Alors que le terrassement a débuté au printemps, la première pierre de la future gendarmerie de Bas-Monistrol a été symboliquement posée. Les gendarmes rejoindront leur nouvelle caserne avant la fin 2019.
Après dix ans de pourparlers, le projet de gendarmerie sort de terre, symbole de la fusion entre les brigades de Bas-en-Basset et Monistrol-sur-Loire. Pour les militaires des deux casernes, cet investissement arrive à point nommé et va permettre de recevoir le public dans les conditions souhaitées d'accessibilité et de confidentialité, et loger les gendarmes et leurs familles. A Monistrol, par exemple, sur les 13 gendarmes, seuls 5 vivent sur place. Des logements ont été transformés en bureaux. Pourtant, les bâtiments ne datent pas de Mathusalem : 1976 pour Monistrol et 1986 pour Bas. C'est peu dire que les décideurs d'alors n'avaient pas su anticiper les besoins et construire durable...
Un terrain choisi dès 2009
Le terrain a été validé dès 2009 et le Syndicat intercommunal de construction et de gestion d'un casernement de gendarmerie (Sigend) créé en 2012.
Le dossier est conséquent et le financement n'a pas été une mince affaire. Le projet s'élève à 3,751 millions d'euros, 4,680 millions d'euros en comptant la maîtrise d'oeuvre, les études et les assurances. Les communes de Bas et Monistrol devront abonder de 40 000 euros par an.
Un terrain de 9 000 m2
Les travaux ont commencé au printemps avec le terrassement et 100 % des sociétés retenues sont de Haute-Loire. Ce chantier doit s'étaler sur 18 mois pour une inauguration espérée pour la fin 2019.
Dans le détail, sur les 9 000 m2, un bâtiment administratif fera face à la route, au niveau du radar, avec un habillage en zinc. A l'arrière, les 17 logements seront répartis entre six T3 de 74 m2, neuf T4 de 100 m2 et deux T5 de 112 m2.