scotch a été mis au sol pour les distances entre personnes. Et une paroi translucide a été installée en caisse.

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Deux jours après le président de la République, Edouard Philippe a pris la parole samedi et annoncé un renforcement des mesures de protection contre le coronavirus.

Le premier ministre estime que les Français ne respectent pas suffisamment les règles de confinement. Il a annoncé la fermeture de tous les liux "non indispensables" recevant du public". A l'image de tous les bars et les restaurants, les cinémas et les discothèques. Ils doivent fermer ce samedi à minuit et jusqu'à nouvel ordre. Les magasins d’alimentation, les pharmacies, les tabacs-presse et les banques ne sont pas concernés.

"C'est un blague ?", s'emporte une restauratrice croisée samedi soir qui vient d'apprendre la nouvelle. "Comment je fais dimanche avec toutes mes réservations ?". "Et tous les produits frais que j'ai en stock?"

Edouard Philippe a confirmé que le premier tour des élections municipales aura bien lieu ce dimanche.

 

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