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Le conseil municipal de Monistrol-sur-Loire a franchi jeudi soir une nouvelle étape dans la révision de son Plan Local d'Urbanisme. Après quatre années de concertation, les élus ont arrêté un projet qui doit encore passer l'enquête publique en janvier 2023 avant son approbation définitive au printemps 2023.

Le contexte communal a très largement évolué depuis 2004 et l'approbation dernier Plan Local d'Urbanisme, ce document qui régit les règles en terme de constructions et d'aménagement publics et privés.

Dans son bilan de la concertation, on peut lire que "les zones constructibles du PLU de 2004 ont été globalement urbanisées". L'extension urbaine a créé une pression foncière sur les terres agricoles. Si la hausse de la population s'est ralentie, elle continue de progresser régulièrement avec un vieillissement démographique.

Des problèmes de circulation

Du côté du foncier, la pression foncière a entraîné des coûts jugés "trop élevés pour les primo-accédants". Des problèmes de mobilités sont observés aux heures de pointes avec "un fonctionnement en entonnoir vers le centre et essentiellement générés par les transports vers les établissements scolaires".

L'analyse fait ressortir que "des friches et des dents creuses pourraient être valorisées".

Etre moins gourmand en hectares

Monistrol, deuxième commune de Haute-Loire avec 9200 habitants, a consommé en moyenne 6,36 hectares par an sur les dix dernières années. L'objectif est de baisser cette consommation à 3,70 hectares. Et en 2050, la règle promise sera le zéro artificialisation. La révision du PLU doit permettre de contribuer à accueillir de nouvelles populations : 270 logements pour maintenir l'offre et 590 autres pour accompagner la croissance démographique.

Les habitants du Moulin à Vent suivent de près ce projet

Sur ce projet d'arrêt de PLU et le bilan de concertation, quatre élus de l'opposition ont voté contre, un s'est abstenu, un autre a voté pour. Jeudi soir, au moment de la présentation en conseil municipal, délocalisé pour l'occasion à la Capitelle pour permettre l'accueil du public, on retrouvait de nombreux riverains de la Souchonne et du quartier du Moulin à Vent. "On ne comprend pas vos solutions, expliquez les contraintes", a réagi un riverain. "Ce sont des orientations, pas des études opérationnelles", assure Sandrine Chaussinand, l'adjointe à l'urbanisme. Pour Luc Jamon, de la majorité, la solution du développement urbanistique et de la fluidification des trafics tient dans la demande formulée de créer un demi-échangeur sur la RN88 pour desservir la montée du Prince et le lycée Notre-Dame-du-Château.

Publié dans Monistrol et environs

Après avoir disposé d’un Plan d’occupation des sols (POS), la commune de Bas-en-Basset va créer un Plan local d’urbanisme (PLU) pour encadrer le développement des constructions et l’aménagement urbain, limitant les zones constructibles.

En 1968, la commune comptait 2 280 habitants. A raison d’une croissance annuelle continue de 1,24 % par an, la population est montée à 3 350 habitants en 1999. La croissance est passée à près de 2 % par an, atteignant ainsi 4 300 habitants au dernier recensement.

Les prévisions tablent sur une croissance de 1,48 % par an dans les dix prochaines années pour grimper à 5 200 Bassois en 2025.

Le nombre de constructions neuves pourrait être de 655 par an sur la période 2011-2025, soit une moyenne de 45 chaque année. Un rythme jugé modéré.

Une moyenne de 714 m2 de terrain par construction

Pour maîtriser l’étalement urbain, la collectivité bassoise va se doter d’un nouvel outil, à savoir le PLU. Le potentiel constructible va être drastiquement revu à la baisse, passant de 115 à 55 hectares, avec une moyenne de 714 m2 de terrain pour chaque nouveau logement. « Ce sont surtout les hameaux qui seront impactés », reconnaît le maire Gilles David alors qu’une enquête publique sera lancée le 1er mars pour une période d’un mois.

Développer la zone de la gare

Le PLU veut encourager le développement des activités industrielles et artisanales, en priorité sur la rive droite de la Loire. Ce choix tient compte de la proximité de la RN88 et l’absence de contrainte liée à la traversée du pont de la Loire. Cela se traduira par l’extension de la zone de la gare pour permettre aux entreprises actuelles de s’agrandir

Publié dans Monistrol et environs
Le conseil municipal de Tence, réuni mardi soir, a balayé des sujets variés.

Plan local d'urbanisme
La révision du PLU (plan local d'urbanisme) s'achève. Démarré en 2008, elle a été laborieuse : "on nous a mis des embûches" signale le maire Brigitte Renaud. In fine, l'imposant dossier dessine les contours de l'urbanisation sur le territoire des prochaines années, en définissant des zones où l'urbanisation est envisageable et celles où elle ne l'est pas ou plus.
On retiendra deux chiffres. 12 hectares sont devenus contructibles tandis que 52 hectares sont passés en zone non-constructible.

Cimetière
Un nouveau colombarium, (un lieu où sont déposées dans des niches les urnes cinéraires), va être aménagé. Le premier est plein. En granit rose de Bretagne, il sera réalisé par l'entreprise Sarda de Grazac. Il permettra d'accueillir 40 urnes réparties dans 10 casiers de 4 pièces.

Des cessions
Plusieurs cessions du domaine public ont été actées. Elles intéressent : M.Mme Laurent Rivière à Solignac pour un chemin rural et acquisition foncière; M.Mme Antoine Rivière à Solignac pour un chemin rural; M.Mme Michel Delolme à Réouze pour un chemin rural; la SCI Freydier à Paulhac pour un chemin rural; Daniel Vacher aux Mazeaux pour une cession de voie publique; M.Mme Jean-François Rey, place du Chatiague, pour une cession d'une parcelle du domaine public.

A signaler encore la régularisation et acquisition de parcelles sur le secteur "Les prés du cimetière" pour lesquelles un nouveau document d'arpentage est nécessaire. Ces acquisitions s'inscrivent dans l'aménagement de l'aire de covoiturage route de Saint-Etienne.


La lutte contre la renouée du Japon 
Cette plante invasive est présente sur de la terre de remblais rapportée sur le site de l'aire de covoiturage. Introduite en Europe au début du 19ème siècle pour ses qualités esthétiques indéniables, la renouée a pris la poudre d'escampette et s’est vite échappée des jardins, elle a d’abord gagné des espaces en friche, puis colonisé les bords de routes et les berges des cours d’eau. Elle constitue aujourd’hui une menace dans le monde entier pour la biodiversité.
La solution pour "la traiter" retenue ici semble passer par l'utilisation d'un herbicide, un désherbant chimique, qui serait compatible avec les contraintes liées à la proximité de cours d'eau. La solution signalée par Jacqueline Decultis, plus patiente mais respectueuse de l'environnement, qui consiste à faucher plusieurs fois par an, puis à arracher les rhizomes, les broyer, n'a pas semblé retenir l'intérêt des élus.

Publié dans Haut-Lignon