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Mercredi soir, le conseil municipal de Tence a balayé des sujets divers : piscine, compteurs connectés, présence médicale...

Piscine

Les entreprises pour construire la nouvelle piscine ont été choisies. Le montant des différents lots s’en tient à l’enveloppe prévisionnelle de 1,4 million d’euros, excluant les variantes d’une banquette supplémentaire et d’un espace jeux pour les adolescents "splash pad". « Ces options pourront toujours être envisagées par la suite si des financements sont trouvés » précise Pascal Rey. « On est dans le bon timing, dans les bons chiffres ». Brigitte Renaud signale toutefois : «Nous resterons vigilants jusqu’au bout. » 


Ecoles

La structure modulaire qui servait de salle de classe, installée devant l’école publique, va disparaître. « On n’en a plus l’utilité. L’heure est plutôt à la fermeture de classe alors qu’à l’époque, en août 2010, lorsque le module avait été acheté par la commune 31 600 euros HT, il fallait aménager une classe de plus ». La structure a trouvé acquéreur au prix de 12 000 euros. L’entreprise Linamar de Montfaucon-en-Velay la prend en l’état et se charge de l’enlèvement.

A la question posée par l’opposition de savoir si la rue, fermée par des grilles autour de cette structure modulaire jusqu’à présent, allait du coup être ouverte à nouveau à la circulation, Bernard Rechatin a précisé : « Rien ne presse, il faut voir. On va démonter un des deux grillages évidemment dans un premier temps. L’accès piéton sera possible. »

Toujours du côté des affaires scolaires, Valérie Defours a fait part des changements à la tête des deux écoles. A l'Ensemble Saint-Martin, Marie-Bénédicte Epalle succède à Aurélie Barthelémy. Au public, Séverine Voilliot devient directrice à la suite d'Audrey Verron.


Compteur électricité Linky et compteur d'eau

Le maire a informé que des pétitions contre la pose de compteur d’électricité Linky et de compteur d’eau de relève à distance lui avaient été remises en mairie, comme cela a été fait aussi au Chambon-sur-Lignon et Saint-Agrève. Elle a précisé sa position : « Pour les compteurs d’électricité, cela ne relève pas de notre compétence. Une étude du ministère de la Santé a été diligentée. J’attends son résultat le cas échéant pour me prononcer sur cette question. » Puis Brigitte Renaud a mis en exergue les avantages qui découleront de la pose des nouveaux compteurs d’eau : relevés facilités ne nécessitant plus l’emploi sur la durée d’un personnel affecté à cette tâche, fiabilité du système et suppression des fraudes « on connaît des exploitants qui trafiquent leur compteur et ne payent que 30 m3 d’eau ».


Cherche dentiste et médecin

Brigitte Renaud a fait le point sur la présence médicale et les inquiétudes pour l’avenir dans le contexte du départ de la Maison de santé du docteur Sautel qui s’installe à Saint-Jeures où il réside.

« On a reçu l’ensemble du corps médical tençois. Le débat a été très constructif. On est en recherche d’un médecin et d’un dentiste. Personne n’a vraiment la solution. Pour en avoir parlé à différents collègues maires, ce n’est pas simple. On compte sur le bouche-à-oreille. On est en zone de revitalisation rurale, cela donne des avantages fiscaux en particulier aux médecins qui voudraient s’installer ici. On a renouvelé nos annonces auprès des facultés notamment. En dernier recours, on passera par un chasseur de tête, mais cela coûte fort cher ! » Et de signaler encore ceci : « Le docteur Reynaud doit partir dans deux ans. Il nous propose de continuer à 30% en devant salarié de la commune. Ainsi il n’aurait pas les contraintes administratives. »


Entreprise Renon

A une question de l'opposition sur l'entreprise Renon, spécialisée dans le recyclage de plastique, installée à la zone du Fieu, en redressement judiciaire depuis mai, le maire a indiqué de ne pas être en mesure de donner des informations. "Les services de l'Etat ne m'autorisent pas à en parler. Je peux simplement vous dire qu'une entreprise de Montfaucon-en-Velay pourrait être intéressée pour la reprendre. Et que des emplois pourraient peut-être même être créés."

A une interrogation sur le respect des contraintes environnementales, Brigitte Renaud a affirmé qu'il n'y avait pas d'inquiétudes à avoir, les différents services de l'Etat, comme la commune, y veillant, l'entreprise Renon faisant le nécessaire.

Publié dans Haut-Lignon

Le conseil municipal de Tence, délocalisé au Village-Vacances de Costerousse jeudi soir, a balayé plusieurs sujets importants pour la vie de la commune.

Outre ceux évoqués dans les articles (ici et ici), on peut encore retenir le projet de vente de la chambre funéraire communale.

En l'occurence, le maire Brigitte Renaud répond à une demande formulée par l'entreprise Tence-Pompes funèbres, dont les gérants sont Jean-Claude Blanc et Fabrice Perrier. Le prix d'achat qui sera proposé est de 95 000 euros, prenant appui sur l'estimation des Domaines.

La vente de la chambre funéraire fait débat

Cette question n'a pas fait l'unanimité, suscitant des remarques de la part des élus de l'opposition et des demandes de précisions. Ainsi, après avoir eu connaissance que cette chambre funéraire ramène en gros 5 000 euros de loyer par an pour des frais oscillant entre 450 euros et 1 500 euros (ce dernier montant une fois tous les trois ans pour tenir compte de contrôles techniques obligatoires), David Salque-Pradier soulignait que le rapport était bon. Du coup, la vente de cet équipement qui remonte à une dizaine d'années, nécessite juste un rafraîchissement des peintures, pour lequel l'emprunt souscrit tire à sa fin, ne lui paraît pas judicieux.

D'autres pistes pour faire du cash ?

"Se séparer de la chambre funéraire municipale simplement pour faire du cash, dans un contexte où les taux d'intérêt des emprunts sont actuellement bas, ne me semble pas une bonne affaire."

"Quant à se séparer de biens communaux, pourquoi ne pas plutôt regarder du côté d'immeubles appartenant à la commune avec des logements, dont trois sont actuellement inoccupés ?" suggérait Laure Souvignet.

Brigitte Renaud rétorquait : "Il n'y a pas de volonté municipale de se séparer de ses biens mais cette proposition répond à une opportunité née de la demande de l'entreprise de pompes-funèbres tençoise, qui pourrait très bien décider de ne pas donner suite et construire sa propre chambre funéraire."

Des dégradations à répétition préoccupantes

Bernard Rechatin s'est fait l'écho d'un ras-le-bol. Durant trois week-ends de mai, des actes de vandalisme ont été constatés sur des bâtiments publics, du mobilier urbain. "On a tagué la croix de la Chapelle des Pénitents, les bancs... On a, à nouveau, endommagé la statue... On a fait des tags sur le stabilisé... Des vitres du gymnase ont été cassées... Les installations des WC sur le parking de la maison de santé ont été explosées... Au bas mot, on en est à 6 000-7 000 euros de casse. Certes, ce ne sont que des gamins, mais c'est très préoccupant. Sur un plan financier, tant qu'on n'aura pas de tiers mis en cause, la commune devra payer !"

Des caméras de vidéo-protection ?

Brigitte Renaud fait part de la solution préconisée par la gendarmerie : l'installation de caméras de vidéo-protection. Outre le coût conséquent de la quinzaine de caméras déployables (un investissement certes subventionnable mais in fine payé par le contribuable), cette possibilité n'a pas recueilli l'assentiment d'une bonne partie des conseillers municipaux et du maire aux motifs suivants : "On ne fera que déplacer le problème. Les incivilités se feront dans un secteur où les caméras ne filmeront pas." "On se situe plutôt sur une question de civisme. Il faut inviter les habitants à signaler les faits lorsqu'ils en sont témoins." "Il peut être utile à cet égard de rappeler le coût pour la collectivité, donc pour nos impôts, de ces dégradations volontaires."

Quant à demander aux gendarmes d'être davantage présents la nuit, le maire est sans illusion : "Ils sont à la ramasse, avec un seul équipage qui tourne sur un territoire aussi vaste, que voulez-vous qu'ils fassent..."

Publié dans Haut-Lignon

Jeudi soir, il flottait comme un air de vacances à l'issue du conseil municipal, à l'heure de la visite par les élus des installations du Village-vacances de Costerousse.

En effet, exceptionnellement, la séance avait pris pour cadre la salle de réunion de la structure, à l'invitation du directeur François Guillemet qui rappelait aux élus : "Vous êtes ici chez vous." En effet, l'équipement est la propriété de la commune qui a entrepris dernièrement des travaux de rénovation indispensables au bon déroulement de la saison qui s'ouvre.

L'occasion de signaler que le bar et le restaurant sont, d'ailleurs, accessibles à tout le monde, pas uniquement aux vacanciers qui y séjournent.

En début de conseil, Brigitte Renaud laissait la parole à François Guillemet pour qu'il détaille les avantages de la conclusion d'un partenariat entre Tence et les Villages-vacances. Cette convention, si elle est validée lors du prochain conseil municipal le 10 juilllet, permettra aux habitants de Tence de bénéficier de remises spécifiques lorsqu'ils séjourneront dans un des villages-vacances du groupe. En période de vacances scolaires, la ristourne sera de 5%, et elle atteindra 10% pour les séjours en période scolaire.

Publié dans Haut-Lignon

Le village vacances de Costerousse est propriété de la commune de Tence. Cet équipement important de l'économie touristique du territoire nécessite des travaux d'un montant global de 3 millions d'euros pour sa rénovation. Une première tranche de 300 000 euros va démarrer.

Ces travaux seront effectués par étapes. Une première tranche a été actée au dernier conseil municipal pour un montant de 300 000 euros.

Ce projet concerne la reprise des terrasses bois des chalets bois pour un coût prévisionnel de 35 000 euros et la réfection de la toiture du pavillon communautaire (920 m2) pour 200 000 euros. S'y ajoutent 15 000 euros d'honoraires. Soit un montant TTC de 300 000 euros.

Une subvention de 50 000 euros va être sollicitée auprès de la Région.

L’annuité complétant le financement de cette opération sera répercutée sur le loyer du village de vacances. Une inquiétude a toutefois été exprimée à cet égard par le maire, Brigitte Renaud. "Nous n'avons toujours pas reçu de réponse du village-vacances au sujet du versement de ces annuités. Il semblerait que ces annuités ne pourraient ne nous être versées que dans deux, trois, voire quatre ans. Pour autant, il faut engager ces travaux rapidement de façon à ce qu'ils soient terminés pour le démarrage de la saison. Il y a déjà de nombreuses réservations pour juin et juillet. On n'a pas le choix. On prend le risque de faire ces travaux. Le village vacances est important pour l'économie de la commune."

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Le vote du budget a été l'occasion, lors du conseil municipal de Tence lundi soir, d'évoquer le projet de réfection de la piscine, un équipement indispensable devenu obsolète.

Pour des raisons pratiques liées aux formalités de demandes de subventions, un montant prévisionnel de 1,9 million d'euros TTC pour la piscine a été inscrit au budget 2017 de la commune de Tence. Dans les faits toutefois, seule l'étude devrait être effective sur le présent exercice. Les travaux ne devraient pas démarrer avant 2018.

Un caractère d'urgence

La réhabilitation de cet équipement d'un intérêt évident pour les populations locales, les scolaires tout particulièrement, ainsi que les touristes, ne semble pas souffrir de contestation. "Il y a un caractère d'urgence", convient Brigitte Renaud, le maire. Tandis que Pascal Rey précise : "C'est un élément structurant qui date de 1972. On atteint des coûts de fonctionnement hors normes. Elle perd comme un panier percé. Si on ne fait pas quelque chose rapidement, on est bon pour remplir les bassins de terre et y planter des arbres."

Pour construire cette "piscine de plein air plutôt ludique", le plan prévisionnel de financement, établi en se basant sur un devis de 2011 réévalué, table sur 1,9 million d'euros TTC, escomptant 500 000 euros de subventions de la Région, 400 000 euros du Département, 100 000 euros de l'Etat, 160 000 euros de fonds de concours de la communauté de communes.

De l'eau dans le gaz communautaire

La délibération a donné lieu à des échanges soutenus.

Cet équipement restera municipal, alors que Brigitte Renaud aurait souhaité qu'il puisse être communautaire. Le maire de Tence a ainsi signifié : "Je n'ai pas senti de solidarité de la part des élus communautaires. Il y a six ans, c'était pareil. Qu'est-ce que la commune de Tence peut faire face à des réactions pareilles ? J'espère bien que d'ici deux ou trois ans, nous aurons fusionné avec une autre communauté de communes. En attendant, je vous propose de prendre un risque et de lancer ce projet."

Julien Melin, élu tençois, répond alors en sa qualité de président de la communauté de communes du Haut-Lignon : "La communauté de communes fait des choix. Les élus privilégient l'économie. Je rappelle que notre engagement pour les zones d'activités a un coût de 3 millions d'euros."

Brigitte Renaud rétorque : "L'esprit communautaire, on ne l'a pas. Pas plus hier qu'aujourd'hui. C'est vraiment dommage de ne pas fonctionner comme nos voisins qui avancent ensemble sur de beaux projets." Julien Melin souffle : "Mais nos voisins sont très, très riches..."

Brigitte Renaud signale que son propos ne fait pas uniquement référence à la communauté de communes de Montfaucon mais aussi aux Sucs, au Mézenc... Julien Melin lance : "Le Mézenc a vécu sous perfusion grâce à Gérard Roche. Nous, nous avons Laurent Wauquiez maintenant."

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Un nouveau visage parmi le personnel de la commune de Tence.

Sandrine Triolaire a été recrutée par la commune. Elle remplace Amélie Ducreux qui a quitté le poste qu'elle occupait depuis décembre 2012 pour travailler dans l'entreprise Voyage Jaccon.

Sandrine Triolaire était jusqu'alors secrétaire de mairie à Chamalières-sur-Loire. A 41 ans, habitant Retournac, cette rédactrice territoriale souhaitait "évoluer et rejoindre une commune plus grande, tout en gardant cette polyvalence caractéristique des communes rurales."

Ses fonctions l'amèneront à prendre charge des tâches à l'état-civil ainsi qu'à la gestion du personnel.

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Le conseil municipal de Tence, réuni mardi soir, a balayé des sujets variés.

Plan local d'urbanisme
La révision du PLU (plan local d'urbanisme) s'achève. Démarré en 2008, elle a été laborieuse : "on nous a mis des embûches" signale le maire Brigitte Renaud. In fine, l'imposant dossier dessine les contours de l'urbanisation sur le territoire des prochaines années, en définissant des zones où l'urbanisation est envisageable et celles où elle ne l'est pas ou plus.
On retiendra deux chiffres. 12 hectares sont devenus contructibles tandis que 52 hectares sont passés en zone non-constructible.

Cimetière
Un nouveau colombarium, (un lieu où sont déposées dans des niches les urnes cinéraires), va être aménagé. Le premier est plein. En granit rose de Bretagne, il sera réalisé par l'entreprise Sarda de Grazac. Il permettra d'accueillir 40 urnes réparties dans 10 casiers de 4 pièces.

Des cessions
Plusieurs cessions du domaine public ont été actées. Elles intéressent : M.Mme Laurent Rivière à Solignac pour un chemin rural et acquisition foncière; M.Mme Antoine Rivière à Solignac pour un chemin rural; M.Mme Michel Delolme à Réouze pour un chemin rural; la SCI Freydier à Paulhac pour un chemin rural; Daniel Vacher aux Mazeaux pour une cession de voie publique; M.Mme Jean-François Rey, place du Chatiague, pour une cession d'une parcelle du domaine public.

A signaler encore la régularisation et acquisition de parcelles sur le secteur "Les prés du cimetière" pour lesquelles un nouveau document d'arpentage est nécessaire. Ces acquisitions s'inscrivent dans l'aménagement de l'aire de covoiturage route de Saint-Etienne.


La lutte contre la renouée du Japon 
Cette plante invasive est présente sur de la terre de remblais rapportée sur le site de l'aire de covoiturage. Introduite en Europe au début du 19ème siècle pour ses qualités esthétiques indéniables, la renouée a pris la poudre d'escampette et s’est vite échappée des jardins, elle a d’abord gagné des espaces en friche, puis colonisé les bords de routes et les berges des cours d’eau. Elle constitue aujourd’hui une menace dans le monde entier pour la biodiversité.
La solution pour "la traiter" retenue ici semble passer par l'utilisation d'un herbicide, un désherbant chimique, qui serait compatible avec les contraintes liées à la proximité de cours d'eau. La solution signalée par Jacqueline Decultis, plus patiente mais respectueuse de l'environnement, qui consiste à faucher plusieurs fois par an, puis à arracher les rhizomes, les broyer, n'a pas semblé retenir l'intérêt des élus.

Publié dans Haut-Lignon