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Depuis le début de la crise, 342 patients ont été hospitalisés dont 5 directement en réanimation. L'hôpital Emile-Roux a procédé à 539 dépistages.

Lundi matin, Jean-Marie-Bolliet, directeur du Centre hospitalier Emile-Roux (CHER) et tout l'état-major médical de l'hôpital public, ont fait un point d'étape sur la situation en Haute-Loire.

539 dépistages de Covid-19 réalisés

Si on connaît le nombre de patients hospitalisés et les cas positifs à un instant T chaque jour, l'hôpital a communiqué des chiffres plus fournis sur la situation au Puy. On apprend que 342 patients ont été hospitalisés et 539 dépistages ont été réalisés, soit de façon biologique (la majeure partie des cas), soit sous la forme d'un scanner. Au Puy, il reste 27 patients hospitalisés dont six présentent des symptômes plus sévères. Et quatorze personnes sont en quarantaine.

337 cas suivis à domicile depuis un mois

Il faut ajouter 337 patients suivis à domicile dans le cadre d'un protocole de soins avec suivi par SMS et téléconsultation entre le 7e et le 8e jour. Sur les 337 personnes suivies depuis le début de la crise, 169 sont sortis du dispositif, il en reste 168. "Sur les 337 patients, nous avons recensé 7 % de complications avec aggravation des signes cliniques dont 2 patients ont dû être hospitalisés."

La Haute-Loire sur un plateau

Jean-Marie Bolliet, directeur du CHER, confirme que la Haute-Loire a atteint un plateau en terme contagion. "On l'a atteint deux semaines après le confinement. Mais ce plateau est lié au confinement. Il faut craindre un retour conséquent de malades si le déconfinement n'est pas réalisé correctement", prévient M. Bolliet. "On a parfois été en tension mais on n'a jamais été débordés grâce à des équipes réactives et une intelligence collective.

5 Ehpad ont connu le Covid et 31 soignants en Haute-Loire

Dans les Ehpad, 5 maisons de retraite sur les 49 (3 699 places en Ehpad en Haute-Loire) ont eu un diagnostic positif de Covid-19.

Et chez les personnels (hôpital, médecins généralistes et Ehpad), 31 cas positifs ont été décelés dont 5 à Emile-Roux (sur 1000 agents). Sur ces 31 cas, deux ont nécessité une hospitalisation courte et six sont aujourd'hui guéris.

Un automate d'analyses attendu

Quant au dépistage de masse, le CHER ne dispose pas encore de capacités propres pour réaliser les analyses à la suite des dépistages, effectuées au CHU de Saint-Etienne. "Avec la réquisition d'Etat, on devrait pouvoir dans les prochains jours équiper le CHER d'un automate d'analyses", annonce Jean-Marie Bolliet.

Jean-Marie Bolliet, directeur de l'hôpital Emile-Roux

Publié dans Actualités

Depuis quelques mois, le centre hospitalier Emile-Roux est équipé d'un équipement de télé-médecine pour diagnostiquer et soigner plus rapidement les patients victimes d'un accident vasculaire cérébral (AVC).

Chaque minute compte. Lorqu'une personne paraît victime d'un accident vasculaire cérébral, la réaction et le bon diagnostic sont primordiaux dans la prise en charge. Le Centre hospitalier Emile-Roux, au Puy-en-Velay, au même titre que d'autres hôpitaux d'Auvergne s'est équipé d'un système de télé-médecine pour améliorer les conditions de prise en charge des patients la nuit, le week-end et les jours fériés. C'est-à-dire en l'absence d'un neurologue sur place pour assurer le bon diagnostic.

Un gain de temps supérieur à une heure

Avant, un transport à Saint-Etienne ou Clermont-Ferrand s'imposait. Même par hélicoptère, la perte de temps dépassait au moins une heure. Depuis juillet 2016, une connexion avec le neurologue de garde à Clermont-Ferrand permet de poser une expertise sur la pathologie en cas d'AVC ischémique, soit 80 % des AVC, c'est-à-dire une artère bouchée par un caillot. "Depuis vingt ans, deux méthodes existent pour déboucher : une perfusion pour faire fondre le caillot, et la thrombectomie mécanique pratiquée par un neuroradiologue pour retirer de façon mécanique le caillot s'il est situé sur une grosse artère", détaille le Dr Jérémie Dassa, neurologue à l'hôpital du Puy.

Depuis le lancement de la télé-consultation au Puy, 22 patients ont compté sur cette rapidité de réponse dont 11 depuis le début de l'année. Quatre personnes ont ainsi bénéficié d'une fibrinolyse intraveineuse pour faire fondre le caillot et réduire les séquelles.

AVC, tous concernés

En Haute-Loire, 350 cas d'AVC sont traités chaque année. Ce chiffre est en légère hausse depuis quelques années et pourrait connaître une évolution encore plus conséquente dans les années à venir.

L'âge moyen est autour de 70-75 ans. Mais toute personne, même jeune, peut être concernée. Les hommes sont particulièrement touchés.

Le principal facteur est l'hypertension artérielle, devant le tabac, le cholesterol, le diabète ou encore l'apnée du sommeil. "Il ne faut pas prendre d'aspirine, surtout pas", prévient le Dr Dassa.

"Une activité physique régulière de 30 minutes permet de réduire les risques", signale-t-il avant d'ajouter : "Il faut faire attention à son hygiène de vie en préférant une alimentation de type régime méditerranéen : privilégier le poisson, l'huile d'olive, les légumes, éviter le beurre, le sel, la viande rouge."

Les symptômes

Petit rappel des symptômes qui peuvent arriver lors d'un AVC : vous perdez de la force d'un côté, comme une paralysie, vous avez une perte de la sensibilité, un engourdissement, des fourmillements dans un bras ou dans une jambe, une perte partielle ou totale de la vision, des vertiges ou encore des troubles de la parole. "Il faut appeler le 15. Et même si ça disparaît au bout de quelques minutes, il ne faut pas attendre, le caillot a pu passer mais il faut repérer où se situe la source du caillot pour éviter que ça se reproduise."

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Un homme s'en est pris à deux reprises en l'espace de 24 heures au personnel soignant de l'Hôpital Emile-Roux au Puy-en-Velay. Il a finalement été place en hôpital... psychiatrique.

Le lundi de Pâques, en milieu d'après-midi, le commissariat de police du Puy-en-Velay était contacté par les urgences de l'hôpital Émile-Roux. Le personnel médical était pris à partie par un individu menaçant et violent. Cet homme, âgé de 32 ans et domicilié au Brignon, s'était présenté aux urgences pour y voir sa compagne sur laquelle il était fortement suspecté d'avoir usé de violences. Il avait menacé de mort le personnel médical qui lui avait refusé d'approcher sa compagne.

Sur place, après avoir parlementé avec un homme virulent, les policiers interpellaient l'individu qui était placé en garde à vue pour menaces de mort sur personne chargée d'une mission de service public et violences conjugales.

Il dégarde le local de garde à vue

Le mis en cause, bien que n'étant pas sous l'emprise d'alcool, demeurait difficilement gérable, invectivant les fonctionnaires. Il refusait d'être entendu par l'enquêteur.

Sa compagne était auditionnée de même que le personnel médical qui déposait plainte.

Le lendemain, mardi, l'homme n'avait pas plus décidé de collaborer. Il était finalement remis en liberté avec une convocation devant le tribunal correctionnel pour les faits reprochés auxquels il fallait rajouter des faits de dégradations de son local de garde à vue.

Il sort du commissariat et retourne à l'hôpital

Moins d'une heure après sa libération, il se présentait une nouvelle fois à l'hôpital Émile-Roux et se montrait une nouvelle fois menaçant avec le personnel hospitalier allant jusqu'à se montrer violent avec une infirmière qu'il bousculait et menaçant de mort un médecin.

Les policiers intervenaient à nouveau.

Placé en garde à vue, il faisait cette fois-ci l'objet d'une mesure de placement d'office en milieu psychiatrique.

Publié dans Faits Divers 2017

Une patiente du Mazet-Saint-Voy a été opérée d’une tumeur il y a trois semaines grâce à une technique de navigation assistée par ordinateur.

Laetitia Vocanson ne regrette absolument pas son choix. D’une, l’opération de 4 heures, une ethmoïdectomie, s’est parfaitement bien déroulée. Et de deux, cela lui évite de garder une cicatrice sur le visage, de l’œil à la lèvre.

Tout est parti d’un nez bouché l’été dernier. Laetitia Vocanson se décide à consulter à l’hôpital de Saint-Agrève. Très vite, les examens s’enchaînent avec une inquiétude autour d’une tumeur présente dans la tête, derrière les sinus. Cette tumeur, finalement non cancéreuse, mesure 4 cm de diamètre, gros comme un œuf de poule.

Une opération très délicate

Cette habitante du Mazet-Saint-Voy, âgée de 32 ans, consulte plusieurs spécialistes, multiplie les avis médicaux. Finalement, elle se décide à faire confiance au Dr Marc Durand, chef du service ORL à l’hôpital Emile-Roux qui lui propose une opération par voie nasale ayant recours à la navigation assistée par ordinateur. « Cette tumeur était certes bénigne mais mal placée, près de la carotide et de l’œil. Il fallait fraiser, c’était forcément risqué », indique le Dr Marc Durand, chirurgien ORL. « Cette navigation assistée par ordinateur, c’est comme un GPS. Ça aide bien quand on arrive dans une ville qu’on ne connaît pas. Et j’avais des informations très détaillées grâce à plusieurs scanners. »

Une machine à 80 000 euros

Cette opération a été permise grâce au prêt de l’outil par une société américaine avec laquelle le Dr Durand a l’habitude de collaborer. L’objectif est potentiellement d’investir dans cet équipement d’un coût de 80 000 euros.

L'opération en vidéo

Publié dans Actualités 2017

Le centre hospitalier Emile-Roux du Puy-en-Velay met en garde la population contre un démarchage téléphonique abusif.

Des personnes malveillantes, se présentant comme téléphonant au nom du centre hospitalier Emile-Roux, proposent la gratuité des soins (un tiers payant généralisé) en demandant numéros de Sécurité Sociale et de mutuelle aux personnes contactées.

Les numéros de téléphone de ces appels frauduleux commencent par :  01 – 76… ou 05 – 05…

Les personnes contactées sont invitées à être vigilantes et à ne fournir aucune information relative à leur Sécurité Sociale et mutuelle.

Publié dans Actualités 2017

Un groupe de jeunes du collège de la Lionchère à Tence s'est mobilisé pour offrir des jeux au service pédiatrique de l'hôpital Emile-Roux au Puy-en-Velay.

Neuf élèves de sixième et cinquième du collège de la Lionchère ont ainsi réalisé des sets de table, des photophores, des objets de décoration... qu'ils ont vendu lors d'un marché de Noël organisé au sein de l'établissement. Cette initiative s'inscrit dans le cadre des actions du club solidarité encadré par Mmes Granger-Lorca et Thomas, assistantes d'éducation.

Les ventes de ces objets ont permis de dégager 200 euros de bénéfices que les adolescents ont choisi d'affecter à l'acquisition de jeux et jouets neufs destinés aux enfants hospitalisés. Ces jeux ont été remis, mardi après-midi, à deux représentantes de "Je ris, je guéris", une association intervenant à l'hôpital ponot.

Cette association, qui avait été créée par un pédiatre, Philippe Chopard, poursuit sa mission d'adoucir la période d'hospitalisation des enfants en facilitant les animations, égayant la décoration du service pédiatrique qui compte 17 lits.

Publié dans Haut-Lignon
jeudi, 09 juin 2016 18:04

Le SAMU 43 prêt pour l’Euro 2016

Le SAMU 43 est prêt pour l’Euro 2016 et les grands évènements de l’été, dont le Jubilé au Puy-en-Velay du 15 août où des milliers de personnes sont attendues.


Les risques d'attentats sont dans tous les esprits avec le début de l'Euro de football. Très concrètement, les équipes du SAMU 43 se sont formées pour être capables de prendre en charge des victimes dans une situation d'urgence de grande ampleur.

L'Euro à Saint-Etienne
Car l’équipe du SAMU 43 participe à la couverture médicale de l'Euro 2016 pour chaque match qui se jouera à Saint Etienne, c’est à dire les 14, 17, 20 et 25 juin. De même, elle
 couvrira les nombreux évènements estivaux de la Haute-Loire et en particulier le Jubilé du Puy, le 15 août, où plusieurs milliers de personnes sont attendues.

Dans le cadre de l’état d’urgence décrété depuis les attentats parisiens, le SAMU 43 a mis en place des mesures qui permettent, en plus des plans de secours habituels, de prendre en charge les éventuelles victimes lors de grands rassemblements.

Un pack-attentat
Le personnel du service des urgences du Centre hospitalier Emile-Roux, ainsi que du SAMU–SMUR du Puy-en-Velay et du Centre hospitalier de Brioude, sont formés à l’utilisation de « pack attentat » (conditionnement de tout le nécessaire médical pour la prise en charge pour une personne en cas d’attentat), ainsi qu’à l’application de techniques spécifiques de « damage control ».


En amont de cette formation, le SAMU 43 a participé à l’ensemble des retours d’expériences réalisés par les médecins parisiens, suites aux attentats. Il a décliné tous ces outils, en les adaptant au niveau local.
Publié dans Actualités 2016
La logique de mutualisation en matière de santé se confirme avec le passage d'une "communauté hospitalière de territoire" basée sur le volontariat actuellement effective à un "groupement hospitalier de territoire" à compter du 1er juillet.

En pratique, cela signifie que les cinq centres hospitaliers publics de Haute-Loire (Le Puy-en-Velay, Brioude, Langeac, Craponne, Yssingeaux) ainsi que celui de Langogne en Lozère, élaborent un projet médical partagé "garantissant une offre de proximité ainsi que l'accès à une offre de référence et de recours". Ils mettent en commun un certain nombre de fonctions, répartissent des emplois médicaux et pharmaceutiques... Des coopérations existent déjà, par exemple, via des achats en commun, l'entretien de matériel en commun entre Emile-Roux et l'hôpital de Brioude. Ou encore les consultations avancées dans 14 spécialités qui sont devenues réalité à l'hôpital d'Yssingeaux.

L'objectif est de formaliser aussi les liens avec les Centres hospitaliers universitaires de référence, Clermont-Ferrand ainsi que Saint-Etienne. Selon Jean-Marie Bolliet, le directeur d'Emile-Roux au Puy-en-Velay : "le groupement hospitalier de territoire doit se concevoir comme un multiplicateur d'efficacité."

Et il assure qu'aucune volonté de faire, à terme, fusionner les centres hospitaliers, ne se cache derrière la formalisation de ce groupement.
Publié dans Actualités 2016