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Le déménagement de l'usine Renon, de Lapte à Tence, a été évoqué lors du dernier conseil municipal de la commune du Haut-Lignon.

L'opposition municipale a interrogé la majorité de droite sur la question de l'installation de l'usine Renon dans l'ancienne usine de menuiserie Fima, fermée depuis octobre 2012 dans la zone du Fieu. Cette entreprise de recyclage de plastique est actuellement basée à Lapte, dans le quartier résidentiel d'Oudreyches où une association de riverains s'est montée en 2010 et met en avant des nuisances répétées

Son déménagement définitif doit intervenir avant le 31 décembre et une activité de négoce doit rester à Lapte.

"C'est un sujet assez difficile qu'on suit de près. Je suis bien contente. La sous-préfète fait avancer les choses. Une machine doit arriver le 24 octobre et sera installée avec un plombier. Les préconisations sont suivies et respectées. Mais M. Renon a eu des frais supplémentaires car le bâtiment n'était pas aux normes", a développé Brigitte Renaud, maire de Tence. "Il a une activité moins polluante que Fima", a fait remarquer Jacques Bonnefoy, conseiller municipal.

Pour l'opposition, par la voix de Jacqueline Decultis, "il faut surveiller de près et ne pas reproduire ce qu'il a fait à Lapte". Brigitte Renaud a alors fait remarquer à l'ancien maire que de son temps, elle n'avait peut-être pas apporté la même attention aux dérives de Fima. "La règlementation a changé", s'est défendue Jacqueline Decultis.  

"Le problème à Lapte, c'est le manque de superficie. Pourquoi mettre un lotissement autour de cette usine", estime Bernard Rechatin. 

Publié dans Haut-Lignon
Christine Hacques, la sous-préfète de l'arrondissement d'Yssingeaux qui a pris ses fonctions lundi 23 mai, s'est penchée sur un certain nombre de dossiers.

Une semaine après sa prise de fonction, le préfet Eric Maire a organisé une rencontre avec la presse locale en compagnie de Christine Hacques, la nouvelle sous-préfète d'Yssingeaux. L'occasion de l'interroger sur ses premiers dossiers "chauds". Elle cite en tout premier lieu celui de l'usine Renon à Lapte, dont le déménagement pour Tence annoncé depuis plusieurs mois, semble peiner à devenir effectif. "C'est un sujet de préoccupation. Les riverains se plaignent d'authentiques nuisances. Le déménagement d'une grosse machine (NDLR : une extrudeuse) est annoncée pour juin. C'est une première étape."

L'emploi, chantier important
L'emploi est un autre chantier important pour la sous-préfète, avec des problématiques récurrentes : l'inadéquation de l'offre d'emploi à la demande, avec des secteurs qui souffrent d'un déficit d'image, comme en témoignent les difficultés persistantes de l'industrie de la plasturgie pour trouver du personnel.

La problématique tout aussi récurrente de l'absence de transports en commun sur la majeure partie du territoire aggrave encore le phénomène. "La mobilité est une question majeure qui ne peut se résoudre la plupart du temps que par le recours à un véhicule personnel. Il faut donc faciliter le passage du permis de conduire."

L'apprentissage, "un des chemins les plus sûrs pour trouver un emploi"
A ses côtés, Eric Maire, le préfet, insiste sur la nécessité de "travailler le terrain, d'être concret, d'être pratique."

Et de mettre en avant la voie d'excellence qu'est l'apprentissage, "un des chemins les plus sûrs pour trouver un emploi". L'alterrnance concerne 1022 jeunes en Haute-Loire pour la période 2014-2015. La campagne actuelle de recrutement (toujours en cours) touche 1077 futurs apprentis.

Publié dans Actualités 2016
Les activités de fabrication de l'usine Renon doivent rejoindre Tence, sur le site de l'ancienne menuiserie Fima, avant la fin de l'année. Il devrait rester une activité de négoce à Lapte. Le conflit, qui existe depuis 16 ans avec les riverains, pourrait ainsi trouver un épilogue favorable.

Al'issue du conseil municipal de Lapte, les élus ont fait le point sur le dossier de l'usine Renon, installée à "Oudreyches" et qui doit rejoindre les anciens locaux de Fima à Tence. Un déménagement qu'attendent avec impatience les riverains de cette usine de recyclage de plastique dont ils pointent les nuisances depuis plusieurs années. Une association, Vivre à Oudreyches, existe depuis 2010

André Defour relate la visite effectuée dans l'entreprise le 14 mars en compagnie d'Agnès Chavanon, la sous-prèfète de l'arrondissement d'Yssingeaux et un représentant de la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement). "Le site paraît un peu plus propre, l'accès mieux sécurisé. A l'intérieur, j'ai eu la sensation de me trouver dans ce qu'on peut imaginer qu'étaient les usines au XIXe siècle, de la poussière, des bennes empilées les unes sur les autres..."

Luc Renon : "On ne déménage pas une extrudeuse comme ça"
Il poursuit : "Luc Renon nous a indiqué qu'une première machine, une grosse extrudeuse, allait rejoindre le site de Tence le mois prochain, puis des extrudeuses de dimensions moins importantes feraient de même à l'automne. Il n'y aurait plus de fabrication dans l'usine de Lapte au 31 décembre. Il ne restera à Oudreyches qu'une activité de négoce."

Luc Renon, qui avait installé son entreprise à Lapte en décembre 1990, nous a simplement confirmé ceci : "Mes activités seront rapatriées à Tence au 31 décembre. Le déménagement se fera en plusieurs étapes pour lesquelles je n'avancerai aucun échéancier. On ne déménage pas une extrudeuse comme ça. Ce sont de grosses machines. Si je donne des dates précises et que je ne m'y tiens pas, ce sera encore mal interprété."


Une aide du comité d'expansion de 80 000 euros
Le maire de Lapte s'exaspère. "J'ai appris que le comité d'expansion avait versé les 80 000 euros accordés à l'entreprise pour cette installation à Tence, sauf un reliquat de 7 000 euros. Je signalerai mon mécontentement à Jean-Pierre Marcon (président du conseil départemental, NDLR). C'était le seul moyen de pression qui existait pour accélérer le déménagement et on ne l'a pas utilisé. La réponse qu'on me fait est toujours la même : s'il est nécessaire de faire fermer cette usine, c'est au maire de le faire. C'est simple, si je la fais fermer, je démissionne le lendemain. J'aurais dix-sept familles dans mon bureau. Et je les comprendrais..."

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs