Vendredi soir, le comte de Bouderbala a enthousiasmé le foyer rural d'Yssingeaux pour l'avant-dernière soirée du Festival du rire.
Le comte de Bouderbala, c'est d'abord une bonne bouille. Le mec qu'on invite facilement à sa table. Epaules carrées, l'ancien basketteur professionnel s'est magnifiquement reconverti dans l'humour, poussé par son ami Grand Corps Malade.
Un premier spectacle joué devant 1,2 million de spectateurs
Après un premier spectacle joué pendant huit ans devant 1,2 million de personnes, l'humoriste franco-algérien vient de sortir un opus 2 aussi gouleyant que le premier. C'est ce one-man-show qu'il est venu jouer en Haute-Loire.
Une grande liberté de ton, même avec les religions
Le public venu vendredi soir est totalement différent de celui venu la veille applaudir Jean-Marie Bigard. L'humour s'appuie aussi sur un style totalement opposé. Le comte de Bouderbala évoque l'actualité, les attentats, les religions avec piquant et justesse, dans une grande liberté de ton.
Après son premier spectacle, il revient à la charge au sujet des rappeurs et leurs textes parfois idiots... Il n'est pas sectaire, il démontre également, preuve audio à l'appui, que les chanteurs de variété ne sont pas exempts de tout reproche en usant quelquefois d'expressions hasardeuses.
La famille, l'homosexualité, le sport, la crise : le comte de Bouderbala passe d'un sujet à un autre sans temps mort et dans un style très vivant. Arrivé sur scène par le stand-up, il semble à son aise dans cet exercice du décryptage des sujets de société.
Chris Esquerre samedi
Samedi, pour la dernière soirée du festival yssingelais, Chris Esquerre fermera la marche de l'humour dans un registre très décalé. Et devant un public là aussi renouvelé. Il reste une cinquantaine de places à vendre (19 euros) pour ce spectacle programmé à 20 h 30 au foyer rural.