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Grève contre la réforme des retraites : à quoi faut-il s'attendre le 5 décembre ?
Un appel à la grève est lancé par plusieurs syndicats pour le jeudi 5 décembre contre la réforme des retraites. Une manifestation s'élancera à 10 h 30 de la place Cadelade au Puy-en-Velay.
Les syndicats CGT, FO, CFTC, FSU, Solidaires et les Gilets jaunes sont vent debout contre la réforme des retraites du gouvernement. Alors que des tracts circulent au sein des entreprises, six militants de la CGT étaient positionnés ce lundi midi au rond-point de la Borie à Monistrol-sur-Loire.
Ils ont interpellé les automobilistes, les invitant à rejoindre le mouvement du 5 décembre. "On espère qu'il y aura du monde au Puy. On a de bons retours. Beaucoup de gens disent qu'ils seront là", s'avance Fabrice Souveton, secrétaire de la CGT THC (Textile Habillement Cuir).
"Tout le monde sera impacté par cette réforme. Public ou privé, on sera tous perdants avec ce régime universel. Depuis la dernière réforme, on a perdu de 17 à 22 % sur les pensions parce qu'on est passé d'un système où on se basait sur les dix meilleures années à un régime où on prend en compte les 25 meilleures années. On refuse le régime des retraites par points, on demande le maintien de tous les régimes existants, le retour de la retraite à 60 ans à taux plein et aucune retraite en-dessous du SMIC."
Hôpital Emile-Roux : la CGT et FO contestent avoir coupé le courant
La direction du centre hospitalier Emile-Roux avait accusé des syndicalistes d'être à l'origine de coupures électriques le 16 juin. Deux semaines après les faits, la CGT Energie et FO Energie veulent rétablir leur vérité.
Le jeudi 16 juin, de brèves coupures électriques avaient affecté le Centre hospitalier Emile-Roux. Les installations de secours avaient immédiatement pris le relais. "Après analyse de l’origine de ces évènements, il ressort que ces incidents sont liés aux manipulations par des personnels syndicalistes de l’entreprise ex-ERDF, aujourd’hui Enedis, qui, sans autorisation, se sont introduits dans notre poste de livraison électrique et ont modifié des paramètres de comptage électrique sur notre optimiseur électronique, en entraînant malheureusement la suppression des contrôles indispensables d’intensité, ce qui a causé les coupures observées", stipulait le communiqué de presse transmis le lendemain aux médias et signé du directeur de l'établissement, Jean-Marie Bolliet. Le directeur se désolait de ces "agissements irresponsables" et promettait de porter plainte.
Une fourniture de l'énergie non décomptée
Aujourd'hui, deux semaines après les faits reprochés, les syndicats CGT et Force ouvrière répondent au centre hospitalier dans un communiqué de presse commun. Les syndicats évoquent une "fourniture de l’énergie non décomptée du Centre hospitalier Émile-Roux à partir du lundi 13 juin à 21 heures", une "intervention des équipes d’Enedis (ex ERDF) le jeudi 16 juin matin avec un huissier qui a constaté l’ouverture des fusibles tension du compteur qui a uniquement pour effet la suspension de l’enregistrement de l’énergie consommée."
"Le directeur n'assume pas les défaillances"
Les syndicats contre-attaquent : "S'il y a eu, et visiblement il y a eu des problèmes d’alimentation le jeudi 16 matin annoncés par la presse locale, cela est dû uniquement à un défaut sur les installations électriques intérieures de la seule responsabilité du directeur du CHER. Les propos rapportés par la presse locale ne sont donc qu’un tissu de mensonges qui n’ont qu’un but : décrédibiliser l’action syndicale. Si « agissement irresponsable il y a », c’est sûrement celui du directeur qui n’assume pas les défaillances, probablement par manque de moyens, pour assurer la sécurité des installations et donc, celle des patients."
5 000 votations citoyennes déposées en préfecture contre la loi Travail
Les syndicats ont symboliquement déposé trois caisses contenant les votations citoyennes devant la porte d'entrée de la préfecture au Puy-en-Velay.
Environ 200 personnes étaient rassemblées devant les grilles de la préfecture comme d'autres ont pu le faire devant l'Elysée à Paris. Alors que le dépôt des votations devait se faire en petit comité, les manifestants sont venus en nombre pour ce qui représente la 11e journée d'action contre la loi Travail, aussi appelée loi El Khomri.
Ces signatures ont été récoltées au sein même des entreprises, publiques et privées, et lors des différents mouvements de protestation contre le projet de loi.
Les responsables des syndicats interprofessionnels estiment avoir recueillir environ 5000 signatures.
Les syndicats distribuent des tracts avant les manifestations des 17 et 19 mai
Une dizaine de membres des syndicats CGT, CFTC, FO, FSU et Solidaires se sont positionnés aux quatre "Cédez-le-passage" et ont tendu des tracts aux automobilistes. Sur cette feuille, l'intersyndicale rappelle la cause de sa grogne, à savoir la loi Travail, et appellent à deux manifestations et grèves la semaine prochaine, les mardi 17 et jeudi 9 mai.
"Le gouvernement a fait appel au 49.3. On nous impose cette loi car il n'a pas de majorité, cela montre la faiblesse de la majorité. Il n'a jamais été aussi faible", estime Pierre Marsein, secrétaire départemental de la CGT. Son homologue de FO, Pascal Samouth, est sur la même longueur d'ondes : "Notre mouvement va aller en s'amplifiant. Quand 70 % est contre cette loi, qui est la minorité blocante? Ce n'est certainement pas nous mais plutôt Matignon et l'Elysée."
Une nouvelle manifestation au Puy-en-Velay jeudi 28 avril
De nouveaux appels à la manifestation cette semaine
Le mardi 5 avril à 10 h 30 devant la Préfecture du Puy-en-Velay pour soutenir la mobilisation des lycéens
Le samedi 9 avril à 10 h 30 pour un rassemblement devant la Préfecture du Puy en Velay