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Lundi soir, les élus tençois ont choisi le cabinet d'architecte qui sera amené à prendre la maîtrise d'oeuvre et dessiner la future piscine de la Lionchère. L'ouverture est programmée pour 2019.

Une enveloppe de 1,6 million d'euros a été donnée aux candidats de la maîtrise d'oeuvre. Onze architectes ont présenté un dossier, quatre ont été plus particulièrement étudiés. Alors qu'Atlas Architectes et Magalie Blachier semblaient se tenir dans un mouchoir de poche, le groupe de travail a in fine préféré retenir la candidature de Magalie Blachier. Le conseil municipal a validé cette orientation.

Cette architecte lyonnaise est accompagnée de GBA économie pour le suivi des travaux et BERIM, un bureau d'études, pour un montant de 152 700 euros alors que le prévisionnel tablait sur une dépense de 200 000 euros.

"Les premières esquisses de la nouvelle piscine sont attendues pour octobre-novembre", annonce Pascal Rey, conseiller municipal chargé de ce dossier.

67 % de subventions

Dans le détail de l'investissement, il faut tabler sur 400 000 euros pour les bassins (une proposition en inox a été faite), 250 000 euros pour les traitements de l'eau, 150 000 euros pour les aménagements extérieurs et 400 000 euros pour les aménagements intérieurs.

Des aides publiques sont déjà promises pour 67 % de la dépense : 450 000 euros de la Région, 190 000 euros du Département en plus de l'ingénierie gratuite (estimée à 50 000 euros), 270 000 euros de l'Etat et 160 000 euros de la communauté de communes.

Actuellement deux bassins et une pataugeoire

La piscine actuelle, composée d'une pataugeoire, d'un petit bassin (0,70 à 1,30 m) et d'un grand bassin (1,80 de profondeur), est âgée d'une quarantaine d'années et présente de sérieux signes de faiblesse, notamment des fissures. Elle enregistre environ 14 000 entrées par an. La nouvelle piscine devrait être livrée en 2019.

Pas de piscine couverte

"On peut regretter qu'il n'y ait pas de projet intercommunal. Cela aurait pu permettre d'avoir une piscine couverte", estime Bernard Gouit, conseiller d'opposition. "Les maires du Haut-Lignon n'y sont pas favorables. Je n'ai pas réussi à les convaincre", regrette également Brigitte Renaud, le maire. Julien Melin, adjoint et président du Haut-Lignon, apporte son regard : "Si on prend la compétence, cela veut dire prendre en charge toutes les piscines. Il y en a deux au Chambon. Une piscine couverte engendre des frais de fonctionnement et c'est ça qui nous mettrait dans le rouge."

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L'association Fox Box et l'auto-école Chastagner de Tence proposent à trois jeunes de 16 à 18 ans une aide de 500 euros pour financer le permis de conduire. En contrepartie, les boursiers devront donner 100 heures de leur temps cet été pour vendre des glaces à la piscine.

"On est parti d'un constat simple : aujourd'hui, le permis de conduire est indispensable pour l'emploi ou la formation. Mais les jeunes et leurs familles n'ont pas toujours les moyens financiers nécessaires", estime Yann Perrin, du club des jeunes.

12 h 30 de conduites sont financées

De ce fait, l'association s'est mise en tête de soutenir trois jeunes âgés de 16 à 18 ans par l'intermédiaire d'une bourse "permis de conduire". Pour ce faire, Fox Box s'est rapproché de Cédric Chastagner, moniteur d'auto-école à Tence, pour nouer un partenariat. L'association apporte une aide de 440 euros et le moniteur offre un bon de 60 euros, correspondant à 1 h 30 de conduite. Au total, la bourse va permettre de financer 12 h 30 de conduite par jeune en sachant que le tarif moyen d'un permis est de 1 200 euros.

Le job : vendre des glaces à la piscine

En contrepartie, l'association des jeunes propose un job d'été pour trois candidats : il s'agira de passer 100 heures au cours de l'été pour vendre des glaces à la piscine de Tence.

Comment participer

Pour participer à la "bourse au permis", il faut être âgé de 16 à 18 ans, être inscrit ou s'inscrire à l'Auto-école de Tence.

Pour candidater, envoyez votre CV et une lettre de motivation avant le 15 juin par e-mail (association.the.fox.box@hotmail.com). Après réception, l'association vous convoquera pour un entretien afin de tester les motivations.

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Le vote du budget a été l'occasion, lors du conseil municipal de Tence lundi soir, d'évoquer le projet de réfection de la piscine, un équipement indispensable devenu obsolète.

Pour des raisons pratiques liées aux formalités de demandes de subventions, un montant prévisionnel de 1,9 million d'euros TTC pour la piscine a été inscrit au budget 2017 de la commune de Tence. Dans les faits toutefois, seule l'étude devrait être effective sur le présent exercice. Les travaux ne devraient pas démarrer avant 2018.

Un caractère d'urgence

La réhabilitation de cet équipement d'un intérêt évident pour les populations locales, les scolaires tout particulièrement, ainsi que les touristes, ne semble pas souffrir de contestation. "Il y a un caractère d'urgence", convient Brigitte Renaud, le maire. Tandis que Pascal Rey précise : "C'est un élément structurant qui date de 1972. On atteint des coûts de fonctionnement hors normes. Elle perd comme un panier percé. Si on ne fait pas quelque chose rapidement, on est bon pour remplir les bassins de terre et y planter des arbres."

Pour construire cette "piscine de plein air plutôt ludique", le plan prévisionnel de financement, établi en se basant sur un devis de 2011 réévalué, table sur 1,9 million d'euros TTC, escomptant 500 000 euros de subventions de la Région, 400 000 euros du Département, 100 000 euros de l'Etat, 160 000 euros de fonds de concours de la communauté de communes.

De l'eau dans le gaz communautaire

La délibération a donné lieu à des échanges soutenus.

Cet équipement restera municipal, alors que Brigitte Renaud aurait souhaité qu'il puisse être communautaire. Le maire de Tence a ainsi signifié : "Je n'ai pas senti de solidarité de la part des élus communautaires. Il y a six ans, c'était pareil. Qu'est-ce que la commune de Tence peut faire face à des réactions pareilles ? J'espère bien que d'ici deux ou trois ans, nous aurons fusionné avec une autre communauté de communes. En attendant, je vous propose de prendre un risque et de lancer ce projet."

Julien Melin, élu tençois, répond alors en sa qualité de président de la communauté de communes du Haut-Lignon : "La communauté de communes fait des choix. Les élus privilégient l'économie. Je rappelle que notre engagement pour les zones d'activités a un coût de 3 millions d'euros."

Brigitte Renaud rétorque : "L'esprit communautaire, on ne l'a pas. Pas plus hier qu'aujourd'hui. C'est vraiment dommage de ne pas fonctionner comme nos voisins qui avancent ensemble sur de beaux projets." Julien Melin souffle : "Mais nos voisins sont très, très riches..."

Brigitte Renaud signale que son propos ne fait pas uniquement référence à la communauté de communes de Montfaucon mais aussi aux Sucs, au Mézenc... Julien Melin lance : "Le Mézenc a vécu sous perfusion grâce à Gérard Roche. Nous, nous avons Laurent Wauquiez maintenant."

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