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L'EPAGE Loire-Lignon réalise une semaine de travaux sur la rivière Auze à Yssingeaux, au "Chambonnet". Le but est de modifier le cours d'eau pour le rétrécir et lui rendre son lit mineur... comme avant la crue de 1980.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, une pêche électrique a été menée mardi matin avec des techniciens de la Fédération de pêche de la Haute-Loire et des bénévoles de l'AAPPMA d'Yssingeaux.

Une pêche électrique pour éloigner les poissons du chantier

"Les résultats ne sont pas très significatifs. Avec les travaux, les poissons se sont déplacés. On a compté environ 80 truites et truitelles, des vairons, goujons, dormilles. La pêche a été effectuée sur plusieurs morceaux de rivière", fait savoir Robert Clémençon, le président de l'AAPPMA locale.

Menés par l'EPAGE Loire-Lignon, ces travaux concernent un aménagement morpho-dynamique. Le but est de recharger en pierres et de créer des chicanes, soit avec des blocs rocheux, soit avec des arbres couchés, sur une petite centaine de mètres.

Quand l'Auze avait trois bras

En 2022, une digue avait été enlevée à la confluence de la rive droite. Ces nouveaux travaux sont faits plus en amont. Il s'agit de rectifier le lit. Kilpéric Louche, technicien à l'EPAGE, a retrouvé le tracé de l'Auze en 1947. Comparé au profil actuel, on s'aperçoit tout de suite que l'Homme est intervenu. La rivière serpentait beaucoup plus et était davantage éloignée de la route. La création de la route et la crue de 1980 ont pu entraîner des modifications sur le tracé historique. "Avant, l'Auze avait trois bras. Aujourd'hui, la rivière fait 10-15 mètres par endroits. Sur des portions, il n'y a plus de lit mineur, uniquement le lit majeur. Quand on est en étiage avec peu d'eau, cela peut poser problème pour les poissons et l'eau se réchauffe plus vite. L'idée est de recréer ce lit mineur pour avoir une largeur de 2 à 5 mètres."

Ce chantier consiste ainsi en la création de 4 épis végétalisés, de 8 banquettes alluviales et de 5 déflecteurs avec arbres vivants couchés, ancrés et câblés dans le fond du lit. Les seuils et poteaux bétons EDF doivent aussi être effacés.

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Attaqué par les pêcheurs et les riverains du "Rochain" à Saint-Jeures, Joseph Guibert propose des visites guidées pour présenter son projet de micro-centrale électrique sur l'Auze, entre Saint-Jeures et Yssingeaux.

Pour répondre aux questions et aux critiques, et convaincre du bien-fondé de son projet, Joseph Guibert a décidé d'organiser des visites guidées. Le samedi 23 février puis le samedi 2 mars à 14 heures, il propose d'ouvrir son moulin au Pont du Fraysse entre Yssingeaux et Saint-Jeures, et de présenter son projet de micro-centrale électrique sur la rivière Auze.

Contre-attaquer et expliquer

"Certaines personnes me l'ont demandé", indique l'intéressé, forestier retraité. Par cette présentation, il compte aussi contredire les affirmations de ses opposants. "On ne va pas barrer le chemin qui mène au hameau du Rochain. La conduite passera en souterrain. Comme en ville, on aura besoin de creuser une tranchée et de la refermer. Cela durera une demi-journée."

Quant au barrage sur l'Auze, le Saint-Jeurois se veut rassurant. "En cas de crue, l'eau passera au-dessus du mur de 1,20 m et ça ne cassera pas. Les habitants n'ont aucun souci à se faire.

Une production pour 200 personnes

Au niveau du vieux moulin, un barrage avec un mur de 1,20 m de hauteur avec une passe à poissons doit permettre d’envoyer de l’eau dans un canal sur la rive gauche de la rivière. Ce canal à ciel ouvert sera ensuite prolongé par une conduite souterraine passant sous le chemin qui dessert le village du Rochain, pour alimenter une turbine qui produira de l’électricité renvoyée dans le réseau EDF sur une ligne bordant le chemin du Rochain : production de 700 000 KW, soit environ la consommation de 180 à 200 foyers.

Pour les visites guidées des 23 février et 2 mars, inscription au 07 71 05 13 53.

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Comme chaque année, la société de pêche d'Yssingeaux proposait samedi une après-midi de pêche pour les enfants.

Un espace facilement accessible les attendait sur les berges de l'Auze, au niveau du "Chambonnet".

Pour faciliter l'intérêt des enfants, l'AAPPMA d'Yssingeaux avait rajouté 90 kg de truites dans les jours précédents. De nombreuses prises faciles ont ainsi été réalisées par les enfants, accompagnés de leurs familles et des bénévoles de la société de pêche.

Une cinquantaine de pêcheurs en herbe ont participé à l'animation.

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Samedi, une cinquantaine d'enfants ont participé à la Fête de la pêche sur les bords de la rivière Auze à Yssingeaux, entre "Chambonnet" et "Versilhac".

Sur une centaine de mètres, les cannes ont taquiné le poisson. Certains jeunes ont réussi de belles prouesses. Raphaël Lombarda, 10 ans, d'Yssingeaux, a sorti une truite fario (une truite sauvage) de 40 cm. Nolan Couderc, 11 ans, de Lapte n'était pas en reste avec une truite arc-en-ciel (une truite d'élevage) de 38 cm.

L'animation était gratuite pour les jeunes détenteurs d'une carte de pêche à l'AAPPMA (Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique) d'Yssingeaux. Elle était de 3 euros pour les autres avec possibilité de sortir trois poissons de la rivière, avec en cadeau un goûter et une casquette.

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Les pêcheurs étaient à l'heure samedi au bord des rivières pour l'ouverture 2017. Au bord de l'Auze, à Yssingeaux, les pêcheurs avaient pris place dès 6 h 43.

L'AAPPMA d'Yssingeaux (Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique) compte chaque année environ 800 cartes de pêche pour 118 km de rivières. "La pêche est bonne", assure un pêcheur croisé au bord de l'Auze.

Trois gardes-pêche veillent au respect du milieu naturel et vérifient les cartes de pêche. "Dans la plupart des cas, ça se passe bien. S'ils n'ont pas pris de carte, on leur laisse quelques heures pour se mettre en règle", indique Pierre Roche, de Sainte-Sigolène et garde-pêche depuis 1978, arrivé à Yssingeaux en 2013. Depuis un an, il est accompagné par deux autres gardes-pêche assermentés : Mathieu Stambouli, 27 ans, de Lapte, et Philippe Déléage, 63 ans, d'Yssingeaux.

En septembre dernier, un contrôle inopiné a conduit à tomber sur quatre "pêcheurs" non en règle sur les bords du Lignon à Saint-Maurice-de-Lignon. Des cinquantenaires ligériens qui ne comptaient visiblement pas régulariser la situation. Une procédure a été engagée et pourrait se terminer devant un tribunal.

Autre point noir selon Pierre Roche, garde-pêche : la pollution près du pont des Ollières avec une ancienne déchetterie refermée. "J'ai alerté le maire d'Yssingeaux. Quand le niveau de l'eau est bas, on est obligé de déplacer les poissons. Sans quoi, ils mouraient à cause des eaux chargées."

L'AAPPMA d'Yssingeaux organise sa traditionnelle fête de la pêche le 8 juillet, près du village de Chambonnet, à destination des enfants.

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Ce samedi 23 avril, malgré une météo pluvieuse, la proposition des Amis de l'Auze de raconter l'histoire tragique de la journée ensoleillée et endeuillée du 22 avril 1944 a réuni une quarantaine de participants. L'émotion était palpable.


Au cours de cette journée du samedi 22 avril 1944, l’horreur est atteinte pour la première fois en Haute-Loire. Des Allemands (la Feldgendarmerie) accompagnés de Français, des miliciens, terrifient littéralement le secteur du Lizieux. Ils assassinent sauvagement cinq résistants FTP et quatre cultivateurs sur les communes d'Araules (Arnissac, Montbuzat, Chièze et Majal) et d'Yssingeaux (La Champ des Cayres), entre les massifs du Lizieux et du Meygal.
Trois fermes sont brûlées et cinq personnes prisonnières. C’est l’événement le plus sauvage de l’histoire de la Montagne pendant ces années dramatiques. Début juin 1944, contre ces "hordes", un tract demande "vengeance".

Dès la fin de la guerre, le lieu-dit de Chièze, où des habitants ont été abattus, est choisi par les comités locaux de libération d’Araules et d’Yssingeaux pour commémorer ce drame. Inaugurée exactement un an après l’événement, cette toute première stèle s’inscrit dans le contexte spécifique des années 1944-1945, quand dans la France entière la mémoire des disparus est portée dans l’espace public. Elle prend ici la forme d’un monument aux morts, où toutes les victimes sont assimilées à des résistants armés et des réfractaires.

Un temps d'échanges fournis autour de boissons chaudes dans l'ancienne école de Montbuzat a prolongé cette rencontre.

Ces faits dramatiques ont durablement marqué le territoire et chaque 8 mai, les écoliers viennent déposer des bouquets de jonquilles au pied du monument de Chièze où sont inscrits les noms des " résistants et réfractaires assassinés par la milice fasciste sous l'occupation allemande" : Charles Nouvet, Marcel Robert, André et Marc Valla, Joseph Chabanne, Salvador Janello, Joachim Gomez, Félix Zowoik, Marius Lisiack.

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Depuis la semaine dernière, l'Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA) d'Yssingeaux compte trois fois plus de gardes-pêche. Ses effectifs sont en effet passés de 1 à 3. Pierre Roche, de Sainte-Sigolène et garde-pêche depuis 1978, est arrivé à l'association d'Yssingeaux en 2013. Il est rejoint dans ses fonctions par Mathieu Stambouli, 26 ans, de Lapte, et Philippe Déléage, 62 ans, d'Yssingeaux, motivés par "la protection des rivières. Que va-t-on laisser à nos jeunes? En 50-60 ans, on a fait un mal énorme aux rivières ".

Les trois gardes assermentés sont chargés de vérifier que les pêcheurs sont en règle et surveilleront les cours d'eau : le Ramel, le Lignon (de Lavalette au confluent avec la Dunière), l'Auze et ses affluents, la Siaulme et la Brossette (de la discothèque à Raucoules au barrage de Lavalette).

L'an dernier, aucun procès verbal n'a été dressé. Une seule personne a été surprise sans carte de pêche. Elle a réglé sur place.
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