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La maison de retraite de Tence a été primée pour son architecture médico-sociale. Ce premier prix comprend un chèque de 30 000 euros.

La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie a décerné le premier prix national à Tence pour la reconstruction de l'Ehpad (Etablissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes) La Sérigoule, achevée en 2014. Les travaux se sont accompagnés d'une refonte de la prise en charge des personnes âgées, notamment à l'attention des résidents atteints de la maladie d'Alzheimer ou les maladies neuro-dégénératives. "C'est la récompense du travail de tous les professionnels", se félicite Xavier Cura, directeur.

Différents pôles pour la maladie d'Alzheimer

Concernant la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, l'Ehpad permet de personnaliser les soins et les besoins selon les différents stades de la maladie. "On dispose d'un accueil de jour avec 6 places par jour, un accueil temporaire de 5 places ne pouvant pas dépasser trois mois par an et un accueil définitif", détaille Marlène Jacon, infirmière coordinatrice. La Sérigoule dispose également d'une unité protégée Alzheimer de 9 chambres avec un circuit de déambulation et un parc extérieur fermé.

L'établissement tençois a également ouvert un Pôle d'activités et de soins adaptés (PASA) à l'attention des troubles cognitifs, des malades d'Alzheimer à un stade modéré avec une prise en charge en journée pour 12 personnes.

Une remise en cause continue pour le personnel soignant

La Sérigoule a encore un pôle sensoriel, lequel fait suite à l'unité protégée Alzheimer. Ces personnes grabataires sont hébergées à l'Ehpad.

Pour compléter l'offre, un pôle Escale accueille en petits groupes les personnes cérébro-lésées (Parkison, AVC...).

Enfin, le pôle Passerelle s'adresse à des personnes handicapées vieillissantes avec un passé psychiatrique stabilisé. "On leur apprend à être plus atutonome. On les stimule", signale Marlène Jacon.

"On s'est interrogé sur le besoin de la personnes. Les résidents se sentent davantage écoutés, les familles aussi. Pour le personnel, ce n'est pas plus simple, c'est une remise en cause continue car la maladie évolue et il faut rester vigilant."

Publié dans Haut-Lignon
Dix-huit logements seront loués à partir de décembre dans le centre-ville de Saint-Maurice-de-Lignon. Des appartements à destination des seniors.

Offrir une étape entre son foyer et la maison de retraite, à l'heure où le poids des ans commence à se faire sentir. Murielle Moulin, secrétaire pendant 21 ans à l'Ehpad (Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) de la commune, avait cette idée en tête. "Je voyais trop souvent des personnes arriver en maison de retraite et se laisser mourir. ça me fendait le coeur", regrette-t-elle. Avec son mari, Régis, elle a fait le pari de monter son projet : créer une résidence pour les seniors, à taille humaine, fonctionnelle et chaleureuse, en coeur de ville.

Coût de l'opération : 1,5 million d'euros HT pour acheter le terrain et faire construire le bâtiment. "On prend un risque. C'est notre quatrième bébé", affirment le couple de Saint-Mauriçois.

Un gardien de nuit
Depuis le 18 janvier, le projet est devenu réalité sur le terrain de l'ancienne salaison, fermée depuis 2012, dans la montée de la Croix des Sagnes, à deux pas du centre-ville. Sur ce terrain de 7000 m2 a poussé un bâtiment en équerre sur deux niveaux. Dix-sept appartements de 40 m2 seront aménagés avec, à chaque fois, une kitchenette équipée, une salle de bain, un lit pour des couples, une terrasse ou un balcon. "Les appartements seront équipés mais le locataire peut amener ses propres meubles", indique Murielle Moulin, qui souhaite laisser le libre choix aux résidants. Un studio a aussi été prévu. Le site sera protégé par une clôture et disposera d'un gardien, Pascal Montchamp, 60 ans, originaire de Saint-Maurice-de-Lignon, présent en permanence.

Murielle Moulin sera la maîtresse de maison
La résidence offrira des parties communes. A commencer par une grande pièce à vivre de 80 m2 pour recevoir les familles ou organiser des repas. Deux salons de détente seront aussi accessibles à tout moment de la journée.
Murielle Moulin porte le projet avec son mari mais elle aura une part active : elle sera chargée de faire vivre la résidence Le Bel Âge. La gérante sera présente en journée, jouera les maîtresses de maison et s'occupera des animations quotidiennes. C'est un aspect qui lui tient à coeur. Contribuer à créer du lien et cocooner les résidents qui le souhaiteront.

Les animaux de compagnie sont les bienvenus
Et pour ceux qui se demandent s'ils peuvent amener leur animal de compagnie, la réponse est oui. "Il y aura déjà deux chiens et un chat parmi les résidants qui ont déjà réservé." Et un jardin thérapeutique est en projet. Un attrait supplémentaire.

La résidence seniors a effectivement déjà des personnes inscrites. Onze logements ont été réservés. Le loyer a été fixé à 900 euros comprenant la location, les charges et le gardiennage. Pour un couple, il est porté à 1350 euros.

Contact
Téléphone : 06 89 60 19 68
Mail : regis.moulin43@free.fr
Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
jeudi, 10 mars 2016 08:59

Une colocation pour seniors à Tence

Jacqueline Decultis ouvrira le 2 mai une maison partagée à destination des personnes âgées en plein cœur de Tence. La moitié des chambres de la Maison de Marguerite ont déjà été réservées.


Son projet est visiblement trop novateur pour bénéficier d’aides publiques alors que la question du vieillissement de la population et de sa prise en charge des seniors sont au cœur des enjeux d’aujourd’hui et de demain. Mais Jacqueline Decultis n’en a que faire. Son projet est sur le point d’aboutir et elle en est ravie. L’ancienne infirmière, qui a occupé les mandats de maire et de conseillère générale sur Tence, s’est mis en tête d’ouvrir une maison pour les seniors. L’été dernier, avec sa belle-sœur Annie Gallet, elle aussi issue du secteur médical, elle a acheté une maison dans la montée de la Sérigoule, à deux pas de l’église, au bord du ruisseau. « Je me suis posée la question du lieu où j’aimerais vivre quand j’aurais 85 ans. On veut proposer une alternative au placement de nos aînés en maison de retraite. »

Une maison et un jardin en plein cœur de ville
Le projet, d’un montant global de 412 000 euros, consiste en la réhabilitation de cette vieille bâtisse de trois niveaux. La Maison de Marguerite, du nom de sa dernière occupante (Marguerite Souvignet), se situe en plein cœur du village, proche des commerces et des services. A l’arrière, elle est entourée d’une enceinte dans laquelle un jardin potager, d’agrément et qui fera une belle place aux plantes médicinales, doit permettre aux résidents d’être au calme.

La Maison comprend six chambres, une cuisine, deux salons, une salle à manger. Et six cheminées. Elles ont toutes été découvertes lors des travaux et ont été préservées pour renforcer l’aspect chaleureux de la demeure. Sur une cheminée du séjour, une décoration gravée dans la pierre indique que la maison a dû appartenir à un franc-maçon qui avait le grade de compagnon. Dans le salon, les fleurs de lys sur une plaque de cheminée laissent à penser qu’un noble a occupé les lieux.

Des chambres équipées
Chaque chambre est équipée d’un lit, une commode, un fauteuil relaxant, une télé, un chevet réfrigéré, en plus d’un placard et d’une salle de bain.

« On vise un public seul, isolé, à la recherche de lien social. Je veux qu’à terme, les occupants vivent comme une famille. Et que chaque personne conserve son espace intime. On ne veut rien imposer, chacun garde sa liberté de choix », argumente Jacqueline Decultis qui a déjà enregistré plusieurs réservations grâce au bouche-à-oreille : un octogénaire tençois, une personne de Saint-Etienne et une autre de Saint-Chamond qui va se rapprocher de ses enfants. Gilbert a été le premier à réserver sa chambre. « J’ai un grand appartement à Tence qui est trop grand pour moi. J’étais prêt à quitter la région pour trouver une résidence seniors et cette opportunité s’est présentée. Célibataire et sans enfant, je suis quelqu’un de très indépendant. Cette maison va me permettre de rompre l’isolement tout en préservant mon autonomie. Je vais débarrasser la plupart de mes affaires et ne garder que l’essentiel. Quand je casserai ma pipe, je ne veux pas que ma famille soit embêtée. »

Une maîtresse de maison pour les résidents
L’une des particularités de la Maison de Marguerite est la présence d’une maîtresse de maison. Jacqueline Decultis va confier les clés de la vie intérieure à sa sœur, Marie-Hélène Huart. « Je viendrai chaque matin, après le petit-déjeuner, pour prendre le pouls, évaluer les besoins. Je préparerai le déjeuner et le dîner avec les résidents intéressés. » Une personne de l’ADMR prendra le relais le week-end pour ce poste de maîtresse de maison, ainsi qu’en semaine pour la partie ménage.

Un appartement spécial
On n’est pas au bout des surprises avec la colocation tençoise puisqu’un appartement avec deux chambres a été aménagé pour héberger temporairement les familles des résidents.

De bonnes ondes dans la maison
Jacqueline Decultis n’y croyait pas forcément mais des témoignages l’ont convaincu de faire venir un géobiologue. « Je voulais avoir son ressenti. » Elle n’a pas été déçue. « Une ligne de ley traverse la maison, elle est censée relier deux lieux importants, forts en énergies. On retrouve aussi des méridiens positifs qui donnent une belle énergie. Il y a aussi un vortex dans un salon, c’est un tourbillon qui indique que les personnes seront en harmonie.

Les tarifs de location
Le coût a été fixé à 1400 euros par mois. Ce prix comprend la location, les services (maîtresse de maison, blanchisserie, ménage…) ainsi que les repas. « Les locataires peuvent bénéficier de l’APL pour la partie loyer ou d’un abattement d’impôts. Et c’est moins cher qu’une maison de retraite », revendique la propriétaire.

Une campagne de financement participatif vient d'être lancé. Si vous souhaitez contribuer à ce projet, cliquez ici


Publié dans Actualités 2016