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Thierry Hospital, chef d'entreprise et Monistrolien, a passé trois semaines à l'Hôpital Nord dont 12 jours dans le coma. Il témoigne de toute sa gratitude vis-à-vis du personnel médical.

Il n'avait aucune comorbidité sinon une fragilité aux poumons depuis l'automne. Pourtant, Thierry Hospital, un Monistrolien de 59 ans, a vu le Covid-19 s'immiscer dans son corps, jusqu'à le faire chavirer.

18 jours en réa dont 12 jours dans le coma

"J’ai ressenti les premiers symptômes du virus le 15 janvier. Cinq jours plus tard, suite à l’aggravation de mon état de santé, j’ai été admis aux urgences à Firminy et transporté, dès le lendemain, au CHU de Saint-Etienne Nord en secteur Covid car ma situation empirait d’heure en heure. La fièvre ne baissait pas, elle stagnait à 41.5 °C avec des pics à 42. Quelques heures plus tard, j’ai été transféré en "réanimation" et plongé dans le coma. Pendant trois jours, mon état est resté très critique. En tout, j’ai été hospitalisé 23 jours, 18 jours en service de réanimation dont 12 dans un coma provoqué."

Au-delà de son histoire, le Monistrolien a été marqué à son réveil par l'attention des soignants, aux petits soins.

Une histoire extraordinaire, et des personnes extraordinaires

"Pendant 18 jours, des dizaines de mains et de têtes bien faites se sont penchées sur mon lit de moribond et m’ont redonné la vie. Je me dois de leur rendre hommage. J’ai vécu une histoire extraordinaire et j’ai rencontré pendant ce « séjour » en réa des personnes, elles aussi extraordinaires. Les médecins et les internes n’ont jamais cessé de rechercher des solutions, tous se sont battus pour que je continue de vivre."

Les visites sont restées autorisées

Pour Thierry Hospital, 50 % de la guérison s'est jouée sur les visites autorisées de sa femme et ses enfants. "Le service de réanimation Covid du CHU autorise les visites des proches avec un protocole strict. Ainsi, mon épouse, accompagnée parfois d’un de mes enfants, pouvait me rendre visite. Avant l’entrée dans la chambre, un médecin ou une infirmière prenait le temps de lui expliquer l’évolution de mon état de santé. Ils ne lui ont jamais caché la gravité de la situation. Cette décision d’autoriser les visites est propre au service de réanimation de l'Hôpital Nord, elle influe énormément sur le mental du malade, favorise sa guérison et c’est tellement important pour les proches. De même, infirmières et médecins sont très attentifs à l’entourage, ils ont souvent répété à mon épouse qu’elle pouvait, si elle le souhaitait appeler le personnel soignant à toute heure pour avoir des nouvelles."

Des professions et des passions

Il ajoute : "Tout au long de mon séjour, toujours d’humeur égale, ces femmes, ces hommes, aide-soignants, infirmiers, internes, médecins, chefs de services, ont toujours fait preuve de disponibilité, d’écoute, de dévouement, de bienveillance à mon égard. Ils aiment leur métier, et l’exercent avec passion ! Ma famille et moi-même n’oublieront jamais Abdel, Aurélie, Céline, Christelle, Damien, Dominique, Fabien, Georgette, Guillaume, Jean-Jacques, Jérôme, Laurent, Marie, Maxime, Nadia, Nathalie, Sophie, Valentine, et toutes celles et ceux dont je n’ai pas retenu les prénoms, séquelle provisoire de mon coma."

Evelyne, la femme de Thierry, l'a répété chaque jour et le redit ici : "Je leur dis toute ma gratitude !"

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Une fermeture temporaire de l'école maternelle publique de Beauzac a été décidée après une dizaine de cas positifs depuis le début de semaine.

Cette fermeture concerne 88 élèves sur un total de 207.

Cette fermeture fait suite aux premiers cas apparus en début de semaine. Un arrêté préfectoral a été pris et concerne uniquement l'école maternelle et non l'école élémentaire. Au moins 8 cas positifs ont été détectés entre la petite et la grande section.

"Plusieurs cas positifs ont été confirmés au sein de l’école publique", confirme la mairie. "Les mesures nécessaires ont été prises en lien avec les autorités sanitaires et les personnes identifiées et isolées."

L’école maternelle va rester fermée jusqu’au mercredi 31 mars. En revanche, les classes de CP à CM2 restent ouvertes.

Pour pallier l'absence soudaine du personnel, la mairie a sollicité ses élus afin de renforcer l'équipe cantine. Pour la semaine prochaine, la décision a été prise de demander aux parents de fournir des repas type pique-nique en prévision des variations d'effectif qui pourraient éventuellement encore intervenir d'ici là.

Une campagne de tests salivaires va être mise en place lundi 29 et mardi 30 mars sur la base du volontariat.

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L’Ehpad Saint-Vincent de Bas-en-Basset fait face depuis plusieurs jours à des contaminations à la Covid-19 déclarées parmi les résidents et les personnels.

Dans un communiqué, la direction de l'établissement fait le point.

"Devant l’apparition de symptômes, un membre du personnel et deux résidents ont été testés. Les résultats des tests se sont révélés positifs le 3 octobre

Dans ce contexte, dès le lundi 5 octobre, un dépistage généralisé de l’ensemble des résidents par un test RT-PCR a été réalisé ; ainsi que de l’ensemble de personnels de l’établissement de manière successive dans les jours suivants."


Trois décès, 35 résidents, 22 membres du personnel positifs

"Au total, depuis le 3 octobre et jusqu’à ce jour, 35 résidents et 22 membres du personnel ont été déclarés positifs à la Covid-19 dans l’établissement. A ce jour, trois résidents sont décédés dans l’établissement, et aucun n’est hospitalisé.

Chaque famille a été tenue informée par téléphone de la positivité au test de son parent. Depuis le début de l’épidémie, et ce dans le but de protéger les résidents vulnérables face à ce virus, les visites ont été suspendues."


Des visites en chambre pour certains résidents

"Cependant, l’équipe a organisé les visites en chambre pour les résidents dont l’état de santé était préoccupant.

Les familles sont régulièrement informées de la situation par un « info familles » diffusé par mail. Des rendez-vous par Skype sont organisés depuis cette semaine afin de maintenir le lien entre familles et résidents.

La cellule de crise de l’ARS de Haute-Loire et l’équipe mobile d’hygiène du Centre hospitalier de Firminy soutiennent, conseillent et accompagnent l’équipe médicale et de direction."


Le point en Auvergne-Rhône-Alpes

En Auvergne-Rhône-Alpes, le nombre de foyers de contamination est en augmentation. Ainsi, au 22 octobre, 175 clusters à criticité élevée sont identifiés, dont 39 nouveaux. Le tiers de ces nouveaux clusters se situe en Ehpad. Au total, 86 foyers de criticité élevée sont actuellement déclarés dans les Ehpad de la région, soit la moitié du total des clusters.

Au 15 octobre, 878 Ehpad ont fait l’objet d’un dépistage. 27 809 résidents et 32 877 professionnels ont été concernés. La proportion des personnes positives à la Covid-19 était de 11,9 % parmi les résidents testés et de 4,6 % pour les professionnels testés.

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Les responsables du Centre hospitalier Emile-Roux au Puy-en-Velay font le point de la situation du Covid-19 en Haute-Loire. Entre agacement et explosion du nombre de tests, ils en appellent à la rigueur collective.

Actuellement, 16 personnes infectées par le Covid-19 sont hospitalisées. Sur ces 16 patients, 5 se trouvent actuellement à l'hôpital Emile-Roux : 4 au service médecine et 1 en réanimation. Mercredi 16 septembre, un patient de 89 ans est décédé.

Trois clusters en Haute-Loire

Jean-Marie Bolliet, le directeur du CHER, évoque trois clusters en Haute-Loire : un au Monastier au sein de la maison de convalescence, un à Aurec qui se termine et un à Saint-Didier-en-Velay qui prend naissance. Il parle de deuxième vague. "Lors de la première vague, on avait une forte corrélation entre les personnes atteintes et les hospitalisations. Pour la deuxième vague, c'est moins le cas, on a moins d'hospitalisations", indique le directeur.

Davantage de cas positifs chez les ados et jeunes

Marc Bouiller, médecin et président de la Commission médicale d'établissement (CME) met avant un rajeunissement des cas positifs au Covid. "On a essentiellement des jeunes et ils ne développent pas de forme grave. Ce sont des ados et des adultes de moins de 25 ans. Ils ont sans doute été contaminés pendant les vacances et ça a tendance à se propager avec la reprise des cours. Pour un jeune, il va être malade quelques jours et ça passera. Mais le problème est la contagion avec les parents et les grands-parents, et c'est là où ça peut poser problème."

"Le masque protège l'autre"

En tissu ou jetable, les soignants d'Emile-Roux incitent à porter un masque. "Le masque protège l'autre."

A l'heure actuelle, le laboratoire de l'hôpital public réalise 150 tests et analyses par jour et va pouvoir monter dans les prochains jours à 200. "Entre 3 et 5 cas ressortent positifs chaque jour", indique Bertrand Maubert, biologiste.

"La science des cons"

Marc Bouiller martèle la rigueur à s'imposer pour respecter les gestes barrières et porter le masque. "Lavez-vous les mains, portez un masque et le risque de choper le virus sera proche de zéro. Les délirants et les abrutis qui trouvent plus simple de croire à la manipulation, c'est la science des cons. Regardez l'hôpital, personne n'a eu le Covid au contact d'un patient malade car on a toujours respecté les règles. On porte le masque toute la journée et on va très bien. Un masque, c'est peut-être chiant, ça fait de la buée quand on a des lunettes, ok, mais c'est efficace."

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L'entreprise Janisset (JTTI Group) de Monistrol-sur-Loire va donner plus de 10 000 masques aux établissements de santé de Haute-Loire pour lutter contre l’épidémie de Covid-19.

JTTI Group est un créateur textile et plastique dont le siège social est situé à Monistrol-sur-Loire. Ce groupe international dispose de trois sites de production (France, Roumanie, Vietnam) et trois bureaux commerciaux (Hong-Kong, Luxembourg, Etats-Unis).

Malgré la baisse d’activité, la société Janisset SAS a choisi de continuer son activité sur l’ensemble de ses sites, quitte à trouver d’autres missions à confier à ses collaborateurs.

Disposant d’un bureau de distribution à Hong-Kong, la mission confiée a été d’approvisionner des masques pour la sécurité des collaborateurs présents sur les sites du groupe et pour les Ehpad et hôpitaux du département.

Plus de 10 000 masques aux établissements qui en ont le plus besoin

Début avril, la société Janisset a contacté les Ehpad aux alentours de Monistrol-sur-Loire pour lister les besoins et proposer son aide.

Ces masques chirurgicaux 3 couches sont répartis sous forme de lots et offerts aux établissements en fonction de leurs difficultés d’approvisionnement et de l’urgence à laquelle ils font face.

La distribution a déjà commencé

Les premiers dons ont été faits mi-avril (1 000 à Monistrol et 1 000 à Yssingeaux) et continueront jusqu’à début mai au profit de Monistrol-sur-Loire, Sainte-Sigolène, Saint-Pal-de-Mons, Aurec-sur-Loire, Saint-Didier-en-Velay, Bas-en-Basset, Beauzac, Yssingeaux, mais aussi une commune de l’Ardèche et une de l’Allier qui font partie de la démarche.

La liste n’est pas exhaustive, et d’autres établissements pourraient en profiter si les stocks le permettent.

Sur demande, le PDG du groupe ainsi que le responsable marketing du groupe sont prêts à s’entretenir avec vous en visio-conférence.

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Depuis le début de la crise, 342 patients ont été hospitalisés dont 5 directement en réanimation. L'hôpital Emile-Roux a procédé à 539 dépistages.

Lundi matin, Jean-Marie-Bolliet, directeur du Centre hospitalier Emile-Roux (CHER) et tout l'état-major médical de l'hôpital public, ont fait un point d'étape sur la situation en Haute-Loire.

539 dépistages de Covid-19 réalisés

Si on connaît le nombre de patients hospitalisés et les cas positifs à un instant T chaque jour, l'hôpital a communiqué des chiffres plus fournis sur la situation au Puy. On apprend que 342 patients ont été hospitalisés et 539 dépistages ont été réalisés, soit de façon biologique (la majeure partie des cas), soit sous la forme d'un scanner. Au Puy, il reste 27 patients hospitalisés dont six présentent des symptômes plus sévères. Et quatorze personnes sont en quarantaine.

337 cas suivis à domicile depuis un mois

Il faut ajouter 337 patients suivis à domicile dans le cadre d'un protocole de soins avec suivi par SMS et téléconsultation entre le 7e et le 8e jour. Sur les 337 personnes suivies depuis le début de la crise, 169 sont sortis du dispositif, il en reste 168. "Sur les 337 patients, nous avons recensé 7 % de complications avec aggravation des signes cliniques dont 2 patients ont dû être hospitalisés."

La Haute-Loire sur un plateau

Jean-Marie Bolliet, directeur du CHER, confirme que la Haute-Loire a atteint un plateau en terme contagion. "On l'a atteint deux semaines après le confinement. Mais ce plateau est lié au confinement. Il faut craindre un retour conséquent de malades si le déconfinement n'est pas réalisé correctement", prévient M. Bolliet. "On a parfois été en tension mais on n'a jamais été débordés grâce à des équipes réactives et une intelligence collective.

5 Ehpad ont connu le Covid et 31 soignants en Haute-Loire

Dans les Ehpad, 5 maisons de retraite sur les 49 (3 699 places en Ehpad en Haute-Loire) ont eu un diagnostic positif de Covid-19.

Et chez les personnels (hôpital, médecins généralistes et Ehpad), 31 cas positifs ont été décelés dont 5 à Emile-Roux (sur 1000 agents). Sur ces 31 cas, deux ont nécessité une hospitalisation courte et six sont aujourd'hui guéris.

Un automate d'analyses attendu

Quant au dépistage de masse, le CHER ne dispose pas encore de capacités propres pour réaliser les analyses à la suite des dépistages, effectuées au CHU de Saint-Etienne. "Avec la réquisition d'Etat, on devrait pouvoir dans les prochains jours équiper le CHER d'un automate d'analyses", annonce Jean-Marie Bolliet.

Jean-Marie Bolliet, directeur de l'hôpital Emile-Roux

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La laboratoire de biologie médicale Altilabo, qui réalise des prélèvements au Puy-en-Velay pour des patients suspects du Covid-19, va installer un second centre d'accueil à Monistrol-sur-Loire.

Depuis le 26 mars, Altilabo reçoit sous forme de drive des patients potentiellement atteints par le Covid-19 et pour lesquels un prélèvement est nécessaire en vue de savoir si oui ou non ils sont atteints par le coronavirus. Sans descendre de leur voiture, ils sont reçus par un biologiste qui procède à des prélèvements naso-pharyngés à l'aide d'un écouvillon.

Un parking mis à disposition en face du laboratoire

"On fait entre 10 et 12 tests par jour", informe Hassan Mahfoudi, l'un des biologistes. Altilabo a aussi fourni directement des médecins généralistes et des Ehpad pour permettre des prélèvements. Tout confondu, cela représente entre 20 et 30 tests quotidiens. Ces prélèvements par voie nasale sont ensuite envoyés dans un laboratoire sur Lyon pour un résultat sous 48 heures.

Altilabo va dupliquer ce système de son site de "Taulhac" à Monistrol-sur-Loire où le laboratoire dispose aussi d'un centre d'analyses. Le Conseil départemental a mis à disposition un parking en face du laboratoire, avenue du Général-Leclerc.

Qui est concerné par ces tests ?

Le fonctionnement sera le même qu'au Puy. Ces prélèvements sont réalisés auprès de patients en accord avec le médecin de ville. Il est inutile de s'y rendre de son propre chef. Chaque prélèvement se fait sur rendez-vous et après accord du médecin traitant. En cas de symptôme (fièvre, toux), il faut contacter son médecin, lequel pourra décider de ce test. Ce test s'adresse aux personnels de santé, des patients avec des signes cliniques ou de comorbidité : femmes enceintes, insuffisances rénales, greffés, traitement anti-cancéreux, diabétiques.

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Depuis vendredi, les gendarmes intensifient les contrôles de vitesse et d'attestation de déplacement dérogatoire en Haute-Loire.

"Je constate que vous faîtes beaucoup de contrôles. C'est la troisième fois aujourd'hui que je me fais contrôler. Mais vous avez raison, ça roule beaucoup", témoigne un automobiliste à un gendarme en brandissant son attestation et sa pièce d'identité.

Au fil des jours, les gendarmes relèvent une baisse des infractions et une hausse de la circulation en lien avec la reprise de certains salariés. "On doit savoir concilier la reprise de l'activité économique avec respect du confinement", insiste le préfet, Nicolas de Maistre, qui s'est rendu samedi matin sur un point de contrôle au Pertuis, et fera de même dans l'après-midi en zone police.

Les forces de l'ordre comptent intensifier les contrôles le week-end et poursuivre une présence continue en semaine. "Nos collègues des autoroutes nous font remonter une baisse de 90 % de fréquentation aux péages", fait savoir le colonel Jean-Pierre Rabasté, commandant du groupement de gendarmerie de la Haute-Loire.

Outre les attestations, les gendarmes se sont remis à faire des contrôles de vitesse, comme ce fut le cas vendredi sur la RN88 entre Monistrol et la Loire. "On avait allégé ces contrôles mais des comportements dangereux nous conduisent à refaire des contrôles de vitesse. Sur les bords de Loire, le matin, ça roule peu mais ça roule vite."

Colonel Jean-Pierre Rabasté

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Le centre de consultations de Monistrol-sur-Loire pour les patients potentiellement atteints du Covid-19 a débuté vendredi après-midi. Nous avons pu visiter l'aménagement quelques minutes avant l'ouverture.

Pour cette première permanence, un seul patient a été dirigé vers ce centre de consultations. Mais les médecins s'attendent à accueillir de plus en plus de malades possibles du Covid-19 la semaine prochaine.

Le but était justement de se rôder, de caler l'organisation de ce dispositif atypique pour tous les professionnels de santé.

Dans le grand gymnase du Mazel, seule la moitié est utilisée. Les visiteurs sont accueillis par deux bénévoles de la Croix-Rouge Française. Ils sont ensuite pris en charge par du personnel communal pour l'inscription.

Trois boxs pour les consultations

Puis une infirmière les installe dans l'un des trois boxes. Chaque box comprend un lit, une table et quelques papiers administratifs : une ordonnance type pour prodiguer du paracétamol et une fiche de surveillance à domicile. Un 4e box est réservé en cas d'hospitalisation urgente avec un lit et une bouteille d'oxygène. A ce moment-là, des ambulanciers privés sont sollicités pour venir chercher le patient et l'emmener à l'hôpital.

34 médecins et 20 infirmières volontaires

Au total, 34 médecins généralistes sont volontaires pour réaliser une permanence. A partir de lundi, les consultations seront possibles sept jours sur sept de 16 heures à 18 heures. Une vingtaine d'infirmières salariées ou libérales ont été sollicitées. Le planning est rempli jusqu'à la fin avril.

Aucun stock au gymnase

La mairie fait savoir que "le gymnase n'est pas un lieu de stockage de matériels et qu'aucun masque ou autre n'est stocké sur le site pour des raisons de sécurité". Histoire de ne pas tenter les voleurs.

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Préparé depuis plusieurs jours par la mairie de Monistrol-sur-Loire, le centre de consultations pour malades supposés du Covid-19 ouvrira officiellement vendredi au gymnase du Mazel. Mais son accès est très réglementé et passe obligatoirement par une prise de rendez-vous téléphonique.

Le centre de consultations de Monistrol-sur-Loire va ouvrir. Selon nos informations, il sera accessible à partir de vendredi, sur la tranche 16h-18h.

Un gymnase transformé en cabinet médical

Ce sera le premier centre détaché sur l'Est de la Haute-Loire alors que ceux de Langeac, Craponne-sur-Arzon et Brioude tournent déjà. Le gymnase du Mazel se transforme donc en cabinet médical XXL pour les prochaines semaines. Inutilisé depuis le confinement, l'équipement sportif a été équipé sommairement de chaises, tables et paravents. Une carpette protège le sol.

La mairie a bénéficié de plusieurs solidarités. Elle a récupéré des lits de l'ancien internat de filles du LEP. Des matelas d'occasion ont été fournis par une entreprise. Des tabliers et blouses ont été fournis par le collège public et les deux lycées, des entreprises ont aussi donné des gants, des lunettes de protection. Et une connexion internet a été amenée jusqu'au gymnase.

34 médecins généralistes volontaires

Suite à une réunion mardi entre des médecins, la préfecture et l'Agence régionale de santé, son ouverture a été décidée pour vendredi afin de se rôder. Le Dr Julien Peyrard, médecin généraliste à Monistrol, est le coordonnateur de cette opération qui dépasse le cadre géographique de Monistrol. Outre les patients monistroliens, on retrouvera tout le bassin de vie, Beauzac, Bas-en-Basset, Sainte-Sigolène, Saint-Didier-en-Velay, Aurec-sur-Loire, Pont-Salomon, Saint-Didier-en-Velay ou encore Montfaucon-en-Velay. Au total, 34 médecins sont volontaires pour se relayer et assurer cette permanence, à compter de ce vendredi 3 avril, puis tous les jours de la semaine, à partir de lundi 6 avril, toujours de 16 heures à 18 heures.

Un numéro unique : 04 71 04 33 33

Chaque patient sera préalablement passé par une prise de rendez-vous téléphonique au 04 71 04 33 33. En cas de symptômes (toux, fièvre, perte d'appétit ou d'odorat), il pourra être dirigé vers ce centre de consultations.

A l'arrivée du malade potentiel, la Croix-Rouge accueillera le patient. Une infirmière commencera l'examen puis le médecin auscultera le visiteur. Si une hospitalisation est nécessaire, une ambulance sera dépêchée sur place. Si les symptômes sont confirmés, l'ordonnance sera faxée à une pharmacie qui devrait livrer les médicaments à domicile.

Le gymnase peut accueillir jusqu'à trois médecins

"A l'heure actuelle, la situation est plutôt calme. On a en moyenne un patient par jour et par médecin pour lequel on a une suspicion de coronavirus. On débute maintenant pour se régler et ainsi mieux prévoir un afflux possible. Pour l'heure, ce sera un binôme infirmière-médecin chaque jour. Mais la configuration du gymnase doit permettre de montrer à deux voire trois binômes si besoin", indique le Dr Peyrard.

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