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Un marché 100 % bio est organisé jeudi 25 mai à Beauzac. Un ciné-débat sur la permaculture bouclera la journée.

C'est une initiative de l'association Cinévasion de Beauzac qui tombe à pic pour animer ce jour férié. Toutes les propositions se déroulent à La Dorlière.

De 10 à 18 heures, on fait ses emplettes sur le marché de producteurs bio (vente de plants de légumes, plantes aromatiques, arbustes, huiles essentielles, etc.). Des associations seront présentes, à l’image de Jardins de Cocagne. Des ateliers créatifs seront proposés (dentelle, tricot, tissage, couture, tressage), une exposition d'artistes, des promenades à dos d’âne, à cheval, en charrette.

De 18 à 20 heures, on s'informe et on discute via un ciné-débat autour du film « L’Éveil de la permaculture » (adulte 5,50 euros ; enfant 4,50 euros)

La permaculture est une forme d'écologie appliquée, un rapport au monde, une ­façon de prendre soin des hommes et de la terre. Accessible à tous, elle peut être mise en oeuvre partout. Ce documentaire, joyeux et didactique de Adrien Bellay, permet de s'y initier. Aujourd’hui, des hommes et des femmes se rencontrent et expérimentent cette alternative crédible. La transition “permacole” est en marche... elle aussi !

Contact Cinévasion, Suzanne Chanut au 06.83.55.56.21

Publié dans Loisirs 2017

L'Yssingelais Franck Vallet, 34 ans, a décidé de faire de l'agriculture durable et très économe en énergie en s'appuyant sur la méthode de la permaculture.

"Les anciens étaient permaculteurs", assure Franck Vallet. Cet Yssingelais de 34 ans a décidé de cultiver la terre de façon atypique, par le biais de la permaculture, une méthode de travail mais aussi une philosophie. "Je veux récolter le bénéfice et laisser la capital à la terre. L'agriculture standard a tendance a tout détruire sur son passage."

L'amour du jardinage grâce à son grand-père

Difficile à définir en quelques mots, la permaculture s'apprend par l'expérience et réclame une certaine adaptation à l'écosystème. Franck Vallet est prêt à prendre le temps. D'ailleurs, il préfère passer par les quatre saisons avant de commercialiser ses produits, au printemps prochain.

Franck Vallet est un passionné de jardinage. Il se revoit minot quand il accompagnait son grand-père Marius dans on jardin à Saint-Victor-Malescours. Celui qui a grandi à Dunières vit depuis dix ans à Yssingeaux. Il a appelé son entreprise "Les Jardins de Marius", en hommage à son grand-père. "Je suis d'abord parti dans les espaces verts avec un BEP et un bac pro. J'ai fait une saison et je me suis vite aperçu que les haies bien droites et les pelouses bien tondues, ce n'était finalement pas mon truc."

Des terrains à Beaux et Montfaucon

Après quelques mois passés en usine ou en maçonnerie, il découvre la permaculture à la Ferme Sainte-Marthe, un centre pilote européen de l'agriculture biologique. Cette idée de la permaculture ne le quittera plus. Il retourne sur les bancs de l'école au lycée agricole d'Yssingeaux pour passer un bac pro Responsable d'exploitation agricole. Commence alors la quête du terrain. "J'ai mis 5 ans pour trouver. L'idéal serait d'avoir un hectare d'un seul tenant avec de l'eau à proximité." Franck Vallet n'a pour l'heure pu qu'acheter un terrain de 2 500 m2 à "Malataverne" à Beaux et loue 4 000 m2 à Montfaucon.

"Mon projet n'est pas totalement défini. Je veux faire des fruits rouges d'ici 2 ans et des fruits d'ici 10 ans. Je vais m'adapter au sol. J'ai envie de faire un peu de tout, d'être diversifié."

Aucun matériel à moteur

"Il ne faut pas confondre le système des buttes et la permaculture. A Beaux, j'ai fait des buttes car je manquais de profondeur de sol. La permaculture, c'est l'absence de travail du sol, on ne met ni pesticides, ni fongicides, ni herbicides. On mélange les cultures, comme dans la nature. Il ne faut jamais avoir une terre à nu et l'enrichir au passage car la nature s'évertue toujours à faire pousser quelque chose. Il ne faut plus travailler contre la terre mais avec elle, et surtout ne pas chercher à la dominer. La permaculture n'est pas réservée à l'agriculture, on peut l'adapter à l'industrie, c'est un concept de vie, de design général."

Franck Vallet estime que la permaculture permet d'être plus productif au mètre carré. Sauf que tout se fait à la main : "Je n'ai aucun matériel à moteur. Je me sers uniquement de petit matériel comme une faux, une pioche, un rateau."

Publié dans Actualités 2016
Jeudi après-midi, au Chambon-sur-Lignon, Emilie Gast ouvrait les portes de La Gargouille pour une rencontre avec Amandine Valla-Gagnaire du Mazet-Saint-Voy sur le thème de la permaculture.

Amandine Valla-Gagnaire se présentait comme éleveuse de chèvres, distributrice de produits écologiques d'entretien, d'hygiène et de beauté ainsi que "jardinière amateur depuis seize ans". Elle avait choisi un documentaire présentant la Ferme du Bec Hellouin en Normandie, un modèle en matière de mise en application des préceptes de la permaculture, pour illustrer son propos.

Des ouvrages, certains empruntés à la bibliothèque toute proche, complétaient l'éclairage donné par Amandine Valla-Gagnaire sur une technique de culture qui va bien au-delà du jardinage et s'inscrit dans une philosophie infiniment respectueuse du vivant.
Au fil des semaines, La Gargouille, salle de concert et café, s'ouvre régulièrement à des rencontres sur des thématiques variées animées par des intervenants du territoire.


Pour suivre l'actualité de La Gargouille au Chambon-sur-Lignon, c'est ici


Pour en savoir plus sur la Ferme du Bec Hellouin, voir leur site ici
Publié dans Haut-Lignon