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samedi, 16 novembre 2019 00:10

Bas-en-Basset : commune vend gendarmerie

Les élus de Bas-en-Basset anticipent le départ des gendarmes vers leur nouvelle caserne au printemps 2020 et mettent en vente la caserne. La commune ne manque pas de candidats.

Située entre le magasin Colruyt et le stade de foot à Bas-en-Basset, au "Pré du Milieu", la caserne de la gendarmerie nationale sera bientôt vidée de ses militaires. Au printemps 2020, les militaires vont déménager dans leur nouveau lieu de vie avec leurs collègues de Monistrol.

Construits en 1975 sur un terrain de 2 900 m2, les bâtiments actuels vont être mis en vente par la mairie, propriétaire des biens. Pour la commune, maintenir ces locaux en bon état de fonctionnement nécessiterait de grands frais.

Une estimation de 320 000 euros

La commune veut vendre mais pas à n'importe quel prix et à n'importe quelles conditions. Les élus veulent avoir leur mot à dire sur la destination. Estimé à 320 000 euros par les Domaines, le futur acquéreur devra présenter son projet à la mairie. "Le projet doit profiter aux Bassois et à l'intérêt général", prévient le premier adjoint Bernard Chapuis. "Le prix ne sera pas le seul critère. ça comptera pour moitié mais le reste concernera le critère environnemental, la capacité financière et le projet présenté", ajoute le maire Gilles David.

Un prix négociable en fonction du projet

La mairie se dit prête à baisser le prix jusqu'à 250 000 euros si le projet semble valoir le coup. Et des contacts sérieux ont été pris. Une quinzaine de visites ont été réalisées et un porteur de projet semble tenir la corde. "Ce serait bien d'avoir de la mixité avec des logements pour seniors ou sociaux et du service à la personne. Ce qui est sûr, c'est qu'il faudra démolir les bâtiments actuels après les avoir désamianté. Ça aura un coût pour le porteur de projet. Au bas mot, ce sont 2 millions d'euros d'investissements à prévoir", développe Bernard Chapuis.

Les élus ont approuvé cette proposition à l'exception de Rémi Defours qui a voté contre.

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La Foire aux ânes attend 800 forains lundi 11 novembre à Bas-en-Basset. Une foire gastronomique commencera dimanche 10 novembre au gymnase.

Qui dit 11 novembre dit Foire aux ânes à Bas-en-Basset. La commune est inondée chaque année en ce jour férié de forains et de visiteurs. Sur le calendrier catholique, c'est la saint Martin, protecteur... des ânes.

La foire de Bas existerait depuis 1265 exactement et était axée à ses débuts exclusivement sur la vente d'ânes. Cet animal était plébiscité dans les fermes qui ne pouvaient assumer l'entretien d'un cheval. Le mulet servait pour les tâches quotidiennes. Aujourd'hui, les ânes restent rares mais on retrouve encore une foire aux animaux, du matériel agricole, des vêtements, des objets en tous genres.

Au total, 800 stands sont installés pour la journée.

Une foire gastronomique dimanche et lundi

Pour mettre en appétit, chaque année, la veille du 11 novembre, une foire gastronomique lance les festivités au gymnase. Et cette année, cela tombe un dimanche. Cinquante producteurs et exposants vous attendent : fromages, charcuterie, foie gras, lentilles, escargots, bisons, vins de différents cépages, champagne, mais aussi miel, macarons, pâtes de fruits, huile d'olive, etc. Parmi les nouveautés, on annonce de l'andouille de Charlieu, de la spiruline d'Ardèche, des infusions, des fleurs comestibles, des plantes sauvages et du savon au lait de chèvre. Le magasin Danilo de Monistrol proposera des démonstrations culinaires.

La foire gastronomique est ouverte dimanche de 10 heures à 20 heures et dimanche de 8 heures à 17 heures.

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La récurrence de dégâts causés par les sangliers sur les cultures a conduit le préfet de la Haute-Loire à mettre en oeuvre des mesures administratives de régulation sur les secteurs les plus impactés, dont notamment des tirs de nuit sur la commune de Bas-en-Basset qui a connu des dégâts début septembre et qui a été classée « sensible » à ce titre.

Ces actions, encadrées par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, ont conduit à tuer des sangliers à proximité notamment de cultures de maïs.

En complément, des actions de chasse opérées par les associations communales de chasse agréées (ACCA) de Bas-en-Basset et de Monistrol-sur-Loire, ont conduit à tuer plus d’une vingtaine d’animaux.

"Il est nécessaire que les chasseurs maintiennent une pression de chasse suffisante pour abaisser le niveau de population de sangliers à un niveau acceptable au regard des dégâts", insiste la préfecture dans un communiqué.

Dans ce contexte, l’arrêté annuel d’ouverture et de clôture de la chasse dans le département prévoit désormais l’exercice de la chasse du sanglier jusqu’au 29 février 2020, y compris par temps de neige, "et il convient que les chasseurs puissent mobiliser les différentes possibilités données par la réglementation, pour aboutir à cet objectif de réduction des dégâts".

"Au vu de l’état actuel des populations de sangliers et des dégâts occasionnés aux cultures, il n’est pas exclu que d’autres actions administratives de régulation soient conduites sur les secteurs où les ACCA locales n’arriveraient pas elles-mêmes à juguler des situations de dégâts trop importants."

 

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Vendredi après-midi, Gilles David, le maire de Bas-en-Basset, a présenté au public le papier peint panoramique « Ruines de Rome » extrait de la maison Girard aujourd'hui détruite. Ce sauvetage patrimonial d'une oeuvre singulière, datée des années 1800-1810, n'est pas banal.

Laissons à Christine Hacques, sous-préfète d’Yssingeaux, le soin de raconter avec malice et un joli sens du récit, l'histoire de ce sauvetage au long cours.


25 ans de péripéties administratives

"Il n’est pas si fréquent que des papiers peints offrent l’occasion de se réjouir autant. D’abord de se réjouir d’avoir ainsi, à portée de main, un aussi joli concentré de 25 ans de péripéties administratives. Ce dossier mériterait à lui seul un classement, au titre du patrimoine ethnologique des va-et-vient décisionnels dont notre pays a le délicieux secret."


La maison a failli être démolie en 2009

"C’est en effet en 1992 qu’à l’issue d’une tournée provinciale qui le voyait rentrer bredouille à Paris, un inspecteur général du ministère de la Culture, passa à Bas-en-Basset : le sort de la maison Girard en fut scellé, ses façades, ses toitures et ses papiers peints furent inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Frappée d’alignement par la municipalité de l’époque, pour des raisons de sécurité routière, la maison faillit être démolie en 2009."


Un peu d'archéologie administrative

"En se livrant à un peu d’archéologie administrative, on tombe sur des échanges de courriers savoureux entre le ministère de la Culture et le maire, discutant de la hiérarchie des intérêts entre la vie humaine et la conservation du patrimoine. Comme si là était le débat… et c’est en cela que ce dossier est remarquable, car il incarne la manière dont, parfois, nous nous trompons tous d’enjeux, à force de vouloir avoir raison seul."


Le don des papier peints à la commune

"La toiture de la maison Girard menaçait ruine dès 2011, et les propriétaires ne pouvaient réaliser les travaux faute d’accord entre indivisaires. Le salut vint d’un des propriétaires, Monsieur Bardot-Girard, qui en 2016 pris la généreuse initiative de faire don des papiers peints à la commune."

Par une sorte de miracle dont seule notre vie publique a le secret, la toiture et les façades qui n’avaient pas d’intérêt patrimonial mais qui avaient pourtant été ramenées comme trophée par notre inspecteur général 25 ans avant, furent soudainement déclassées : débarrassé de sa gangue banale, le précieux bijou qu’est la tapisserie intérieure accéda alors, enfin, à son vrai statut d’objet protégé."


Des mécènes publics et privé

"La dépose, la remise en état et la mise sur châssis de l’œuvre, en 2017 et 2018, furent rendues possible grâce à l’intervention conjointe de l’État, du Conseil départemental, de la Fondation pour la Sauvegarde de l’art français et de la Fondation Michelin, qui pour la modique somme de 35 000 €, apportèrent la plus jolie des conclusions à ce roman feuilleton administrativo-patrimonial : la tapisserie était sauvée, et la maison fut démolie."


Un soldat inconnu de l'art et un maire avisé

"Et voici donc notre deuxième motif de réjouissance : nous pouvons aujourd’hui admirer ces Ruines de Rome de papier, nées entre 1800 et 1810 et arrivées jusqu’à nous malgré leur immense fragilité, sans que nous en connaissions l’auteur. Nous rendons donc aujourd’hui hommage à une sorte de soldat inconnu de l’art. Je voudrais rendre hommage aussi à l’élégance de la posture de Monsieur le maire de Bas, qui entre la pression administrative et les enjeux techniques a su distinguer l’essentiel de l’accessoire, la perle de son écrin, et sauver cette œuvre."


A découvrir les mercredis et samedis

Pour l'heure, ce papier peint panoramique rare fait partie des "paysages historiés". Il offrait alors au regard du notable bassois le spectacle des ruines de la Rome antique dans une scénographie faisant une large place à la végétation et à l'eau. Il a été restauré par Claire Pautrat, conservatrice-restauratrice d'oeuvres et documents sur papier, avec l'aide des restauratrices Maximiliane Richy et Anne Elsener.

Il est donné désormais à voir au public, sur des supports conçus par la Toupie bassoise, à l'étage de la Maison de santé Yvonne-Aubert à Bas-en-Basset les mercredis de 14 heures à 17 heures et le samedi de 9 à 12 heures.

Une solution pérenne de conservation et d'exposition n'est pas encore actée ainsi que la poursuite des opérations de restauration sur ces fragiles œuvres. Avis aux potentiels mécènes !

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Les Rencontres naturalistes organisées par le REN 43, axées pour cette 13e édition sur le thème des zones humides, inséraient dans leur programme du week-end une balade à la découverte des oiseaux hivernants.

Le site des étangs de Bas-en-Basset se prêtait parfaitement à ce type d'observations. Dimanche, une vingtaine de participants étaient au rendez-vous à 8 h 30 au départ du camping pour cheminer jusqu'à midi sous la houlette de Maurice Maurin et Yannick Bruyère de la LPO 43.

La LPO propose des sorties natures toute l'année et ouvertes à tous.


Voici les prochaines :

Dimanche 24 mars 9h/12h : A la découverte du circaète

Balade au départ de Peyredeyre pour entendre les premiers chants et peut être apercevoir le circaéte de son retour de migration sur le plateau de Saint-Quentin. Renseignements et réservation : Etienne Valladier au 04 71 05 55 34.

Samedi 6 avril 13 h 30/17 heures : Balade autour des Monts Breysse

Découverte de la faune et de la flore sur le plateau et dans la forêt des Monts Breysse. Rendez-vous 13 h 30 mairie d'Alleyrac. Renseignements et réservation : Olivier Putz au 06 19 54 67 97.

Samedi 11 mai 8 h 30/12 heures : Sortie entre les vallées de l'Ance et de l'Andrable, Tiranges

Balade au départ de la chapelle Saint-Régis pour découvrir les oiseaux du plateau : alouettes, bruants, tariers, pipit... et rapaces. Rendez-vous chapelle Saint-Régis (en bordure D44). Renseignements et réservation Laurent Goujon au 04 77 50 86 47.

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Du beau temps, beaucoup de stands et des files de voitures sur plusieurs kilomètres. En ce 11 novembre, comme chaque année, Bas-en-Basset est inondé de monde pour la Foire aux ânes.

Car le 11 novembre est le jour de la Saint Martin, protecteur des ânes. La foire de Bas existerait depuis 1265 exactement et était axée à ses débuts exclusivement sur la vente d'ânes. Cet animal était plébiscité dans les fermes qui ne pouvaient pas entretenir un cheval. Le mulet servait pour les tâches quotidiennes. Aujourd'hui, les ânes restent rares mais on retrouve encore une foire aux animaux, du matériel agricole.

La Foire de Bas, c'est un condensé entre une foire agricole, une foire artisanale, une foire commerciale. En clair, vous êtes sûrs de trouver votre bonheur. Au total, les organisateurs estiment chaque année la participation à 800 exposants. Quant à la fréquentation, elle est difficilement quantifiable tant les rues sont noires de monde, du matin au soir.

Depuis samedi, une foire gastronomique est en place dans le gymnase. Cette année, 48 producteurs et artisans participent. Elle est accessible jusqu'à 17 heures.

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C'est reparti pour une nouvelle saison pour la doyenne des troupes théâtrales altiligériennes.

La Ligérienne Théâtre de Bas-en-Basset est actuellement en répétition trois soirs par semaine au Théâtre du Marais. Les comédiens et leur metteur en scène Bernard Allibert ont posé pour l'affiche officielle de cette nouvelle comédie "Pause Caddie" de Jean-Charles Gaillard.

C'est au mois de janvier 2019, pendant 3 week-ends et 8 représentations, que les artistes rencontreront leur public fidèle depuis... 1952 !

On connaît l'engouement que suscite cette troupe et qu'il va falloir penser à réserver rapidement pour être certain d'avoir le précieux sésame.

Le prix des places est unique : 7 euros


Infos pratiques

Début des réservations le lundi 26 novembre à l'Office de tourisme de Bas-en-Basset 

Du 26 novembre au 22 décembre , de 9H à 12H et de14H à 16H30 du lundi au vendredi, de 9 H à 12 H le samedi. Notez bien que pour  faciliter les placement, les réservations téléphoniques se font uniquement l'après- midi .

Pendant les fêtes de fin d'année, du 24 au 31 décembre, ouverture uniquement les matins de 9H à 12H. Sur place ou par téléphone.

A partir du 2 janvier 2019, reprise des horaires habituels de 9H à 12H et de 14H à 16H30 du lundi au vendredi et de 9H à 12H le samedi. Réservation téléphonique uniquement les après-midi.

L'Office de tourisme de Bas-en-Basset est au 16, boulevard de la Sablière à Bas en Basset

Téléphone: 04-71- 66-95-44

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L'installation illégale de gens du voyage cet été à Bas-en-Basset et Beauzac a amené les élus des Marches du Velay-Rochebaron à voter une motion pour réclamer une aire d'accueil... à Aurec-sur-Loire.

Les relations risquent de se crisper entre les Marches du Velay-Rochebaron et Loire-Semène suite à la prise de position des élus de la communauté de communes de la région de Monistrol au sujet de l'accueil des gens du voyage.

Le maire de Bas se fâche

Alors que l'aire d'accueil a été entièrement refaite à Monistrol-sur-Loire, les communes de Bas, sur un espace à côté du terrain stabilisé, et Beauzac, sur la zone de Pirolles, ont servi de point de chute pour les caravanes.

A Bas, des familles sont restées de juin à septembre. Le maire, Gilles David, a poussé un coup de gueule mardi lors du conseil communautaire, réclamant davantage de communication entre les communes au moment où les gens du voyage quittent Monistrol par exemple, et surtout une aire d'accueil... chez le voisin, Aurec-sur-Loire. "Depuis 2012, le schéma départemental prévoit la réalisation d'une aire d'accueil à Aurec ou Loire-Semène. Le préfet peut l'imposer. Il faut le mettre face à ses responsabilités."

Un schéma départemental devenu obsolète

Le schéma départemental des gens du voyage approuvé le 23 décembre 2011 prévoit effectivement l'aménagement d'une aire d'accueil des gens du voyage d'une capacité de 16 à 20 places à Aurec-sur-Loire ou tout au moins sur le territoire de la communauté de communes Loire-Semène dont elle dépend afin de répondre à leur obligation légale. "Celle-ci n'a pas encore vu le jour en raison d'un problème de disponibilité de foncier adapté sur la commune d'Aurec-sur-Loire", fait savoir la préfecture qui ajoute : "Ce schéma, arrivé à expiration, doit être révisé."

Les services de l'Etat font aussi savoir que "les communes de Bas-en-Basset et de Beauzac n'ont fait aucune demande d'évacuation à la sous-préfecture d'Yssingeaux, territorialement compétente. Ce qui n'a pas été le cas d'Yssingeaux où elle est intervenue et fait évacuer le camp."

Loire Semène critique la méthode

Pour Frédéric Girodet, président de Loire Semène, la prise de position des élus voisins est "surprenante". "La méthode n'est pas correcte, elle est même incongrue. J'irai même jusqu'à dire que la forme est hallucinante. Sur le fond, je me rends compte que l'aire d'accueil de Monistrol n'est pas pleine "52 % de taux de remplissage, NDLR). Ils feraient mieux de régler leurs problèmes en interne plutôt que d'aller chercher des poux sur la tête du voisin. A Aurec, le maire assume ses responsabilités. Ce qui compte, c'est le résultat et les gens du voyage sont accueillis. On avait proposé un terrain à Aurec mais il a été refusé par la préfecture car il se situe en zone inondable."

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La Toupie bassoise propose une journée "portes ouvertes" de son atelier de menuiserie, route de l'Industrie, près de la gare à Bas-en-Basset, le samedi 15 septembre de 9 heures à 18 heures.

Cette association permet de bénéficier de matériel professionnel pour le travail du bois et des conseils de passionnés. L'invitation est lancée en ces termes : "Que vous soyez jeune, novice, ou bricoleur confirmé, venez-nous rencontrer !"


Contact

06 47 14 37 58 et le site ici

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Samedi, huit équipes étaient engagées dans un tournoi de sixte au stade René-David à Bas-en-Basset.

Cette compétition amicale est proposée depuis trois ans en hommage à Bastien, Maxime et Tristan, trois anciens jeunes footballeurs de l'US Bassoise, morts dans l'explosion d'une maison abandonnée en 2015 sur la commune.

Cette année, le tournoi était élargi et on retrouvait des équipes mixtes dont les classards, les pompiers, l'USB, Saint-Julien de Bas.

Une minute de silence a été respectée au lancement du tournoi.

En finale, les classards 99 et les classards 2001 se sont affrontés. L'équipe des classards 2001 s'est vu remettre le trophée des mains des familles de Bastien, Tristan et Maxime, accompagnées des classards 1999 et 2000.

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