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Le Medef (Mouvement des entreprises de France), le syndicat des patrons, compte 279 adhérents sur le département. Réunis en assemblée générale vendredi à la maison des Bretchs du Chambon-sur-Lignon, avant d'aller taper quelques balles sur le golf, leurs missions ont été rappelées : la défense et la représentation de ses membres, créer une synergie entre ses membres, partager les compétences de chacun au bénéfice de tous.

Sur l'Est de la Haute-Loire, un club a été créé en 2013, Businest 43. Animé par Hervé Guillot, il se donne pour mission de "dynamiser le développement économique de l'Est de notre département".

Publié dans Actualités 2016
A l'occasion du congrès départemental qui s'est déroulé jeudi et vendredi à Saint-Germain-Laprade, Pierre Marsein a été élu secrétaire général de la CGT. Pierre Marsein était auparavant membre du bureau départemental et secrétaire général adjoint, délégué CGT dans la branche du commerce. Il est salarié au sein de l'entreprise Recticel à Langeac. Il succède à Alain Eyraud.
Publié dans Actualités 2016
La CAPEB, organisation professionnelle des artisans du bâtiment, fédère 500 artisans sur les 1700 que compte la Haute-Loire dans ce secteur d'activité. A l'occasion de son assemblée générale, son président Thierry Grimaldi, ne dresse pas un portrait réjouissant de la situation actuelle.

180 salariés de moins en 1 an
Thierry Grimaldi cible la conjoncture. "L'activité est en baisse permanente depuis 4 ans." Le repli enregistré de 2 % s'analyse en combinant une chute de 4,5% dans la construction neuve et une légère dégradation, 0,5%, dans l'entretien-rénovation.
"En un an, nous avons perdu 180 salariés dans la construction. Les trésoreries sont fragiles et les banques ne jouent pas toujours le jeu. Les maîtres d'ouvrage publics privilègient le moins-disant."

Le burn out des artisans
Thierry Grimaldi met en exergue
 les cas de surmenage qui se multiplient dans la profession. "Les artisans résistent mais au prix d'une pression psychique qui conduit certains de nos collègues à faire un burn out. Une enquête nationale de la CAPEB montre que 53% des artisans se sentent fatigués." Et de pointer : "le manque de visibilité sur l'avenir, le trop-plein de charges, le poids de l'administratif, l'alternance entre forte et faible activité comme autant de facteurs déclencheurs de stress."

Le régime de micro-entreprise et les travailleurs détachés dans le collimateur 
L'inquiétude porte sur l'augmentation possible des plafonds de chiffres d'affaires pour ce régime. "A quoi bon être une entreprise vertueuse? Ne vaut-il pas mieux devenir une micro-entreprise? Aujourd'hui, 8 créateurs sur 10, à la chambre de métiers, optent pour ce statut. Or, moins de 2% des micro-entreprises se transforment en entreprise classique."
Souci récurrent encore, la multiplication des chantiers où l'on retrouve des travailleurs détachés de pays européens.

La revalorisation de l'image des métiers du bâtiment
C'est une éternelle question. Et elle paraît insoluble. Comment attirer les jeunes vers ces métiers qui constituent un vivier d'emplois? "En amont de la motivation des jeunes, il y a celle des parents!" lance un participant. Un tailleur de pierres s'exaspère : "J'étais présent à la Nuit de l'orientation à Vals-près-Le Puy. Un miller de jeunes ont passé la porte. Aucun n'est venu me rencontrer!"
Pourtant, des "artisans messagers"continuent à se mobiliser pour aller porter la bonne parole auprès des collègiens. Des animations sont organisées dans le même esprit. Ainsi celle reconduite lors de la foire-expo d'Yssingeaux le week-end de Pentecôte. Des apprentis de Bains se relayeront pour effectuer des démonstrations in situ.



Des artisans à l'honneur
Sept artisans ont reçu leurs diplômes de gestion de l'entreprise artisanale du bâtiment (GEAB) : Suzanne Gras de Saint-Pierre-Eynac, Anne Delansheere de Villeneuve-d'Allier, Mickaël Favier de Saint-Maurice-de-Lignon, Benoit Jardy de Sainte-Sigolène, Ludovic Masson de Saint-Pierre-Eynac, Yannick Pagès de Saint-Hostien et Stéphane Roméro de Saint-Pierre-Eynac.
Hazaël Grandjean, entreprise "Rigueur et plâtre" du Puy-en-Velay était distingué du prix départemental du "meilleur maître d'apprentissage".
Publié dans Actualités 2016
En ce 8 mars, Journée de la femme, le syndicat CGT rappelle l'importance de réduire les inégalités qui existent encore au travail entre les hommes et les femmes.

"Les droits dont nous disposons aujourd’hui sont le fruit de la lutte de nos aîné(e)s. Dans la période actuelle, avec les tentatives de remise en cause du droit à l’avortement ou encore la volonté d’enfermer les femmes (comme les hommes) dans des stéréotypes montre que les droits ne sont jamais acquis", affirment les responsables syndicaux dans un communiqué.

27 % d'écart de salaires
"L’égalité proclamée dans la loi n’est pas effective réellement. Alors qu’en 2016 les femmes sont plus diplômées que les hommes, que 6 lois successives et de nombreux accords ont affirmé le principe d’égalité salariale, il y a toujours 27 % d’écart de rémunération entre les hommes et les femmes. Alors que l’accès à l’emploi est un moyen d’émancipation et d’autonomie, seules 66 % de femmes ont un emploi contre 75 % des hommes. Les femmes sont davantage touchées par la précarité : 11,6 % sont en CDD (7,6 % pour les hommes) et elles représentent 80 % des salarié(e)s à temps partiel. 80 % des femmes déclarent être régulièrement confrontées à des attitudes ou comportements sexistes au travail."

La CGT s'inquiète aussi de "la montée des discours réactionnaires et des remises en cause du droit des femmes à disposer de leur corps. L’égalité au travail est fondamentale car elle permet l’émancipation et l’autonomie économique des femmes. Ces avancées ne se sont pas faites au détriment des hommes, au contraire, elles permettent l’émancipation de tous."

Publié dans Actualités 2016