vendredi, 10 juin 2016 08:44

Tence : la maison de retraite remporte un prix national

La Sérigoule compte 85 résidents et 80 salariés|| La Sérigoule compte 85 résidents et 80 salariés|| Photo DR||

La maison de retraite de Tence a été primée pour son architecture médico-sociale. Ce premier prix comprend un chèque de 30 000 euros.

La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie a décerné le premier prix national à Tence pour la reconstruction de l'Ehpad (Etablissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes) La Sérigoule, achevée en 2014. Les travaux se sont accompagnés d'une refonte de la prise en charge des personnes âgées, notamment à l'attention des résidents atteints de la maladie d'Alzheimer ou les maladies neuro-dégénératives. "C'est la récompense du travail de tous les professionnels", se félicite Xavier Cura, directeur.

Différents pôles pour la maladie d'Alzheimer

Concernant la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, l'Ehpad permet de personnaliser les soins et les besoins selon les différents stades de la maladie. "On dispose d'un accueil de jour avec 6 places par jour, un accueil temporaire de 5 places ne pouvant pas dépasser trois mois par an et un accueil définitif", détaille Marlène Jacon, infirmière coordinatrice. La Sérigoule dispose également d'une unité protégée Alzheimer de 9 chambres avec un circuit de déambulation et un parc extérieur fermé.

L'établissement tençois a également ouvert un Pôle d'activités et de soins adaptés (PASA) à l'attention des troubles cognitifs, des malades d'Alzheimer à un stade modéré avec une prise en charge en journée pour 12 personnes.

Une remise en cause continue pour le personnel soignant

La Sérigoule a encore un pôle sensoriel, lequel fait suite à l'unité protégée Alzheimer. Ces personnes grabataires sont hébergées à l'Ehpad.

Pour compléter l'offre, un pôle Escale accueille en petits groupes les personnes cérébro-lésées (Parkison, AVC...).

Enfin, le pôle Passerelle s'adresse à des personnes handicapées vieillissantes avec un passé psychiatrique stabilisé. "On leur apprend à être plus atutonome. On les stimule", signale Marlène Jacon.

"On s'est interrogé sur le besoin de la personnes. Les résidents se sentent davantage écoutés, les familles aussi. Pour le personnel, ce n'est pas plus simple, c'est une remise en cause continue car la maladie évolue et il faut rester vigilant."

Dernière modification le vendredi, 10 juin 2016 10:35

Partager sur :