lundi, 03 décembre 2018 09:37

Valorisation des déchets : Altriom renaît de ses cendres

Fabien Charreyre|Robert Filipp, PDG de 3Wayste|||||| Fabien Charreyre|Robert Filipp, PDG de 3Wayste|||||| |||||||

Détruite dans un gigantesque incendie en décembre 2017, l'entreprise de valorisation des déchets Altriom vient d'inaugurer la renaissance de son nouveau bâtiment à Polignac.

Altriom 2.0. Altriom semble ressortir plus fort et grandi du marasme dans lequel la société a failli plonger après l'incendie qui a tout détruit dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 décembre 2017. Tous les bâtiments avaient brûlé sur une surface de 8 000 m2, mettant au chômage technique une quinzaine de salariés.

Depuis un an, les déchets sont incinérés ou enfouis

Matthieu et Fabien Charreyre ont rapidement imaginé la reconstruction de leur entreprise. Les dirigeants de l'entreprise de Polignac ont trouvé des appuis auprès de leur assurance et des collectivités.

Depuis un an, tous les déchets des clients d'Altriom, c'est le cas de la Communauté d'agglo du Puy et du Sictom Entre Monts et Vallées (Pays de Montfaucon, Haut-Lignon, Mézenc et Saint-Agrève), étaient transférés sur d'autres sites, enfouis à la Satrod à Roche-la-Molière pour les trois quarts, incinérés dans l'Allier ou à Clermont pour le reste.

Une technologie vendue dans le monde entier

La nouvelle usine a été inaugurée en grandes pompes samedi. Robert Filipp, PDG de 3Wayste, la société mère d'Altriom, était le maître de cérémonie pour cette cérémonie où 12 pays étaient représentés, à l'image de l'Inde où des usines vont voir le jour. "On propose une technologie innovante pour valoriser 90 % des déchets. C'est révolutionnaire et c'est ici, au Puy", indique le PDG qui compare Altriom à un diamant qu'il faut trouver, façonner, polir et valoriser. La technologie a aussi été vendue sur l'Ile de la Réunion.

9 millions d'euros réinvestis

Quatre ans après sa première ouverture, Altriom dispose désormais d'une usine nouvelle, améliorée par rapport à la précédente. 9 millions d'euros ont été investis. "On propose de passer de 84 % d'enfouissement à 10 % sans hausse des coûts pour les collectivités. On est bien au-dessus des objets de transition énergétique qui sont de 65 % d'ici 2025", argumente Fabien Charreyre.

Dernière modification le lundi, 03 décembre 2018 10:04

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