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Pour la 8e année consécutive, la LPO et le Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) vous invitent à participer au comptage national des oiseaux des jardins et à les recenser grâce au site internet www.oiseauxdesjardins.fr. Cette année, le grand comptage national se déroulera le samedi 25 et le dimanche 26 janvier.

Le comptage national des oiseaux des jardins est une opération nationale durant laquelle chacun est invité pendant une heure à compter les oiseaux de son jardin ou d'un parc public.

Ces données, récoltées lors de cette opération de science participative permettent d'en apprendre davantage sur ces « oiseaux communs » : sur les évolutions en cours, sur leur comportement à cette saison, sur le type de nourriture consommée, sur les oiseaux présents et ceux absents.

En 2019, la star du jardin était le Moineau domestique et 10 664 jardins ont été comptabilisés. En Auvergne, 448 jardins ont participé. Seulement 11 en Haute-Loire !

Comment participer ?

Pas besoin d'être un expert, il suffit simplement de consacrer une heure de son temps et d'aimer regarder ce qu'il se passe dans son jardin.

Choisissez un jour d'observation, le samedi 25 ou le dimanche 26 janvier et un créneau d'une heure, idéalement en fin de matinée ou en début d'après-midi, lorsque les températures sont un peu plus chaudes et les oiseaux plus actifs.

Trouvez un lieu d'observation, un jardin ou un balcon, en ville ou à la campagne. Un parc public peut tout à fait servir de lieu d'observation. Et postez-vous dans un endroit abrité et discret pour ne pas les effrayer.

Comptez et notez durant une heure tous les oiseaux qui visitent le jardin. Pour les reconnaitre plus facilement, des fiches sont disponibles sur le site de l'Observatoire ainsi qu'une fiche d'aide pour le comptage. Prenez en photo ceux pour lesquels l'identification n'est pas certaine et envoyez le portrait de l'oiseau sur oiseauxdesjardins@lpo.fr ; transmettez les données sur le site de l'Observatoire des oiseaux des jardins : www.oiseauxdesjardins.fr.

Comment éviter les doubles comptages ?

Il suffit de compter le nombre maximal simultané d'individus de chaque espèce observés durant le créneau horaire. Par exemple, pour une observation successive de 2 mésanges charbonnières, puis 4, puis 1, ne notez que 4 mésanges charbonnières et non 7 (2+4+1).

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Samedi 23 novembre, 9 195 kg de graines de tournesol (soit 611 sacs de 15 kg) ont été distribués par la LPO dans les 6 points de retrait du département.

Les bénévoles étaient à pied d'œuvre bsamedi dans le cadre de l'opération tournesol 2019, un dispositif qui se met en place chaque année. Pour satisfaire la demande, 6 points de retraits étaient organisés sur toute la Haute-Loire afin de distribuer plus de 9 tonnes de graines de tournesol bio commandées.

-78 sacs (1170 kg) à Brioude (entrepôts communaux Bruhat)

-45 sacs (675 kg) à Saint-André-de-Chalencon (lieu-dit La Gazelle)

-246 sacs (3690 kg) à Aiguilhe (entrepôts communaux)

-59 sacs (885 kg) au Chambon-sur-Lignon (Cabinet vétérinaire du Haut Lignon)

-94 sacs (1410 kg) à Yssingeaux (Cabinet vétérinaire Laget ZA Villeneuve)

-89 sacs (1335 kg) à Monistrol-sur-Loire (Cabinet vétérinaire Laget Le Pêcher)

Ce qui représente au total 9165 kg.


Un temps d'échanges apprécié

Ce moment convivial autour d'un café a permis de bons échanges entre les bénévoles de la LPO et les visiteurs, autour du nourrissage, de la pose de mangeoires et nichoirs et de l'identification des oiseaux.

Ces échanges ont également été l'occasion de promouvoir les adhésions LPO et les refuges.


Pourquoi nourrir les oiseaux en hiver ?

Rappelons que l'hiver, la vie est dure pour les oiseaux sédentaires ou venus du Nord. Les ressources alimentaires (insectes, baies, semences...) deviennent plus rares, la neige, le verglas et le raccourcissement des journées rendent difficile la recherche de la nourriture. Vous pouvez les aider en installant des mangeoires et des abreuvoirs dans votre jardin ou sur votre balcon.

Le nourrissage doit de préférence débuter lors des premiers vrais froids et se terminer à la fin de l'hiver (mi-mars).


Pensez à aménager un point d'eau

L'hiver, il est très difficile pour les oiseaux de trouver où s'abreuver. En cas de gel, cassez régulièrement la glace, versez de l'eau chaude (ne JAMAIS mettre de sel, d'alcool ou d'antigel).

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Ce dimanche 13 octobre se tenait la Fête de la bio à Beaulieu. La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) y a tenu un stand d'information et a proposé aux enfants un atelier de construction de mangeoires pour les oiseaux de nos jardins.

L'entreprise Michel à Yssingeaux a offert le bois pour la fabrication de toutes les mangeoires.

Pour encadrer cet atelier, une dizaine de bénévoles se sont mobilisés pour accueillir et aider les 85 enfants apprentis bricoleurs et futurs ornithologues qui se sont succédé sur la journée.

Pour ceux qui auraient loupé l'atelier, vous pouvez fabriquer une mangeoire chez vous à l'aide du plan de construction en cliquant ici. Vous trouverez toutes les informations pour bien nourrir les oiseaux du jardin en suivant le lien suivant en suivant ce lien.

L'objectif principal était de faire découvrir la nature de proximité au grand public pour l'emmener à sa protection, par la création de refuges par exemple (https://refuges.lpo.fr/agir/creer-un-refuge-lpo/dans-mon-jardin).

La LPO a réalisé des photos de nombreux enfants, envoyez votre adresse mail à marine_schmitt@live.fr pour avoir le lien et ainsi récupérer vos photos.

 

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Et si au lieu d'empoisonner les campagnols terrestres avec de la bromadiolone, on faisait confiance à leurs prédateurs naturels, les rapaces et les renards ?

C'est le pari que les protecteurs de la nature fédérés dans le Réseau écologie nature 43 (REN43), la Ligue de protection des oiseaux (LPO) notamment, invitent les pouvoirs publics à oser. Il s'agit de rétablir les équilibres naturels au sein des chaînes de prédations animales.

Ce souhait rejoint celui d'agriculteurs lassés de voir leur métier associé systématiquement à l'usage de produits chimiques toxiques pour la terre, l'homme, les bêtes.


Les ravages en chaîne de la bromadiolone

Car la bromadiolone, poison radical utilisé pour lutter contre la prolifération du campagnol terrestre (appelé aussi rat taupier) dans les pâturages depuis des lustres, ne règle rien sur le fond. Pire, son usage est mortel également pour la faune prédatrice de ces ravageurs, les rapaces particulièrement. Ces milans royaux, buses variables, faucons crécerelles... sont durement impactés, décimés alors même qu'ils bénéficient d'une protection.

Quant au renard, grand mangeur de rongeurs, il est considéré "nuisible" dans le département, chassable sans répit. Les renards peuvent être tués en toute saison avec diverses techniques (certaines très cruelles comme le déterrage), piégés (mâle, femelle, même en gestation, même avec ses renardeaux).


Plusieurs propositions

Les propositions formulées auprès du préfet de Haute-Loire sont de plusieurs ordres.

Ne pas autoriser les empoisonnements à la bromadiolone sur les communes de Champclause, Chaudeyrolles, Les Estables, Fay-sur-Lignon, Les Vastres, Saint-Front où un dortoir de quelque 110 milans royaux répertoriés laissent penser que les campagnols y sont présents en nombre. Et où les traitements avec ce poison conduirait à une hécatombe des rapaces.


Laisser le renard jouer son rôle

D'y interdire la destruction des renards pendant une année pour qu'ils puissent jouer à plein leur rôle naturel de prédateur. Or, même sous la neige, le renard est un prédateur efficace des rongeurs. Un renard consomme entre 3 000 et 8 000 rongeurs par an.

De mobiliser les piégeurs agréés des communes concernées pour piéger les campagnols plutôt que les renards et martres (6000 sont tués chaque année en Haute-Loire).


Créer des perchoirs d'affût pour les rapaces

De compléter par des mesures de prévention en plantant des perchoirs de plein champ pour favoriser la prédation des campagnols par les buses, faucons, rapaces nocturnes qui chassent à l'affût sur un rayon de 50 mètres. Or, dans les immenses pâturages du Mézenc, les arbres sont rares de même que les haies et murs de pierres habitat possible pour d'autres prédateurs naturels des ravageurs, tels l'hermine, la belette, les serpents...

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Le busard cendré, prédateur naturel des campagnols, niche au sol dans les champs de céréales et de ray grass. On peut protéger son nid le temps des moissons. Pour cela, un numéro de téléphone SOS BUSARD 07 76 06 72 40 est mis en service.

Juillet est le mois des moissons en Haute-Loire. Cette année, nombreuses sont celles qui seront avancées du fait de la sécheresse, mais la reproduction du busard cendré qui a lieu dans les champs de ray grass et de céréales, elle, n’ira pas plus vite.

En effet, ce rapace gris avec le bout des ailes noir d’un mètre d’envergure (femelle brune avec le croupion blanc) élit chaque année domicile au sol dans les champs à la mi-mai. Mi-juillet, les jeunes sont encore au nid et les moissonneuses peuvent les tuer lors de la récolte. Ce rapace protégé est très utile par sa consommation de nombreux campagnols. Les agriculteurs sont invités à être vigilant lors des moissons.


Trente agriculteurs engagés dans ces opérations de sauvegarde avec la LPO

Chaque année plus de 30 agriculteurs apportent leur concours à des opérations de sauvegarde permettant la survie de plus de 70 jeunes rapaces, grands auxiliaires des cultures par leur consommation quotidienne de mulots et autres campagnols des champs.

Si un nid au sol avec des jeunes rapaces est trouvé, il faut veiller à laisser 2m2 de céréales autour (en vérifiant que certains petits ne se soient pas éloignés du nid) et contacter l’équipe de bénévoles de la LPO Aura.

Avec l’accord de l’exploitant, ceux-ci disposeront une petite volière à « ciel ouvert » jusqu’à ce que les jeunes s’envolent. Ceci afin de protéger les nichées des griffes des prédateurs, et que les jeunes rapaces n’aillent pas se faire écraser lors des travaux des champs qui vont suivre. Par expérience, on sait que les adultes continuent très bien à les nourrir malgré cet équipement.

Les bénévoles de la LPO sont joignables tous les jours sur la ligne spéciale SOS BUSARD au 07 76 06 72 40.

 

 

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Les Rencontres naturalistes organisées par le REN 43, axées pour cette 13e édition sur le thème des zones humides, inséraient dans leur programme du week-end une balade à la découverte des oiseaux hivernants.

Le site des étangs de Bas-en-Basset se prêtait parfaitement à ce type d'observations. Dimanche, une vingtaine de participants étaient au rendez-vous à 8 h 30 au départ du camping pour cheminer jusqu'à midi sous la houlette de Maurice Maurin et Yannick Bruyère de la LPO 43.

La LPO propose des sorties natures toute l'année et ouvertes à tous.


Voici les prochaines :

Dimanche 24 mars 9h/12h : A la découverte du circaète

Balade au départ de Peyredeyre pour entendre les premiers chants et peut être apercevoir le circaéte de son retour de migration sur le plateau de Saint-Quentin. Renseignements et réservation : Etienne Valladier au 04 71 05 55 34.

Samedi 6 avril 13 h 30/17 heures : Balade autour des Monts Breysse

Découverte de la faune et de la flore sur le plateau et dans la forêt des Monts Breysse. Rendez-vous 13 h 30 mairie d'Alleyrac. Renseignements et réservation : Olivier Putz au 06 19 54 67 97.

Samedi 11 mai 8 h 30/12 heures : Sortie entre les vallées de l'Ance et de l'Andrable, Tiranges

Balade au départ de la chapelle Saint-Régis pour découvrir les oiseaux du plateau : alouettes, bruants, tariers, pipit... et rapaces. Rendez-vous chapelle Saint-Régis (en bordure D44). Renseignements et réservation Laurent Goujon au 04 77 50 86 47.

Publié dans Monistrol et environs

Martine Ravni défend la cause animale. Après avoir collaboré pendant plusieurs années dans différentes associations de protection animale, elle s'engage aujourd'hui auprès de la Ligue de protection des oiseaux (LPO).

Son rôle est de rapatrier les oiseaux sauvages blessés ou abandonnés et de les transporter à la LPO de Clermont-Ferrand.

Domiciliée à Tence, elle est la référente en Haute-Loire.

Contacts : 04 71 61 15 99 ou 06 81 24 01 51.

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La 4e édition de Ferme et Nature a lieu dimanche. Trois exploitations en agriculture biologique ouvrent leurs portes à Rosières, Le Monteil et Mazeyrat-d'Allier.

Françoise Balme Du Garay a transformé le château de la Durianne, une maison fortifiée datant du XIIIe siècle et dans la famille depuis 200 ans. Elle a racheté il y a 15 ans une ruine qu'elle a entièrement restauré de façon écologique pour y habiter et proposer trois chambres d'hôtes.

Elle s'occupe de la ferme et de 15 hectares dont seuls 3 sont labourables. "On réfléchit en logique, comme pouvaient le faire les anciens." Sa ferme est autonome en céréales et en fourrages, Françoise Balme Du Garay en est fière. Elle élève une soixantaine de brebis Bizet. Dimanche, elle participe à la journée Ferme et Nature en ouvrant son exploitation au public. Vous pourrez apprécier le site qui a belle allure et qui gagne encore en charme au coeur du printemps, et surtout vous familiariser avec la gent ailée qui niche sur le secteur. "Les oiseaux aiment les mosaïques de cultures", indique Bertrand Mialon de la Ligue de protection des oiseaux (LPO). Le bois accueille justement le milan royal.

Les trois fermes participantes

- GAEC l'Esparcette, "Chiriac" à Rosières. De 9 heures à 17 heures, accueil à la ferme, découverte des moutons, des cochons, et des poules de races, balade régulière dans les champs avec les exploitants et des naturalistes. Découverte de la vie des abeilles, des reptiles, des oiseaux. Contact : Delphine et Claude Verots au 06 78 70 02 98 ou 06 78 55 62 65.

- Exploitation de Françoise Balme Du Garay, "Durianne" au Monteil. Balade découverte de l'exploitation et des oiseaux à 9 h 30 et 14 h 30. Contact : Bertrand Mialon au 06 73 31 23 20.

- Exploitation de Gilbert Lonjon, "Saint-Eble", Mazeyrat-d'Allier. Balade découverte de l'exploitation et des oiseaux de 9 heures à 12 heures. Balade découverte de l'exploitation et des papillons à 14 heures. Contact : François Mouchet (LPO) au 06 89 54 12 48 ou Aurélie Soisson (CEN AUvergne) au 06 80 87 33 54.

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Afin de mieux le connaître le Grand duc d'Europe et partir à l’écoute de son chant crépusculaire, la LPO avec le soutien du Département de la Haute-Loire, de SOS Loire Vivante, de Guide nature propose samedi 11 mars, à 16 heures, quatre rendez-vous à travers les gorges de la Loire, au départ de Retournac, Chaspinhac, Solignac-sur-Loire, Saint-Martin-de-Fugères.

Les gorges de la Loire ont été classées en 2006 en zone Natura 2000 pour les oiseaux, entre autres, car elles hébergent des espèces menacées en Europe. Des rapaces notamment qui ont disparu des régions industrialisées, des secteurs de plaines où l’agriculture a modifié leurs milieux de vie.

Le plus grand rapace nocturne, le Grand duc d’Europe a lui par contre été persécuté car il portait soit disant malheur, et concurrencait le chasseur de petit gibier. L'année 1976 a vu la protection des rapaces pour leur grande utilité en particulier pour la régulation des populations de rongeurs.

En 2006, on a enregistré le classement des gorges de la Loire en Zone N2000 pour les milieux propices à une large avifaune. Mais des problèmes subsistent pour leur tranquillité : varappe sauvage, enduro, exploitation de carrière etc…

Le Grand duc demeure tout de même le super prédateur de la vallée (1m80 d’envergure, 70 cm de haut) et connaît de nos jours une dynamique rassurante, s’installant depuis peu sur les plateaux du Mézenc, du Devès à la faveur d’anciennes carrières, de sommets rocheux. Il sort exclusivement la nuit pour attraper toutes sortes de proies, même ses cousins rapaces diurnes et nocturnes.

Quatre rendez-vous

  • Devant l’église de Saint-Martin-de-Fugères avec l’association Guide Nature Randonnée. Informations Julien Lhoste : 07 68 06 82 81

  • Au pont de Chadron de Solignac-sur-Loire avec SOS Loire Vivante. Informations au 04 71 05 57 88

  • Devant la mairie de Chaspinhac avec la LPO. Informations Etienne Valladier au 04 71 05 55 34

  • A la Gare de Retournac avec la LPO et le Département de la Haute-Loire, gestionnaire du site Natura 2000 des gorges de la Loire. Informations Franck Chastagnol 06 31 10 97 51

Sorties gratuites, se munir de vêtements chauds et discrets.

Publié dans Loisirs 2017

Le quatrième et dernier chantier jeunes des vacances d'été sur le pays des sucs se déroule cette semaine à Retournac, sur la zone d'activités de la Sausse. Onze jeunes sont à la maison vigneronne et ont remis en état le mur d'enceinte de cette bâtisse, transformée en refuge pour oiseaux et chauve-souris.

Ils ont aussi pour mission de fabriquer des nichoirs pour les oiseaux, des abris pour les insectes et les hérissons.

Les 11 jeunes, qui viennent d'Yssingeaux, Retournac, Grazac et Beaux, sont encadrés par Raymond Chanal, maçon à la retraite, et Didier Robert, employé des services techniques de Retournac, ainsi que l'animatrice Christelle Chanon.

A l'issue de cette semaine de chantier, les jeunes pourront ainsi bénéficier d'une aide de 200 euros octroyée par la communauté de communes pour les aider à financer leur permis de conduire.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs