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27 jeunes Altiligériens sont réunis depuis jeudi aux Chalets du Mézenc aux Estables. Ils constituent la première promotion des Cadets de la gendarmerie de Haute-Loire.

Cette nouveauté s'inscrit dans le cadre du dispositif SNU, le Service National Universal. L'objectif est de développer le sens de l'engagement en participation à une immersion de six jours. Appelés à faire des missions d'intérêt général, ces jeunes de Haute-Loire profitent de ce stage approfondi pour découvrir les métiers de la gendarmerie, les missions des militaires, les équipements utilisés au quotidien.

Des ateliers autour des missions de la gendarmerie

Le PSIG a réalisé une démonstration, les techniciens en investigation criminelle ont mis en place une scène de crime. Le référent sûreté leur a parlé de cyber-harcèlement, la BMO a évoqué la sécurité routière. Outre ces ateliers, les 27 jeunes ont gravi le Mont Mézenc pour travailler l'esprit de groupe et la cohésion, ils ont aussi visité Le Chambon-sur-Lignon, notamment le Lieu de mémoire.

A l'issue de ces six jours, qui se terminent mercredi, les 27 cadets se retrouveront une douzaine de fois à partir de la rentrée pour de nouvelles actions et missions, sur une journée.

Un financement grâce au mécénat et aux collectivités

Pour financer cette promotion, une association a été créée. Présidée par Geoffroy Millet, accompagné de Jean-Noël Manet, vice-président, deux gendarmes de la réserve citoyenne, l'association a bénéficié du soutien financier d'une douzaine d'entreprises mécènes et de collectivités. Le budget est d'environ 15 000 € l'année pour financer ce premier stage, les équipements et les actions à venir.

"Les prochaines missions se feront selon leurs attentes", annonce le colonel Serge Javon, responsable des réservistes en Haute-Loire, qui a rencontré "des jeunes enthousiastes et très attachants qui aiment le côté discipline".

Publié dans Actualités

Alors que le terrassement a débuté au printemps, la première pierre de la future gendarmerie de Bas-Monistrol a été symboliquement posée. Les gendarmes rejoindront leur nouvelle caserne avant la fin 2019.

Après dix ans de pourparlers, le projet de gendarmerie sort de terre, symbole de la fusion entre les brigades de Bas-en-Basset et Monistrol-sur-Loire. Pour les militaires des deux casernes, cet investissement arrive à point nommé et va permettre de recevoir le public dans les conditions souhaitées d'accessibilité et de confidentialité, et loger les gendarmes et leurs familles. A Monistrol, par exemple, sur les 13 gendarmes, seuls 5 vivent sur place. Des logements ont été transformés en bureaux. Pourtant, les bâtiments ne datent pas de Mathusalem : 1976 pour Monistrol et 1986 pour Bas. C'est peu dire que les décideurs d'alors n'avaient pas su anticiper les besoins et construire durable...

Un terrain choisi dès 2009

Le terrain a été validé dès 2009 et le Syndicat intercommunal de construction et de gestion d'un casernement de gendarmerie (Sigend) créé en 2012.

Le dossier est conséquent et le financement n'a pas été une mince affaire. Le projet s'élève à 3,751 millions d'euros, 4,680 millions d'euros en comptant la maîtrise d'oeuvre, les études et les assurances. Les communes de Bas et Monistrol devront abonder de 40 000 euros par an.

Un terrain de 9 000 m2

Les travaux ont commencé au printemps avec le terrassement et 100 % des sociétés retenues sont de Haute-Loire. Ce chantier doit s'étaler sur 18 mois pour une inauguration espérée pour la fin 2019.

Dans le détail, sur les 9 000 m2, un bâtiment administratif fera face à la route, au niveau du radar, avec un habillage en zinc. A l'arrière, les 17 logements seront répartis entre six T3 de 74 m2, neuf T4 de 100 m2 et deux T5 de 112 m2.

Publié dans Monistrol et environs

Jeudi, les gendarmes des pelotons de surveillance et d'intervention ont bénéficié d'une formation à Saint-Maurice-de-Lignon pour faire face en cas d'attaque terroriste.

Les gendarmes doivent se préparer au pire. Une attaque terroriste reste possible en Haute-Loire et les militaires doivent être prêts. Pour ce faire, trente militaires des trois PSIG (Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) de Haute-Loire ont suivi une formation à Saint-Maurice-de-Lignon.

Le terrorisme fait évoluer les interventions

Le rendez-vous était donné dans l'ancienne salaison Souchon, rue du Touchon. Dans cet immense bâtiment désaffecté de 6 niveaux, les militaires se sont confrontés à des situations de crise avec présence de terroristes, bardés de ceintures d'explosifs. Par unités, armés de fusils HK UMP 9 avec visée holographique, les gendarmes devaient maîtriser le ou les agresseurs et effectuer une reconnaissance du bâtiment.

"Tous les PSIG disposent de la même formation. On parle le même langage. Les techniques évoluent en fonction de la menace", indique le major Jean-Marc Bleslu.

Un PSIG-sabre à Yssingeaux d'ici 2018

Le terrorisme a fait évoluer les méthodes d'intervention des gendarmes. "Quand une personne est retranchée et armée, notre rôle est de sécuriser les lieux en attendant l'arrivée d'un médiateur ou du GIGN. Avec les tueries de masse, on expose davantage les gendarmes. Dans le cas d'une attaque terroriste, il faut limiter le nombre de morts à tout prix." D'où cet entraînement pour intervenir rapidement.

Le PSIG d'Yssingeaux se transformera en PSIG-sabre d'ici 2018. Cette unité spécialisée sera équipée d'un nouveau fusil d'assaut, d'un véhicule et du matériel de protection balistique.

Publié dans Actualités 2017

Le recrutement de gendarmes réservistes va s'intensifier en 2017.

Le groupement de gendarmerie départementale de la Haute-Loire recrute en nombre des réservistes opérationnels. Leur rôle est d'agir aux côtés des gendarmes du département, effectuer des missions de prévention et protection, porter assistance à la population. Ils bénéficient d'une formation continue pour progresser dans les renforts temporaires et disposent d’un complément de revenu

Pour se renseigner sur les conditions d’admission dans la réserve de la gendarmerie et proposer sa candidature, plusieurs moyens s'offrent à vous :

- soit en consultant le site « la gendarmerie recrute » et notamment par ce lien

- soit en se rendant à la brigade de gendarmerie la plus proche de votre domicile,

- ou en contactant directement le bureau réserve du groupement de gendarmerie de la Haute-Loire au 04 71 04 52 93.

Publié dans Actualités 2017

Un dispositif particulier est installé jusqu'au dimanche 1er janvier afin que les fêtes de fin d'année se terminent sans dommages. Les gendarmes sont disséminés pour s'assurer que les automobilistes respectent les limitations de vitesse et prennent le volant sans avoir trop bu.

Le bilan des morts sur la route est bien meilleur qu'en 2015. Alors, ce n'est pas à quelques heures de la fin d'année qu'il faudrait que le bilan s'alourdisse. Ajoutez à cela l'imminence d'un réveillon et vous avez le résultat : beaucoup de gendarmes et de policiers sur les routes pour encadrer les festivités.

"Bleuir" la Haute-Loire

Depuis vendredi après-midi, les forces de l'ordre effectuent des contrôles de vitesse et d'alcoolémie. Présents sur la RN88, sur la commune de Brignon, dans les premières heures, elles vont quadriller le territoire et ne laisser aucune chance à la fatalité.

10 décès sur les routes en 2016 contre 27 en 2015

Le bilan de l'accidentalité est bon sur l'année 2016 et le préfet, Eric Maire, entend bien le préserver. 101 accidents corporels ont été comptabilisés à la date du 29 décembre, contre 141 en 2015 (- 28,4 %). Le nombre de blessés est de 123 personnes (168 en 2015, - 26,8 %). Dix personnes ont perdu la vie sur les routes depuis le 1er janvier. C'est beaucoup moins qu'en 2015 où 27 personnes étaient décédées dans un accident, soit - 63 %.

Deux fois plus d'excès de vitesse réprimés

"Je ne crois pas au hasard", affirme le préfet qui met en avant "les actions de prévention" et "le volet répression" avec "deux fois plus d'excès de vitesse" (39 962 en 2015, 83 214 en 2016) en sachant que de nouveaux radars fixes ont été installés. A la question de l'installation de radars supplémentaires en 2017, Eric Maire estime que "le département est déjà bien couvert", il en appelle davantage "à la responsabilité des automobilistes".

47 gendarmes entre 2 heures et 8 heures la nuit du réveillon

Les gendarmes ont diagnostiqué deux risques majeurs pour le réveillon de la Saint-Sylvestre. A savoir les rixes sur des rassemblements festifs et l'alcoolémie. "Nous aurons 47 gendarmes répartis sur 22 points de contrôle, de 2 heures à 8 heures". Autant dire qu'il sera difficile de passer entre les mailles du filet de ces contrôles de proximité.

Vous l'aurez compris : ce week-end, il s'agit de redoubler de vigilance sur le respect du code de la route et d'éviter les conduites à risque.

Publié dans Actualités 2017

Dans la nuit de mercredi à jeudi, aux alentours de minuit à Largelier, les militaires du PSIG de Brioude ont dû faire preuve d'adresse pour capturer un chien de grande taille qui divaguait en compagnie de deux autres.

Les militaires sont arrivés à appâter l'animal, puis à l'enfermer dans leur véhicule comme en témoigne ce cliché insolite montrant l'imposant toutou posément installé à la place du conducteur. L'animal a ensuite été remis à la SPA.

Au-delà de l'image sympathique, cette intervention met le doigt sur un problème récurrent, la divagation des chiens que leurs maîtres négligent.

D'ailleurs, toujours durant cette nuit, les militaires ne sont pas parvenus à retrouver deux autres chiens en divagation. Et l'un des deux a été tué par une voiture un peu plus tard.

Les services de la gendarmerie signalent ainsi que le 29 novembre, à midi, une jeune cyclomotoriste était mordue par un autre chien, qui divaguait lui aussi.

Et de rappeler que "la divagation d'animaux sur la voie publique peut avoir des conséquences graves. Il s'agit d'une infraction qui peut faire l'objet d'une contravention."

Publié dans Faits Divers 2016

Les gendarmes ont réalisé une intervention musclée dimanche après-midi sur le bassin ponot.

Une patrouille du Peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) du Puy-en-Velay ont reconnu un individu, à bord d’une Peugeot « 405 » bordeaux, alors qu’il n’est pas titulaire du permis de conduire et impliqué dans divers délits au cours des mois écoulés.

La patrouille du PSIG se signale à lui en actionnant la sirène deux-tons et le gyrophare, pour procéder à son contrôle.

L'individu refuse toutefois d'obtempérer. Il s'engage dans un lotissement de Brives-Charensac (zone police) à une vitesse élevée et rentre dans une impasse.

Se retrouvant bloqué, le conducteur fait une manœuvre pour se soustraire au contrôle des gendarmes. Il percute tout d'abord le portail d'une habitation. Un des deux militaires du PSIG descend du véhicule en vue d'interpeller le conducteur, mais celui-ci poursuit sa manœuvre, percute une portière du véhicule militaire et prend la fuite à bord de sa voiture.

L’homme a été interpellé lundi au petit jour, non loin du Puy-en-Velay par le PSIG du Puy et la communauté de brigades de Saint-Julien-Chapteuil, et placé en garde à vue.

Jeune majeur, il devra répondre de ses actes devant le tribunal correctionnel du Puy-en-Velay.

Publié dans Faits Divers 2016

Les gendarmes ont multiplié les contrôles jeudi de 19 heures à 22 heures dans tout l'Est de la Haute-Loire. Objectif : marquer les esprits dans la lutte quotidienne contre les cambriolages et les vols en tous genres.

Du bleu partout. Jeudi soir, 35 gendarmes ont réalisé une vaste opération de contrôles dans tout l'arrondissement d'Yssingeaux. Des contrôles postés d'abord sur huit points, puis des contrôles mobiles en différents lieux, d'Aurec à Yssingeaux, en passant par Beauzac, Montfaucon ou encore Riotord. Puis, des patrouilles à toutes les voies d'accès à la RN88 en fin de soirée.

L'Est de la Haute-Loire, une queue de comète

"Pour être efficace et tenir le terrain, il faut être nombreux. Voilà ce qui peut nous permettre de contrôler d'éventuels malfaiteurs et de les interpeller", estime le commandant de compagnie d'Yssingeaux, Didier Beltran, qui n'a pas donné de chiffre mais estime que la problématique se maintient.

Yssingeaux, Retournac, Bas-en-Basset, Aurec-sur-Loire, Montfaucon-en-Velay, Saint-Romain-Lachalm, Dunières, Riotord : jeudi soir, les automobilistes ont vu des gendarmes partout à partir de 19 heures pour des contrôles ciblés sur certains types de véhicules (utilitaires et voitures de grande capacité comme les breaks). "L'Est de la Haute-Loire est la zone où il y a le plus de délinquance en Haute-Loire. On est sur une queue de comète avec la proximité de la région stéphanoise."

Un vulgaire tournevis suffit au cambrioleur

Le cambrioleur de 2016 n'utilise plus le pied de biche et les gros moyens. Un simple tournevis suffit à vous gâcher la vie. "C'est pour cela qu'il faut bien tout fermer chez soi : fermer les volets, descendre le store. On sait que les cambrioleurs recherchent les petits objets comme les bijoux, les téléphones, les appareils photo, le matériel hifi, le numérique. Aujourd'hui, on ne vole quasiment plus de télé. Il faut aussi ajouter les vols d'outillage dans les fourgons d'artisans."

Monistrol : quand le cambrioleur se retrouve nez à nez avec le propriétaire

Les méfaits se déroulent aussi beaucoup en journée. Le commandant de compagnie raconte la dernière histoire en date. "Il y a deux jours, à Monistrol, un homme de 70 ans signale qu'il a surpris un cambrioleur. Il était dans son jardin et le cambrioleur dans la maison. C'était un jeune de 25-30 ans qui lui a bloqué la porte de l'intérieur, a baragouiné une histoire avant de trouver une issue de secours, de sauter un muret et de monter dans une voiture où l'attendait un complice."

Plusieurs patrouilles chaque soir

"On reste mobilisé, insiste le colonel Jérôme Patoux, le patron des gendarmes en Haute-Loire. Cela rassure la partie saine de la population." "On patrouille tous les jours, poursuit le commandant Beltran, pour faire écho à cette opération d'envergure. Chaque soir, c'est au moins 5 ou 6 patrouilles qui tournent dans tout l'Est."

Publié dans Actualités 2016

Durant quinze jours, les maires sont conviés à échanger avec les gendarmes, dans chaque communauté de brigades. La communauté de brigades Tence-Montfaucon a ouvert le dispositif ce mercredi après-midi.

En Haute-Loire, c'est une première. Baptisée la Quinzaine des maires, elle court jusqu'au 9 octobre. La gendarmerie est à l'initiative de cette opération qui se formalise par des rencontres entre maires et commandants de communautés de brigades, dans les locaux de la gendarmerie.

Cela permet de dresser un bilan succinct de l'activité de chaque unité mais c'est surtout l'occasion d'échanger sur des thèmes sécuritaires et de découvrir, via plusieurs ateliers, les principaux matériels, armements, véhicules, NeoGend et tablettes... dont les militaires sont équipés.

A Tence, ce mercredi en fin d'après-midi, le major Laurent Cros a accueilli les maires ou représentants des communes du Haut-Lignon, du pays de Montfaucon et de Lapte, correspondant à son territoire de compétence.

Revenir aux fondamentaux

A ses côtés Jean-Jacques Peroni, commandant en second à la compagnie d'Yssingeaux. Pour ce dernier, ces rencontres ont permis de véhiculer plus facilement certains messages : "On revient aux fondamentaux. J'ai senti une véritable attention. Les élus apprécient de nous rencontrer. C'est une première en Haute-Loire qui a vocation à se renouveler."

Délivrer des conseils ciblés

Ces rencontres donnent l'opportunité de délivrer des conseils de prévention ciblés sur les problématiques locales relatives à la sécurité des personnes et des biens, dans un esprit de partenariat. "Nous avons un rôle de conseils en matière de vidéo-surveillance, de police municipale..."

L'expertise peut se révéler judicieuse au moment de choisir tel ou tel type de matériel pour un système de vidéo-surveillance. "S'équiper, certes pour un coût moindre, d'une caméra dont la qualité n'est pas suffisante pour permettre de visualiser automatiquement une plaque d'immmatriculation, est au final un mauvais investissement."

Sensibiliser à la participation citoyenne

Autre message important mis en exergue, la sensibilisation à la "participation citoyenne". Il s'agit d'inviter les habitants à signaler tout comportement, tout fait, paraissant suspect en formalisant le processus via une convention spécifique avec la municipalité et la désignation de référents par quartier par exemple.

"Le contexte actuel des attentats facilite notre tâche pour faire passer ce message. Il y a quelque temps, signaler quoi que ce soit était assimilé à de la délation. C'était une notion qui renvoyait tout de suite à Vichy, à la période de l'Occupation... Aujourd'hui, on sent une évolution. De plus, en milieu rural, c'est aussi sans doute plus facile qu'en milieu urbain. Ici, on connaît généralement son voisin. En ville, on ne s'y intéresse pas."

Publié dans Actualités 2016
Fantasme secret ? La gendarmerie de Haute-Loire a publié une information pour le moins étonnante sur sa page Facebook ce vendredi.

On apprend ainsi que le groupement de gendarmerie "va recevoir en expérimentation un nouveau véhicule d'interception routière". Jusque-là, rien de surprenant. Sauf quand on regarde la photo associée : un bolide type Lamborghini de couleur bleu nuit pavoisée du mot "gendarmerie". On indique également que "cette voiture sillonnera les axes routiers dans le cadre de la lutte contre l'insécurité routière. Elle est également équipée d'un radar embarqué permettant de matérialiser les excès de vitesse à l'arrêt ou en mouvement".

La gendarmerie a fait preuve d'imagination pour ce 1er avril.
Publié dans Actualités 2016