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L'installation illégale de gens du voyage cet été à Bas-en-Basset et Beauzac a amené les élus des Marches du Velay-Rochebaron à voter une motion pour réclamer une aire d'accueil... à Aurec-sur-Loire.

Les relations risquent de se crisper entre les Marches du Velay-Rochebaron et Loire-Semène suite à la prise de position des élus de la communauté de communes de la région de Monistrol au sujet de l'accueil des gens du voyage.

Le maire de Bas se fâche

Alors que l'aire d'accueil a été entièrement refaite à Monistrol-sur-Loire, les communes de Bas, sur un espace à côté du terrain stabilisé, et Beauzac, sur la zone de Pirolles, ont servi de point de chute pour les caravanes.

A Bas, des familles sont restées de juin à septembre. Le maire, Gilles David, a poussé un coup de gueule mardi lors du conseil communautaire, réclamant davantage de communication entre les communes au moment où les gens du voyage quittent Monistrol par exemple, et surtout une aire d'accueil... chez le voisin, Aurec-sur-Loire. "Depuis 2012, le schéma départemental prévoit la réalisation d'une aire d'accueil à Aurec ou Loire-Semène. Le préfet peut l'imposer. Il faut le mettre face à ses responsabilités."

Un schéma départemental devenu obsolète

Le schéma départemental des gens du voyage approuvé le 23 décembre 2011 prévoit effectivement l'aménagement d'une aire d'accueil des gens du voyage d'une capacité de 16 à 20 places à Aurec-sur-Loire ou tout au moins sur le territoire de la communauté de communes Loire-Semène dont elle dépend afin de répondre à leur obligation légale. "Celle-ci n'a pas encore vu le jour en raison d'un problème de disponibilité de foncier adapté sur la commune d'Aurec-sur-Loire", fait savoir la préfecture qui ajoute : "Ce schéma, arrivé à expiration, doit être révisé."

Les services de l'Etat font aussi savoir que "les communes de Bas-en-Basset et de Beauzac n'ont fait aucune demande d'évacuation à la sous-préfecture d'Yssingeaux, territorialement compétente. Ce qui n'a pas été le cas d'Yssingeaux où elle est intervenue et fait évacuer le camp."

Loire Semène critique la méthode

Pour Frédéric Girodet, président de Loire Semène, la prise de position des élus voisins est "surprenante". "La méthode n'est pas correcte, elle est même incongrue. J'irai même jusqu'à dire que la forme est hallucinante. Sur le fond, je me rends compte que l'aire d'accueil de Monistrol n'est pas pleine "52 % de taux de remplissage, NDLR). Ils feraient mieux de régler leurs problèmes en interne plutôt que d'aller chercher des poux sur la tête du voisin. A Aurec, le maire assume ses responsabilités. Ce qui compte, c'est le résultat et les gens du voyage sont accueillis. On avait proposé un terrain à Aurec mais il a été refusé par la préfecture car il se situe en zone inondable."

Samedi, à Aurec-sur-Loire, le marathon du conte à dimension familiale et intergénérationnelle inséré dans le 11e festival Contes en Marches a rencontré, une nouvelle fois, son public.

Environ 500 personnes ont picoré des contes au fil de la journée, à la médiathèque le matin, puis dans le cadre majestueux du parc du château au fil de l'après-midi.

Douze conteurs professionnels et amateurs se sont succédé toutes les demi-heures devant un public intergénérationnel.

Marie Catherine, Géraldine Maurin, Alain Chambost, Patrick Danel, Stan Montagnon, Fred Lavial, Elisabeth Cultien, Alain Ayme, Djamila Zegbab, Sylvie Herault, Jany Neveu, Sylvain Michel, ont offert un panorama constrasté de l'art de raconter des histoires qui font rire, frissonner, rêver, grandir...

L'événement est le fruit de la collaboration de "Contes en Marches" le festival de contes au pays de la Jeune Loire, le collectif Konsl'diz, le service culture de la communauté de communes Loire Semène et la bibliothèque d’Aurec-sur-Loire.

Mardi soir, à La Séauve-sur-Semène, le conseil communautaire a délibéré techniquement sur un dossier touchant à l’économie, l’acquisition de l’immobilier d’entreprise Cheynet.

Le conseil est revenu sur le dossier déjà très médiatisé (lire l’article) de l’achat par la communauté de communes de bâtiments industriels appartenant à l’entreprise de textile Cheynet de Saint-Just-Malmont.

Ce projet représente un coût de 1 950 000 euros, décomposé de 1 550 000 euros d’acquisition immobilière, de 350 000 euros de travaux et 50 000 euros de frais annexes.

Les services des Domaines ont évalué, mardi, ce ténement industriel route du Fau à 2,8 millions d’euros.

Pour rappel, la Région met 700 000 euros sur la table, le Département 300 000 euros, l’Etat 175 000 euros, la communauté de communes Loire-Semène 775 000 euros. Cette dernière somme résultera d’un emprunt souscrit auprès de la Caisse des dépôts et consignations sur 20 ans, au taux de 1,76%.

L’objectif est que l’entreprise Cheynet loue durant 20 ans à un tarif « conventionnel » ledit ténement industriel. Le budget prévisionnel présenté mardi soir au conseil fait état d’un loyer et charges de 162 750 euros pour 2018. « Un loyer compatible avec les possibilités de l’entreprise » selon Frédéric Girodet le président de Loire-Semène.

A signaler que le montant des taxes foncières à acquitter par la collectivité sera de l’ordre de 100 000 euros.

Frédéric Girodet donnait un coup de chapeau au préfet pour son attention diligente et efficace dans ce dossier. « Il a su mettre de l’huile dans les rouages. »

L’acquisition a été décidée en bureau conformément à la délégation donnée en 2014. Guy Vocanson a signalé qu’il lui aurait semblé préférable que cette décision fasse l’objet d’une délibération du conseil.

La Région Auvergne-Rhône-Alpes a signé le Contrat Ambition Région avec la Communauté des communes de Loire Semène. Le montant de cette signature s’élève à 830 000 € et comprend 5 opérations identifiées.

Le Contrat Ambition Région va notamment permettre de créer une maison de santé à Aurec-sur-Loire, de rénover le pont de Chabannes à Pont-Salomon ou
encore de construire une cantine à Saint-Victor Malescours.

A cette somme prévue, il faut ajouter 26 000 € du plan Ruralité, destiné aux communes de moins de 2 000 habitants et 213 000 € avec le soutien aux bourgs centres en faveur des communes entre 2 000 et 20 000 habitants.

Enfin, au titre du Pacte de la Haute-Loire, 600 000 € viennent s’additionner à la somme destinée à Loire Semène. Ce pacte comprend notamment le désenclavement du territoire et un soutien à son développement. Au final, il est question d’une enveloppe totale de plus d’1,7 million d’euros.

En outre, la Région intervient également sur d’autres projets touchant à la création de maisons de santé, au tourisme et aux zones d’activités.

Les Contrats Ambition Région succèdent aux anciens contrats Auvergne+ et offrent un nouveau cadre d’action en matière d’aménagement du territoire.
Dotés d’une enveloppe globale de 220 millions d’euros, ces contrats ont pour objectif d’aider les investissements des communautés de communes et d'agglomération de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Mardi soir, à l'occasion du conseil communautaire, sept élus ont été installés au sein de Loire Semène. Après les élections municipales de Saint-Didier-en-Velay, cinq conseillers ont été élus à la communauté de communes : Madeleine Chabanolle, Frédéric Largeron, Sylvie Marcoux, Bruno Moulin et Emmanuel Salgado.

Deux autres élus ont été investis : Philippe Dutel pour Saint-Just-Malmont, et Pascal Haury pour Aurec-sur-Loire.

Les 31 élus ont également procédé à l'élection du nouveau vice-président représentant la commune de Saint-Didier-en-Velay. Seule candidate, Madeleine Chabanolle, maire de Saint-Didier, a été élu avec 27 voix pour (4 blancs). Deux délégations lui sont accordés : les finances et le CISPD (Conseil intercommunal de prévention de la délinquance).

L'association GLAD (Groupe de loisirs et d'animations désidériennes) de Saint-Didier-en-Velay recherche des candidates pour son élection de miss qui aura lieu les 25 et 26 février 2017 dans le cadre du 50e carnaval de Saint-Didier-en-Velay.

Qui dit carnaval de Saint-Didier-en-Velay dit Miss Loire Semène. Les lauréates disposeront d'un char spécialement aménagé pour les accueillir lors du corso dans les rues de la commune organisée par le GLAD, présidé par David Rascle, association qui anime le village au cours de l'année (vogue, vide-greniers, carnaval).

L'élection couronnera deux miss : Miss Loire Semène et Miss Velay avec deux dauphines, la grande gagnante étant Miss Loire Semène. L’élection est réalisée en deux tours : une première sélection le samedi soir et l’élection le dimanche matin.

Les organisateurs recherchent des candidates qui souhaitent succéder à Natascha Siaud, élue en 2016. Pour participer, il est nécessaire d'avoir au minimum 16 ans au cours de l'année 2017.

Les personnes intéressées peuvent contacter Mylène Giband au 06 85 24 44 74 ou 04 75 67 05 23

Voir la page Facebook du GLAD

Les élus de Loire Semène ont adopté à l'unanimité le programme "Habiter mieux", ce qui va permettre aux particuliers de bénéficier d'aides pour entreprendre des travaux d'isolation sur leur habitation.

Ce dispositif, conduit par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) jusqu’en décembre 2017, permet aux propriétaires de résidence principale d’obtenir des aides financières exceptionnelles pour améliorer les performances énergétiques de leur habitation.

L’objectif est de permettre au public éligible (plus d’un ménage sur deux en Haute-Loire) de réaliser un programme de travaux visant à améliorer l’isolation et l’efficacité de leur système de chauffage.

Une réunion publique mardi 4 octobre

Pour cela, la communauté de communes Loire Semène a souhaité s’engager dans ce programme grâce au concours de SOLIHA Haute-Loire, qui assure, en tant qu’opérateur agréé, une mission d’accompagnement des propriétaires.

Afin d'informer la population sur ce dispositif, une réunion publique aura lieu le mardi 4 octobre à 18 h 30 au siège de la communauté de communes Loire Semène, 1 place de l'Abbaye, à La Séauve-sur-Semène.

A la suite de la réunion publique, des permanences seront proposées sur le territoire.