mardi, 07 mars 2017 14:41

Pour la CGT, "la santé est réduite à la soupe populaire"

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La CGT a servi une soupe de légumes mardi midi sur le Breuil, au Puy-en-Velay, près du carrefour des feux, en haut de la place, moyen idéal pour engager le dialogue avec les passants. Cette action s'inscrivait dans un contexte de mobilisation nationale d'appel à la grève dans les services publics "contre les conséquences désastreuses des politiques de santé en France".

Les agents des établissements de santé, hôpitaux, structures médico-sociales assurent qu'ils ne sont plus en capacité de répondre convenablement aux besoins de santé, à la prise en charge des patients et des résidents, faute de moyens humains et matériels suffisants.

"A Sainte-Marie, il n'y a pas que les murs qui s'effondrent", ironisent les manifestants dans un tract. "En quelques mois, sous les sempiternelles restrictions budgétaires, nous avons eu à subir la perte de 21 emplois équivalents temps plein et 17 lits".

De la même manière, à Craponne-sur-Arzon, la transformation de 6 lits soins de suite et de réadaptation en lits de médecine au profit d'une structure privée "met en danger financièrement l'établissement et la prise en charge de proximité pour la population".

A Emile-Roux, "il manque 200 équivalents temps plein. Cela pèse terriblement sur le quotidien des agents et des personnels qui sont à bout de souffle".

"Ces exemples illustrent le quotidien de tous les hôpitaux et maisons de retraite du département. C'est la conséquence de mesures prises par les gouvernements successifs."

Les territoriaux de Haute-Loire les ont rejoints avec notamment des personnels du département et des communes qui vivent des situations similaires.

Dernière modification le mardi, 07 mars 2017 17:48