jeudi, 09 juin 2016 11:29

Tence : ce qu'il faut retenir du conseil municipal

La renouée du Japon dans la terre de remblais pour le futur site de covoiturage|| La renouée du Japon dans la terre de remblais pour le futur site de covoiturage|| Photo La Commère 43||
Le conseil municipal de Tence, réuni mardi soir, a balayé des sujets variés.

Plan local d'urbanisme
La révision du PLU (plan local d'urbanisme) s'achève. Démarré en 2008, elle a été laborieuse : "on nous a mis des embûches" signale le maire Brigitte Renaud. In fine, l'imposant dossier dessine les contours de l'urbanisation sur le territoire des prochaines années, en définissant des zones où l'urbanisation est envisageable et celles où elle ne l'est pas ou plus.
On retiendra deux chiffres. 12 hectares sont devenus contructibles tandis que 52 hectares sont passés en zone non-constructible.

Cimetière
Un nouveau colombarium, (un lieu où sont déposées dans des niches les urnes cinéraires), va être aménagé. Le premier est plein. En granit rose de Bretagne, il sera réalisé par l'entreprise Sarda de Grazac. Il permettra d'accueillir 40 urnes réparties dans 10 casiers de 4 pièces.

Des cessions
Plusieurs cessions du domaine public ont été actées. Elles intéressent : M.Mme Laurent Rivière à Solignac pour un chemin rural et acquisition foncière; M.Mme Antoine Rivière à Solignac pour un chemin rural; M.Mme Michel Delolme à Réouze pour un chemin rural; la SCI Freydier à Paulhac pour un chemin rural; Daniel Vacher aux Mazeaux pour une cession de voie publique; M.Mme Jean-François Rey, place du Chatiague, pour une cession d'une parcelle du domaine public.

A signaler encore la régularisation et acquisition de parcelles sur le secteur "Les prés du cimetière" pour lesquelles un nouveau document d'arpentage est nécessaire. Ces acquisitions s'inscrivent dans l'aménagement de l'aire de covoiturage route de Saint-Etienne.


La lutte contre la renouée du Japon 
Cette plante invasive est présente sur de la terre de remblais rapportée sur le site de l'aire de covoiturage. Introduite en Europe au début du 19ème siècle pour ses qualités esthétiques indéniables, la renouée a pris la poudre d'escampette et s’est vite échappée des jardins, elle a d’abord gagné des espaces en friche, puis colonisé les bords de routes et les berges des cours d’eau. Elle constitue aujourd’hui une menace dans le monde entier pour la biodiversité.
La solution pour "la traiter" retenue ici semble passer par l'utilisation d'un herbicide, un désherbant chimique, qui serait compatible avec les contraintes liées à la proximité de cours d'eau. La solution signalée par Jacqueline Decultis, plus patiente mais respectueuse de l'environnement, qui consiste à faucher plusieurs fois par an, puis à arracher les rhizomes, les broyer, n'a pas semblé retenir l'intérêt des élus.

Dernière modification le jeudi, 09 juin 2016 12:31

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