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A l'occasion de l'inspection de la compagnie, le commandant Didier Beltran est revenu sur l'activité 2016 de toute la compagnie. Où l'on apprend qu'un jeune a été pris en flagrant délit de détérioration du radar de Raucoules.

Les faits marquants en 2016

- Saint-Pal-de-Mons : un homme a été identifié comme l'auteur d'un vol avec violences chez un particulier à Saint-Pal-de-Mons. L'individu s'était introduit cagoulé et avait tenté sous la menace de dérober des fonds. Il a été condamné à 2 ans d'emprisonnement.

- Riotord : les gendarmes de Tence sont intervenus en mars au domicile d'un particulier qui venait de prévenir qu'il allait mettre fin à ses jours en se pendant. Les gendarmes sont arrivés au moment où le désespéré se jetait dans le vide.

- Cambriolages : trois mineurs ont été pris en flagrant délit sur un cambriolage à Dunières, trois cambriolages ont été résolus en avril sur Aurec-sur-Loire, des voleurs ont été pris sur le fait à la déchetterie de Bas-en-Basset en mars, et trois hommes ont été interpellés à Saint-Julien-du-Pinet en août avec des bijoux volés sur eux, un quatrième avait pris la fuite après avoir bousculé un gendarme.

- Tence : un contrôle poussé sur un véhicule venant d'Ardèche a permis aux gendarmes locaux d'appréhender une équipe à bord d'un utilitaire qui venait de commettre un nouveau cambriolage dans le département voisin. Au total, 11 cambriolages leur ont été imputés.

- Saint-Didier-en-Velay : 1 kilo de résine de cannabis a été saisi dans le cadre d'une enquête ouverte pour des faits de trafic de stupéfiants en mai.

- Bas-en-Basset : les gendarmes sont intervenus sont intervenus au magasin Colruyt en septembre où un homme venait de pénétrer dans le magasin avec un couteau à la main, baigné de sang sur lui.

- Raucoules : en août, un mineur d'environ 17 ans a été pris en flagrant délit de dégradation du radar de Raucoules sur la Départementale 105. Un gendarme adjoint volontaire, en repos, a surpris le jeune en train de rayer la vitre, en plein dimanche après-midi.

Délinquance : le bilan 2016

La compagnie d'Yssingeaux, qui englobe toutes les brigades de l'Est de la Haute-Loire, a fini l'année 2016 en enregistrant 1 951 crimes et délits pour, dont 102 retraits de permis, 144 dépistages positifs et 349 excès de vitesse. Soit un taux de délinquance de 2,25 % alors alors que la moyenne nationale est de 3,5 %.

Ce sont les secteurs placés sous la surveillance des communautés de brigads de Monistrol-sur-Loire, Saint-Didier-en-Velay, Yssingeaux et Tence qui sont respectivement les plus impactés par la délinquance. Les effectifs sont en proportion aux impératifs locaux : 28 gendarmes servent sur Monistrol/Aurec/Bas, 21 militaires pour Saint-Didier/Sainte-Sigolène, 17 pour Tence/Montfaucon et 16 pour Yssingeaux/Retournac.

La conjoncture fait que sur Tence principalement et Yssingeaux, ces derniers mois, un déficit de personnels génère des contraintes opérationnelles au quotidien. Des mesures d'accompagnement été prises depuis plusieurs mois avec le renfort de réservistes pour Tence Yssingeaux. Le PSIG d'Yssingeaux accentue sa présence en matière de surveillance en priorité sur le ressort de ces deux communautés de communes. Lors des enquêtes judiciaires importantes ou sensibles, la brigade des recherches est plus systématiquement engagée également.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
mercredi, 15 mars 2017 16:46

Les gendarmes deviennent des Experts

Cinquante nouveaux gendarmes viennent d'être formés pour devenir des techniciens en investigation criminelle de proximité. Désormais, les deux tiers des militaires de Haute-Loire sont opérationnels.

La science au service des enquêtes. En Haute-Loire, la gendarmerie utilise déjà depuis plusieurs années des techniques scientifiques pour tenter d'élucider les affaires.

Quatre gendarmes sont affectés à une cellule spécialisée au Puy-en-Velay. Ils interviennent sur les infractions les plus graves et les plus complexes sur tout le département.

Chaque brigade a ses techniciens de proximité

Au sein des onze communautés de brigades de la Haute-Loire, ces techniques scientifiques sont aussi utilisées par les gendarmes pour les scènes de cambriolages et d'atteintes aux biens.

Ils étaient jusqu'alors 78 gendarmes à pouvoir réaliser des prélèvements biologiques pour retrouver des traces ADN ou papillaires pour déceler des empreintes digitales. Depuis février, quatre autres sessions de formation ont été organisées.

Désormais, ils sont 126 à avoir ce statut de TICP pour "technicien en investigation criminelle de proximité", soit les deux tiers des effectifs opérationnels.

Trois jours pour se former

En trois jours, ils ont eu l'occasion d'être formés aux techniques de prélèvements en milieu ouvert (une voiture) et fermé (un appartement). "La majeure partie des élucidations se fait grâce à ces techniques", reconnaît le lieutenant Emmanuel Bernard, de la brigade départementale de renseignements et d'investigations judiciaires. "Aujourd'hui, on ne peut plus seulement se contenter du flair des enquêteurs ou des témoignages."

Publié dans Actualités 2017

Le recrutement de gendarmes réservistes va s'intensifier en 2017.

Le groupement de gendarmerie départementale de la Haute-Loire recrute en nombre des réservistes opérationnels. Leur rôle est d'agir aux côtés des gendarmes du département, effectuer des missions de prévention et protection, porter assistance à la population. Ils bénéficient d'une formation continue pour progresser dans les renforts temporaires et disposent d’un complément de revenu

Pour se renseigner sur les conditions d’admission dans la réserve de la gendarmerie et proposer sa candidature, plusieurs moyens s'offrent à vous :

- soit en consultant le site « la gendarmerie recrute » et notamment par ce lien

- soit en se rendant à la brigade de gendarmerie la plus proche de votre domicile,

- ou en contactant directement le bureau réserve du groupement de gendarmerie de la Haute-Loire au 04 71 04 52 93.

Publié dans Actualités 2017

Les gendarmes ont multiplié les contrôles jeudi de 19 heures à 22 heures dans tout l'Est de la Haute-Loire. Objectif : marquer les esprits dans la lutte quotidienne contre les cambriolages et les vols en tous genres.

Du bleu partout. Jeudi soir, 35 gendarmes ont réalisé une vaste opération de contrôles dans tout l'arrondissement d'Yssingeaux. Des contrôles postés d'abord sur huit points, puis des contrôles mobiles en différents lieux, d'Aurec à Yssingeaux, en passant par Beauzac, Montfaucon ou encore Riotord. Puis, des patrouilles à toutes les voies d'accès à la RN88 en fin de soirée.

L'Est de la Haute-Loire, une queue de comète

"Pour être efficace et tenir le terrain, il faut être nombreux. Voilà ce qui peut nous permettre de contrôler d'éventuels malfaiteurs et de les interpeller", estime le commandant de compagnie d'Yssingeaux, Didier Beltran, qui n'a pas donné de chiffre mais estime que la problématique se maintient.

Yssingeaux, Retournac, Bas-en-Basset, Aurec-sur-Loire, Montfaucon-en-Velay, Saint-Romain-Lachalm, Dunières, Riotord : jeudi soir, les automobilistes ont vu des gendarmes partout à partir de 19 heures pour des contrôles ciblés sur certains types de véhicules (utilitaires et voitures de grande capacité comme les breaks). "L'Est de la Haute-Loire est la zone où il y a le plus de délinquance en Haute-Loire. On est sur une queue de comète avec la proximité de la région stéphanoise."

Un vulgaire tournevis suffit au cambrioleur

Le cambrioleur de 2016 n'utilise plus le pied de biche et les gros moyens. Un simple tournevis suffit à vous gâcher la vie. "C'est pour cela qu'il faut bien tout fermer chez soi : fermer les volets, descendre le store. On sait que les cambrioleurs recherchent les petits objets comme les bijoux, les téléphones, les appareils photo, le matériel hifi, le numérique. Aujourd'hui, on ne vole quasiment plus de télé. Il faut aussi ajouter les vols d'outillage dans les fourgons d'artisans."

Monistrol : quand le cambrioleur se retrouve nez à nez avec le propriétaire

Les méfaits se déroulent aussi beaucoup en journée. Le commandant de compagnie raconte la dernière histoire en date. "Il y a deux jours, à Monistrol, un homme de 70 ans signale qu'il a surpris un cambrioleur. Il était dans son jardin et le cambrioleur dans la maison. C'était un jeune de 25-30 ans qui lui a bloqué la porte de l'intérieur, a baragouiné une histoire avant de trouver une issue de secours, de sauter un muret et de monter dans une voiture où l'attendait un complice."

Plusieurs patrouilles chaque soir

"On reste mobilisé, insiste le colonel Jérôme Patoux, le patron des gendarmes en Haute-Loire. Cela rassure la partie saine de la population." "On patrouille tous les jours, poursuit le commandant Beltran, pour faire écho à cette opération d'envergure. Chaque soir, c'est au moins 5 ou 6 patrouilles qui tournent dans tout l'Est."

Publié dans Actualités 2016
vendredi, 09 septembre 2016 17:01

Les gendarmes équipés de tablettes numériques

La gendarmerie nationale de Haute-Loire dispose depuis quelques semaines d'un nouvel équipement numérique. L'outil a été dévoilé vendredi matin lors d'une conférence de presse organisée sur le terrain, au bord de la RN102 à Polignac.

Les gendarmes disposent de tablettes numériques dans le cadre du projet "Néogend". Cet « équipement numérique du gendarme », et plus largement l'environnement numérique associé, est censé favoriser l'exécution du service, offrir plus de mobilité aux militaires et davantage de proximité avec les citoyens.

Néogend offre plusieurs fonctionnalités : accès à la messagerie tactique, logiciel permettant le traitement des interventions et du renseignement de sécurité publique, consultation des fichiers des personnes recherchées, des véhicules et des objets volés, et plusieurs applications telles que l'application « opération tranquillité vacances ».

Actuellement, les gendarmes de Haute-Loire disposent de 46 tablettes. Le déploiement des équipements numériques se poursuivra en 2016. A terme, d'ici 2017, chacun des 300 gendarmes de Haute-Loire disposera d’un smartphone.

Publié dans Actualités 2016
La préfecture organise, samedi 4 juin, une randonnée sur le thème de la sécurité routière. Cette opération de sensibilisation est ouverte à tous les motocyclistes.

En France, les conducteurs de deux-roues motorisés représentent moins de 2% du trafic, mais près d’un quart de la mortalité. À distance parcourue égale, un conducteur de deux-roues motorisés a 23 fois plus de risque d’être tué sur la route qu’un automobiliste.

En Haute-Loire, depuis le début de l’année, quatre conducteurs de deux-roues sont décédés dans un accident de la route. Ils représentent la moitié des personnes tuées.

La préfecture organise, samedi 4 juin, une randonnée sur le thème de la sécurité routière. Cette opération de sensibilisation est ouverte à tous les motocyclistes titulaires du permis A.

Divers ateliers seront proposés sur des thèmes susceptibles d’aider les motocyclistes à mieux vivre la route.

Le programme de la journée
7 h 45 : accueil au centre de secours de Saint Julien Chapteuil, zone artisanale

8 h 30 : répartition des participants sur les 4 ateliers 
- Atelier « Éducation routière de la jeunesse » (partage de la route, prévention du risque routier et équipement) animé par la fédération française des motards en colères 43 
- Atelier « les gestes qui sauvent » géré par le service départemental d’incendie et de secours (SDIS)
- Atelier « trajectoire de sécurité » – théorie et pratique en condition réelle sur route, prise en charge des groupes par les motocyclistes de la gendarmerie nationale
- Atelier « dextérité et maîtrise du véhicule à allure lente » encadré par la moto-école du Velay et atelier « trial » encadré par Cyril Bayle d’Horizon Team Aventure.

13 heures : déjeuner en commun salle du préau de l’école de Saint-Julien-Chapteuil

14 h 15 : départ pour la randonnée motocycliste

Un stage de perfectionnement à gagner

La date limite des inscriptions est fixée au mardi 31 mai.

A l’occasion de cette randonnée, un tirage au sort sera effectué pour présélectionner le candidat de la Haute-Loire au deuxième trophée motocycliste de la sécurité routière.

Les 40 motocyclistes sélectionnés au plan national participeront à un stage de perfectionnement qui se déroulera les 29 et 30 septembre et 1er octobre, à Sens, au centre national de formation motocycliste de la police nationale (CNFM).

Tous les frais seront pris en charge à l’exception des frais de trajet.

Pour s'inscrire, cliquez ici
Publié dans Actualités 2016