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Durant quinze jours, les maires sont conviés à échanger avec les gendarmes, dans chaque communauté de brigades. La communauté de brigades Tence-Montfaucon a ouvert le dispositif ce mercredi après-midi.

En Haute-Loire, c'est une première. Baptisée la Quinzaine des maires, elle court jusqu'au 9 octobre. La gendarmerie est à l'initiative de cette opération qui se formalise par des rencontres entre maires et commandants de communautés de brigades, dans les locaux de la gendarmerie.

Cela permet de dresser un bilan succinct de l'activité de chaque unité mais c'est surtout l'occasion d'échanger sur des thèmes sécuritaires et de découvrir, via plusieurs ateliers, les principaux matériels, armements, véhicules, NeoGend et tablettes... dont les militaires sont équipés.

A Tence, ce mercredi en fin d'après-midi, le major Laurent Cros a accueilli les maires ou représentants des communes du Haut-Lignon, du pays de Montfaucon et de Lapte, correspondant à son territoire de compétence.

Revenir aux fondamentaux

A ses côtés Jean-Jacques Peroni, commandant en second à la compagnie d'Yssingeaux. Pour ce dernier, ces rencontres ont permis de véhiculer plus facilement certains messages : "On revient aux fondamentaux. J'ai senti une véritable attention. Les élus apprécient de nous rencontrer. C'est une première en Haute-Loire qui a vocation à se renouveler."

Délivrer des conseils ciblés

Ces rencontres donnent l'opportunité de délivrer des conseils de prévention ciblés sur les problématiques locales relatives à la sécurité des personnes et des biens, dans un esprit de partenariat. "Nous avons un rôle de conseils en matière de vidéo-surveillance, de police municipale..."

L'expertise peut se révéler judicieuse au moment de choisir tel ou tel type de matériel pour un système de vidéo-surveillance. "S'équiper, certes pour un coût moindre, d'une caméra dont la qualité n'est pas suffisante pour permettre de visualiser automatiquement une plaque d'immmatriculation, est au final un mauvais investissement."

Sensibiliser à la participation citoyenne

Autre message important mis en exergue, la sensibilisation à la "participation citoyenne". Il s'agit d'inviter les habitants à signaler tout comportement, tout fait, paraissant suspect en formalisant le processus via une convention spécifique avec la municipalité et la désignation de référents par quartier par exemple.

"Le contexte actuel des attentats facilite notre tâche pour faire passer ce message. Il y a quelque temps, signaler quoi que ce soit était assimilé à de la délation. C'était une notion qui renvoyait tout de suite à Vichy, à la période de l'Occupation... Aujourd'hui, on sent une évolution. De plus, en milieu rural, c'est aussi sans doute plus facile qu'en milieu urbain. Ici, on connaît généralement son voisin. En ville, on ne s'y intéresse pas."

Publié dans Actualités 2016

Les pompiers de Fay-sur-Lignon ont réalisé une manoeuvre atypique dimanche, en présence des gendarmes locaux.

Une voiture de gendarmerie et une ambulance des pompiers sont garées devant un logement dans le village de Fay-sur-Lignon. Des cris s'échappent de l'habitation. Tout laisse penser qu'un drame vient de se dérouler. Cette scène a été imaginée dimanche matin pour une manoeuvre hors du commun à destination de 13 pompiers de la caserne de Fay et trois gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Julien-Chapteuil.

"L'idée est de partager nos expériences, de mettre sur la table toutes nos difficultés, les contraintes des uns et des autres", indique Frédéric Menut, le chef des sapeurs-pompiers volontaires, lesquels disposent depuis deux ans d'une fiche réflexe émise par le service prévision du SDIS (Service départemental d'incendie et de secours). "Nous sommes deux organismes de l'Etat avec des missions bien spécifiques. Le but est que les interventions se passent le mieux possible."

Deux cas pratique à la loupe

Après avoir échangé à bâtons rompus à la caserne, pompiers et gendarmes se sont rendus dans un gîte de la commune pour deux cas pratiques : une personne blessée puis une découverte de cadavre dont des éléments laissent à penser que le décès pourrait ne pas être naturel. Et ce dernier cas de figure, même s'il reste rare, est déjà arrivé récemment, aux Vastres et à "Boussoulet" à Champclause.

"Il faut avoir un oeil plus élargi lors de nos interventions. En tant que pompiers, on se focalise sur le secours mais on doit aussi faire attention à préserver les traces et les indices", convient Frédéric Menut. "Pour l'enquête, on doit être en mesure de savoir qui est entré dans la pièce, par quel chemin et ce qu'ils ont fait exactement", indique de son côté l'adjudant-chef Lionel Bertrand, accompagné de deux gendarmes de la brigade de Fay pour cet exercice enrichissant pour les deux parties.

Publié dans Dans le 43 2016
Un dispositif a été installé jeudi entre 16 h 30 et 18 h 30 sur la RN88 à Yssingeaux, dans le sens Saint-Etienne/Le Puy-en-Velay. Douze gendarmes ont été mobilisés pour contrôler la vitesse et l'alcoolémie. Le bilan de cette opération fait état de 6 excès de vitesse sur cette portion de route limitée à 110 km/h. Les automobilistes flashés roulaient entre 127 et 136 km/h.

Sur les contrôles d'alcoolémie, une seule personne a été contrôlée positive, pour un taux jugé délictuel, c'est-à-dire supérieur à 0,8 grammes par litre de sang.
Publié dans Faits Divers 2016
Les gendarmes ont réalisé des contrôles alcoolémiques sur deux sites en Haute-Loire ce week-end.

Une opération coordonnée sur réquisition du procureur de la République a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche à Polignac. Une quinzaine de militaires ont procédé à des contrôles d'alcoolémie et de stupéfiants à proximité d'une discothèque du bassin ponot. Au total, 90 véhicules et 95 personnes ont été contrôlés. Les gendarmes ont constaté sept conduites sous l'empire d'un état alccolique, dont 5 avec un taux délictuel (égal ou supérieur à 0,8 g par litre de sang).

Les militaires sont également intervenus dans le village de Raucoules où une fête trop bruyante dans le cadre de l'anniversaire commun de deux jeunes d'Yssingeaux a été signalé par des voisins de la salle des fêtes. Une quinzaine de militaires, sous les ordres du commandant de compagnie Didier Beltran, ont effectué des contrôles alors que 150 personnes participaient à la fête qui se prolongeait dimanche matin. Trois personnes conduisaient sous l'empire d'un état alcoolique dont deux présentaient un taux délictuel.

Les militaires ont prévu de poursuivre les contrôles lors des fêtes à venir.
Publié dans Faits Divers 2016