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Les comédiens du groupe de patois répètent une nouvelle pièce de théâtre
Les comédiens du groupe de patois d'Yssingeaux ont entamé les répétitions d'une nouvelle pièce de théâtre à la maison d'assemblée des "Valentins".
Après le succès de "Chau maridar Batistou" (il faut marier Batiston) à Araules, Vorey, Lapte, Yssingeaux, Tence et Roche-en-Régnier, ils ont décidé de s'atteler à un nouveau spectacle. Ils n'ont pas pour autant terminé de jouer "Batistou" puisqu'ils se produiront le 15 octobre à Sainte-Sigolène et le 29 octobre à Rosières.
En prévision de 2018, ils ont débuté d'apprendre les répliques de leur prochaine pièce sur le thème de "partir et revenir".
"La pièce se déroule avant 1850 dans la campagne française, avant l'arrivée du chemin de fer. Dans les fermes, il n'y avait pas de quoi nourrir toutes les bouches toute l'année. Alors, pendant l'hiver, seuls les vieux, les enfants et les femmes restaient. Les autres allaient travailler ailleurs, dans les mines et comme scieurs jusque dans le Jura. Ce sont les conséquences en bien et en mal de cet éloignement forcé que nous allons traduire. Pour créer cette pièce, on s'est appuyé sur des documents de famille", annonce Jean Cottier, auteur et metteur en scène.
L'Ostau de la linga, un espace dédié à l'occitan est ouvert à Tence
"L'Ostau de la linga"', c'est le nom de l'espace dédié à la culture occitane situé au 12 de la Grand rue de Tence. Là, vous trouverez désormais porte grande ouverte les mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi.
Car l'association qui porte La Rétournade, le festival occitan désormais enraciné dans le Haut-Lignon, aborde une étape nouvelle en ayant pignon sur rue et en s'attachant les services de Océane Charras, une jeune fille en service civique.
Le local de 60 m2 , baptisé "L'Ostau de la linga", accueille le mercredi soir les cours d'occitan qui rassemblent 35 fidèles sous la houlette de Julien Pochelon. Alternativement, un mercredi sur deux, de 18 à 21 heures, on retrouve des participants inscrits dans une dynamique de transmission, des locuteurs naturels, autrement dit des patoisants du cru.
Des cours d'occcitan pour les néophytes
Tandis que l'autre mercredi, à partir de 20 heures, "L'Ostau de la linga" s'ouvre à tous ceux qui sont dans une démarche d'apprentissage pure et dure de l'occitan. L'objectif est bien de mettre la langue à la portée de tous.
Cet apprentissage se nourrit même de chansons et de notes de musique. Une formation s'est fraîchement formalisée autour de deux guitares, un accordéon, des percussions et des voix. Pour l'heure, le nom du groupe reste à trouver.
Un espace ouvert 5 jours par semaine
La vie de l'espace dédié à la culture occitane va être grandement aiguillonnée par l'arrivée d'Océane Charras. A 21 ans, cette habitante de Chenereilles, boucle son cursus dans la communication débuté avec un bac pro à Sainte-Marie à Saint-Etienne par un BTS à l'Ecole Lafit à Villeurbanne.
Elle a choisi de faire ses premières armes sur le terrain en s'investissant, via un service civique, dans l'association La Rétournade. 24 heures par semaine, durant dix mois, la jeune fille va ainsi s'attacher à promouvoir le festival programmé les 7, 8 et 9 juillet.
Elle va développer en parallèle d'autres actions dans ce lieu ressources, ainsi la publication de livrets thématiques sur certains aspects du patois, par exemple un recueil autour des conjugaisons mis au point par Julien Pochelon.
Pratique
L'Ostau de la linga, 12, Grand rue de Tence
Horaires : mardi de 8 à 12 heures et de 14 h 30 à 17 h 30; mercredi et jeudi de 9 à 12 heures et de 14 à 18 heures; vendredi de 14 à 18 heures; samedi de 9 h 30 à 17 h 30
Tél. : 04 71 65 24 97 et 06 20 17 01 57
Une expo patois à la Maison du Fin gras à Chaudeyrolles
L'invitation est lancée : Vos aspeitem ès Chaudeyrolles !. Venez découvrir« Paroles de Pays ! Paraulas de País ! », jusqu'au 30 juin, une exposition temporaire insérée dans le parcours de visite de la Maison du Fin gras à Chaudeyrolles.
Il y a seulement quelques années, au détour d’une rangée de bœufs sur le foirail du Béage ou des Estables le jour d’une foire grasse, il n’était pas rare d’entendre quelques paroles échangées en patois entre paysans, ou entre un éleveur du Mézenc et un boucher, quelques minutes avant de faire « la pache ».
Un patrimoine commun : l'occitan
Le massif Mézenc-Gerbier (administrativement et artificiellement séparé entre Ardèche et Haute-Loire) partage pourtant un élément majeur de son patrimoine culturel à savoir son appartenance complète à l’Occitanie. Et donc l’utilisation de la Langue d’oc, communément appelée «patois».
Le Fin Gras du Mézenc, directement issu d’un savoir-faire ancestral lié au mode de vie des paysans du Mézenc, est lui aussi un élément à part entière du patrimoine et de la culture mézencole. De là à faire un lien avec la culture occitane et la Langue d’oc... il n’y avait qu’un pas que La Maison du Fin Gras a franchi !
Grâce à un partenariat avec l’IEO d’Auvergne (Institut d’Etudes Occitanes), on peut découvrir au sein de l'espace muséal l’exposition « Paroles de Pays ! Paraulas de País ! ».
Dépoussiérer l'image du patois
Cette exposition vise à sensibiliser le grand public à la présence de l’occitan et de la culture occitane en région Auvergne. Il s’agit d’en donner une vision moderne, de dépoussiérer l’image d’une langue et d’une culture qui, loin d’être passéistes, sont en totale adéquation avec nos modes de vie actuels.
Le propos se veut simple et accessible. Dans une ambiance colorée, sur fond de fête de quartier ou de village, le visiteur découvre un espace habité de personnages grandeur nature et qui dialoguent par l’intermédiaire de « panneaux- bulles ».
Une approche ludique
On lit leurs conversations, comme dans une bande-dessinée, et l’on remarque que jeunes et moins jeunes, utilisent des tournures de phrases, des expressions, des noms de lieux ou de famille bien de chez nous. Privilégiant une approche ludique et interactive, cette installation originale propose un éclairage sur le sens et l’origine des mots et expressions qui ponctuent notre quotidien et sont issus de l’occitan.
La langue et la culture occitanes du 21e siècle en région Auvergne emmènent tout naturellement à la rencontre de l’occitan.
A découvrir jusqu'au 30 juin, puis l'exposition cheminera jusqu'à la bibliothèque de Tence où elle s'insèrera pile-poil dans la programmation de La Retournade.
Pratique
Maison du Fin Gras, le bourg, à Chaudeyrolles.
Ouvert du mardi au dimanche de 14 h 30 à 18 h 30
Renseignements : 04 71 56 17 67
Une visite guidée en patois le 18 juin
Dimanche 18 juin, à 15 heures, visite guidée en patois de la Maison du Fin Gras suivie d’un moment de convivialité autour d’un verre offert par la Maison du Fin Gras… et de paroles en occitan bien sûr !
Nombre de places limitées / Réservation - Tarifs au 04 71 56 17 67
Saint-Hostien : une pièce de théâtre en patois samedi à la salle polyvalente
Le comité d’animation de Saint-Hostien accueille une pièce de théâtre samedi à 20 h 30 dans la salle polyvalente de la commune.
Sur scène, on retrouvera les Amis du patois vellave qui interpréteront leur dernière œuvre « Lou Rectome », une allusion marquée au succès, Le Rectume, qu’ils avaient joué il y a plusieurs années.
Les amateurs de patois vont être comblés avec cette pièce qui tourne depuis quelques semaines dans plusieurs villages de Haute-Loire et d’ailleurs.
La scène se déroule dans une famille paysanne des années 30 autour d’un fils qui préfère rester avec une amie plutôt que de se rendre à l’enterrement d’un voisin. Il simule une maladie pour rester à la maison. Mais ce stratagème va se retourner contre lui.
La représentation sera entrecoupée de morceaux d’accordéon et de chansons.
L’entrée est à 8 euros, gratuit pour les moins de 12 ans.
Tence : ils ont participé à une dictée... en patois
La salle de l'Ours Maçon était ouverte samedi après-midi. En cette période de fermeture du putting, du restaurant et de la salle de concert, pourtant, des voitures étaient garées sur le parking.
On pousse la porte et cela donne l'impression d'arriver dans une salle de classe d'antan. Le poêle à bois diffuse la chaleur, des tables sont alignées face à la scène, sur laquelle est installée une petite table et un tableau reposant sur un chevalet. Bienvenue à la "Dictaa occitana 2017 de Tença".
Comme à Chadrac le même jour, les amateurs de patois étaient invités à s'essayer à une dictée occitane, arrangée au dialecte local.
Julien Pochelon a animé cette séance studieuse, appuyé par Alexandre Le Roy Arnaud, originaire de Saint-Etienne-Lardeyrol, et professeur de français et d'occitan au collège Jules-Vallès au Puy et au collège de Saugues. "J'étais en poste depuis 6 ans dans les Alpes de Haute-Provence. Un poste s'est créé en septembre 2016 en Haute-Loire et j'ai postulé", raconte l'enseignant.
Tence : une pièce en patois en avril
Deux associations tençoises se fédèrent pour accueillir une pièce de théâtre en patois au mois d'avril (le dimanche 23 avril). Les Amis du vieux Tence et Exis'Tence font venir les comédiens amateurs du groupe folklorique Los Esclops dos cinqjalhs.
Ils ont tellement aimé qu'ils en redemandent. Ils avaient assisté le 16 octobre dernier dans la salle polyvalente d'Araules à la première représentation de la pièce "Chau Maridar Batistou" (il faut marier Batiston).
Christiane Robert, la présidente d'Exis'Tence, a émis l'idée de proposer une séance à Tence. Elle a trouvé une oreille très attentive auprès des Amis du vieux Tence, et son président Daniel Ribeyre, qui s'est lancé dans l'apprentissage de la langue d'Oc chaque semaine.
Après Araules, Vorey et Lapte, les quinze comédiens de Los Esclops dos cinqjahls ont une nouvelle date à proposer : le dimanche 23 avril à 14 heures à la Lionchère. Le prix d'entrée est de 7 euros (gratuit moins de 12 ans).
"Chau maridar Batiston", une pièce en patois à Araules et à Vorey
Sous l’égide du groupe folklorique Los Esclops dos cinqjalhs, des fadas de patois ont créé une pièce en langue d'Oc qu'ils présenteront au public pour la première fois dimanche 16 octobre à Araules puis dimanche 23 octobre à L'Embarcadère à Vorey.
Ils sont prêts mais ils n'ont pas ménagé leurs efforts. Depuis le 9 juin, une fois par semaine, une quinzaine de passionnés se retrouvent au Passe-temps à Yssingeaux avec un plaisir non dissimulé pour concevoir de A à Z "Chau maridar Batiston", une pièce écrite dans la langue de leurs racines. Ce patois qu'ils affectionnent et pratiquent chaque fois que l'occasion se présente.
L'auteur Jean Cottier est un amoureux de la culture occitane
Leur démarche n'est pas banale car cette pièce de théâtre est une œuvre originale qui a été imaginée spécialement pour et avec eux. Le texte est écrit intégralement en patois par Jean Cottier. L'auteur, président du groupe folklorique Los Esclops dos cinqjalhs, est un amoureux inconditionnel du patois et de la culture occitane qu'il s’efforce de transmettre aux jeunes générations. Il intervient notamment sur les temps d’animations périscolaires dans les écoles du pays des sucs.
Dans "Chau maridar Batiston" (il faut marier Batiston), la grande majorité des personnages s'expriment en langue occitane. La représentation dure deux heures et demi, entrecoupée d'un entracte et de changements de tableaux.
Un trésor à transmettre aux jeunes générations
Les comédiens réunis sous l’égide du groupe folklorique Los Esclops dos cinqjalhs, ont entre 50 à 75 ans, habitent à Saint-Julien-du-Pinet, Retournac, Grazac, Yssingeaux… Ils font le pari de transmettre ce trésor culturel aux jeunes générations, via une pièce de théâtre qui parle de la vie, de ses joies et de ses difficultés aussi.
Le spectateur remontera 70 ans en arrière pour suivre les péripéties qui conduiront, ou ne conduiront pas, au mariage de Batiston, fringant célibataire trentenaire qui est interprété par Michel Suc. Des traits d’humour agrémentent le propos. Mais on ne tombe pas dans la farce. Car cette belle langue d’Oc mérite mieux que ça, assurent d’une même voix les patoisants devenus acteurs.
Des respirations musicales, des intermèdes dansés, jalonnent la progression de l’intrigue dont on vous taira les détails pour ménager le suspense.
Deux représentations
Dimanche 16 octobre à 14 h 30 à Araules à la salle polyvalente à l'invitation de l'associaton des parents d'élèves de l'école Saint-Joseph d'Araules. Entrée 7 euros. Cette représentation s'inscrit dans une journée festive avec un repas "sarassou" à midi, tarif 15 euros avec la pièce de théâtre.
Dimanche 23 octobre à 14 h 30 à Vorey-sur-Arzon, à la salle de spectacle L'Embarcadère. Tarif : 8 euros.
Un chemin de proverbes en patois entre Devesset et Le Chambon
Le jeu consiste à lire ces dictons à haute voix pour tenter d'en deviner le sens. Ils sont transcrits en nord-occitan. Et si vous calez, pas de souci, vous pouvez vous aider de treize mots traduits sur une pochette.
Explications et notes de Théodore de Félice
Et, si cela ne suffit pas, à l'intérieur de la pochette, vous trouverez toutes les explications sur ces proverbes qui ont été recueillis sur le Plateau Vivarais-Lignon par Théodore de Félice.
Cet éminent linguiste (1904-2005) était une personnalité de Gauche, un juriste et un collecteur infatigable des expressions du dialecte nord-occitan parlé sur le secteur. Il avait même sur le tard (à 75 ans) soutenu une thèse à Saint-Etienne sur "Le patois de la zone d'implantation protestante du Nord-Est de la Haute-Loire". Ceux qui ont eu le privilège de le rencontrer se souviennent de lui au milieu des milliers de fiches rédigées sur chaque mot, chaque expression.
Une heure trente de promenade
La balade est d'accès aisé. Comptez sans vous presser une heure trente, aller et retour, environ. Elle ne nécessite pas d'être sportif, juste convenablement chaussé pour cheminer sans souci.
Elle a été imaginée par Jean-Luc et Patricia Deletraz qui accueillent toute l'année des hôtes dans leur ancien moulin patiemment restauré à la Scie de la Bâtie, et Jean-François et Simon Manier qui président aux destinées de l'Arbre vagabond, librairie-bar à vins, à Cheyne.
Et soutenue par les communautés de communes Val'Eyrieux (Ardèche) et Haut-Lignon (Haute-Loire).
Et si vous souhaitez prolonger le plaisir, un chemin balisé vous permettra de rejoindre le lac de Devesset, via le Confiseur de Cheyne, un palais de Dame Tartine où guimauves, chocolats et autres friandises sont absolument délectables.
Un proverbe pour tester vos connaissances...
Can Lhiziou pren soun tsâpel, bérdzèira pren toun mantèl
Pratique
La pochette vendue 2 euros est disponible sur les deux sites le Moulin de Montabonnel à Devesset et l'Arbre vagabond au Chambon-sur-Lignon et dans les offices de tourisme de Saint-Agrève et Le Chambon-sur-Lignon.
Et vous pouvez aussi tout à fait découvrir ce sentier sans être obligatoirement muni de la pochette!
Pour tout savoir sur le Moulin de Montabonnel (04 75 65 15 34), cliquez ici
Pour en faire de même sur l'Arbre vagabond (04 71 59 22 00), cliquez là
Pays des sucs : ils créent une pièce de théâtre en patois
Depuis le 9 juin, une fois par semaine, ils se retrouvent avec assiduité, concentrés et joyeux à la fois. Un livret à la main, à l’image des multiples troupes de théâtre amateur de la région, ils répètent leur texte avec l’objectif de monter sur les planches. Mais leur démarche est originale à deux titres. La pièce qu’ils répètent est une œuvre originale qui a été imaginée spécialement pour eux et avec eux. Et surtout, ce texte est écrit intégralement en patois par un éminent spécialiste Jean Cottier. A l’exception de deux personnages sur la quinzaine qu’elle comporte, elle ne fait appel qu’au langage courant parlé par leurs aïeux. Cette langue occitane, ils l’ont tous entendu, peu ou prou, sonner dans leurs oreilles d’enfant. Leurs parents, leurs grands-parents, la pratiquaient dans le cercle familial et, au-delà, dans la plupart de leurs activités. C’était il y a 40, 50, 60, voire 70 années en arrière au pays des sucs et ses alentours.
Autour de la table, réunis sous l’égide du groupe folklorique Los Esclops dos cinqjalhs, Marinette, Michel, Ginette, Jacques, Marie-Jo, Bernard, Monique, Robert, Agnès et les autres. Dans une déclinaison d’âge de 50 à 75 ans, ils habitent à Saint-Julien-du-Pinet, Retournac, Grazac, Yssingeaux… Ils font le pari de transmettre ce trésor culturel aux jeunes générations, via une pièce de théâtre qui parlera de la vie, de ses joies et de ses difficultés aussi. Le spectateur plongera 70 ans en arrière pour suivre les péripéties qui conduiront, ou ne conduiront pas, au mariage de Baptiston, fringant célibataire trentenaire. Des traits d’humour agrémenteront le propos. Mais on ne tombera pas dans la farce. Car cette belle langue d’Oc mérite mieux que ça, assurent d’une même voix les patoisants devenus comédiens. Des respirations musicales, des intermèdes dansés, jalonneront la progression de l’intrigue dont on vous taira les détails, pour ménager le suspense.
Pour l’heure, aucune date pour la première représentation n’est arrêtée. D’ailleurs, les avis sur l’état d’avancement de la création divergent. « On travaille d’arrache-pied. On se produira ce printemps », lance Michel. Tandis que Jacques s’insurge : « On ne sera jamais prêts. Il faut plutôt se projeter sur l’automne. » Une chose est sûre, la troupe vise des petites salles de préférence. On songe à Beaux, Saint-Jeures, Araules… « On est déjà demandé à Vorey » lance Marie-Jo qui interprétera la Tonia, un des deux rôles en français.
L'auteur, Jean Cottier, président du groupe folklorique Los Esclops dos cinqjalhs, est un amoureux inconditionnel du patois et de la culture occitane qu’il s’efforce de transmettre avec ténacité. Il intervient ainsi lors de temps d’animation périscolaires dans les écoles du pays des sucs. Et il est exigeant : « Le patois est une langue suffisamment riche pour qu’on l’utilise dans toute sa variété de vocabulaire. Je proscris les répétitions de mots et je veux que les verbes soient correctement conjugués. »
Le groupe folklorique Los Esclops dos cinqjalhs
Fay-sur-Lignon fête le Printemps des poètes
Pour sa première participation au Printemps des poètes, Fay-sur-Lignon vivra au tempo d'une semaine inventive d'animations, pour grands et petits, du 5 au 12 mars.
Samedi 5 mars, rendez-vous est donné place de la Croix, à 16 h 30, pour une balade poétique surprise. La promenade sera suivie d'un apéritif, à 18 heures, à la salle des associations.
Mercredi 9 mars, on se retrouve en famille à 14 heures, au café du Midi, pour participer à un atelier de marionnettes, éphémères et poétiques. L'atelier est ouvert à tous. Il sera prolongé d'un goûter sorti du sac.
Samedi 12 mars, à 17 heures, au gîte "La Traverse", on entremêlera des poèmes, des chants, des histoires, en français ou en patois, à dire, lire, écouter... La soirée se terminera par un hommage à Bacchus. Libre participation.