Mercredi soir, les élus du Haut-Lignon ont validé la vente du siège actuel de la communauté de communes à Tence à une kinésithérapeute. Cette cession va entraîner le déménagement dans l'ex-centre d'appels, vide depuis 2010.
Après deux ans et demi, la communauté de communes a trouvé un acheteur intéressé pour son siège actuel, à l'angle de la rue des Ecoles et de la rue d'Annonay à Tence.
Un cabinet de kinés à la place
Fiona Busato-Thoué, kinésithérapeute, et Benoit Thoué, à travers une société civile immobilière, ont fait une offre à 108 000 euros alors que le service des Domaines a estimé le bâtiment à 120 000 euros. Le projet consiste à installer un cabinet de kinésithérapeutes. Actuellement, Fiona Busato-Thoué exerce dans la maison de santé de Tence.
Le compromis de vente doit être signé le 2 janvier et les services de la communauté de communes doivent quitter les lieux dans le premier trimestre 2019.
Des frais pour déménager
La collectivité doit déménager son siège social dans l'ancien centre d'appels, vide depuis 2010. "On va s'installer au 1er étage", annonce Julien Melin, président du Haut-Lignon. "On espère louer les locaux vacants." Une dépense de 40 000 euros est estimée pour changer le système de chauffage et les fenêtres.
"Pourquoi ne pas aller dans le bâtiment de la mairie qui est à moitié vide ?", questionne David Salque-Pradier, élu d'opposition à Tence. "Ce n'est pas possible, il n'y a pas assez de place. Et qui gérerait le va et vient ?", répond Brigitte Renaud, maire de Tence. "Le souhait des maires est de dissocier la mairie de Tence et la communauté de communes", ajoute Julien Melin, président et adjoint au maire à Tence.
Le centre d'appels, non mais allô quoi
La collectivité avait investi plus de 500 000 euros à la fin des années 2000 pour rénover les locaux qui accueillaient par le passé les services de l’Équipement, au 13 de l’allée des Pâquerettes. Des subventions de la Région, du Conseil général et de l’État avaient adouci la note de 240 000 euros.
Mais le centre d'appels n'aura tenu qu'une année avant que la société Yakamoz ne dépose le bilan par manque de contrats. Une vingtaine de personnes y travaillaient.
Les travaux réalisés avaient permis, à l’automne 2009, le tournage du film "Opération 118-318 Sévices clients", une comédie dont l’action se situait dans un call-center.
