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La sortie de crise est en train de se confirmer à Monistrol-sur-Loire.

Comme nous vous le révélions jeudi, les grévistes et le maire se sont remis autour de la table jeudi et les deux parties semblent être sur la voie d'un accord sur le temps de travail annuel. Une nouvelle rencontre a été organisée vendredi pour avancer sur le sujet. Une proposition a été formulée aux agents par les élus de la majorité municipale.

Les agents doivent se réunir lundi en assemblée générale pour discuter de ce compromis. Ils se sont engagés à ne pas perturber le fonctionnement des services, en particulier la cantine et l'école où l'accueil des enfants n'avait pu se faire cette semaine.

Une entrevue jeudi matin entre une délégation de grévistes et le maire a débouché vers le début d'un accord. Une nouvelle entrevue est prévue vendredi pour avancer le sujet.

Au troisième jour de la grève des agents de la Ville de Monistrol, opposés à la modification de l'accord de 2000 et à une augmentation du temps de travail, une délégation de grévistes a rencontré Jean-Paul Lyonnet, le maire de Monistrol en tête à tête. Cette réunion s'est déroulée à l'issue de la conférence de grève où des manifestants avaient fait irruption dans une salle de la mairie, demandant une entrevue avec le premier édile.

Sans dévoiler le contenu du possible accord et le contenu des discussions avec le maire, les grévistes estiment être sur la bonne voie et espèrent concrétiser les avancées lors d'une nouvelle entrevue, programmée vendredi à 11 heures. Sauf retournement de situation, on se dirigerait vers une sortie de crise avec une modification du temps de travail et une négociation autour des primes.

La grève des agents de la Ville de Monistrol-sur-Loire se poursuit. Jean-Paul Lyonnet a réuni la presse jeudi matin pour expliquer la position des élus de la majorité avant de recevoir une délégation de grévistes.

D'abord muet dans le conflit interne au sein de la Ville, le maire de Monistrol-sur-Loire a pris la parole pour la première fois jeudi matin lors d'une conférence de presse. Pour Jean-Paul Lyonnet, il est grand temps de "rétablir certaines vérités" face aux arguments avancés par les grévistes et le syndicat CGT dans des tracts et dans les médias. Entouré de sept autres élus de la majorité municipale, le maire a fait le point sur le conflit qui l'oppose aux agents de la collectivité locale.

"Les agents sont payés sur la base des 35 heures soit 1607 heures par an alors qu'ils ne travaillent en réalité que 1557,5 heures. Il y a donc 49,5 heures payés qui ne sont pas réalisées. De plus, l'accord de 2000 n'est pas respecté puisque des agents travaillent plus et d'autres moins que ces 1557,5 heures. Concrètement, cela va de 1540 heures à 1582 heures."

Les grévistes s'incrustent

A peine le maire avait fini sa phrase qu'une délégation de grévistes faisait irruption dans la salle au 1er étage de la mairie, réclamant une discussion avec les élus alors qu'aucun contact n'a été pris depuis le début de la grève, mardi. "Je vous reçois après", promet Jean-Paul Lyonnet, avant de reprendre la conférence de presse.

"Un accord a été trouvé lundi sur une base de 1575 heures. Ce qui nous importe est l'équité entre tous les agents. Le nouvel accord doit devancer la refonte des régimes indemnitaires obligatoire à partir du 1er janvier 2017 avec des primes supplémentaires sur la base du régime. Pour nous, c'est une avancée sociale."

Le centre de gestion joue les médiateurs

Le conflit semblerait reposer davantage sur la forme que sur le fond. En attendant, les perturbations persistent, surtout au restaurant scolaire et pour l'accueil des enfants sur le temps de midi. "On ne peut pas mettre en place le service minimum car la cantine n'est pas un service obligatoire." Jeudi matin, alors que le maire tenait la conférence de presse, les 120 agents, grévistes et non grévistes, étaient conviés à une réunion avec le centre de gestion. Ce médiateur est venu décrypter les conséquences d'un éventuel changement du protocole d'accord.

Jean-Paul Lyonnet souhaite "trouver une solution pour sortir tous la tête haute", rappelant "la relation de confiance et le respect du travail des agents".

De nouvelles négociations sont prévues vendredi. A moins que la rencontre provoquée par les grévistes jeudi matin puisse aboutir à une sortie de crise.

Frédéric Vianet, régisseur de Monistrol-sur-Loire, a eu droit à une fête surprise vendredi soir à l'Espace culturel du Monteil pour fêter son départ.

Un piège lui a été tendu pour le faire venir dans une salle où l'attendaient une cinquantaine de personnes, amis, élus et collègues, et des surprises, comme la venue de Wally, un artiste passé dans la saison culturelle monistrolienne à deux reprises.

Frédéric Vianet, régisseur général depuis 2004, tire sa révérence à l'aube de la 13e saison culturelle monistrolienne. Cet Ardéchois retourne à ses racines familiales à côté d'Aubenas, dans le village de Saint-Etienne de Fontbellon où il compte bien mettre à profit une année sabbatique pour laisser s'épanouir ses envies.

Il passe le témoin à Ludovic Paut qui s'occupait jusque-là de la Dorlière à Beauzac.

Parallèlement au festival Guitares en Velay de Retournac de ce samedi 27 août, la médiathèque municipale de Monistrol-sur-Loire accueille l’exposition « Guitares ! » de la photographe professionnelle Antoinette Praizelin. A apprécier jusqu'au 24 septembre.

Du 27 août au 24 septembre, le visiteur est convié à découvrir dans la galerie de la médiathèque de Monistrol-sur-Loire une série de clichés qui magnifient l'instrument plébiscité dans les écoles de musique de France et de Navarre.

Sous l'objectif amoureux d'Antoinette Praizelin

La guitare est saisie sous toutes ses coutures, immortalisée dans des lieux variés, même les plus improbables, par l'objectif amoureux d'Antoinette Praizelin.

Cette photographe monomaniaque de Chambéry traque en effet exclusivement cet instrument qu'il soit précieux, né des mains de luthiers prestigieux ou prosaïquement fabriqué à la chaîne. Ce qu'elle aime avant tout, ce sont les lumières qui caressent incidemment la guitare, les contre-jours qui en redéfinissent inopinément les contours, les reflets qui en modifient subtilement les coloris.

Un instrument photogénique par excellence

Antoinette Praizelin se revendique comme une photographe autodidacte. Elle a débuté la photo en 2009 avec un compact numérique, puis un bridge et enfn un reflex Nikon. Le virus s'est insinué en douceur jusqu'à ce jour de pluie où elle s'est attelée à photographier une guitare chez elle histoire de se familiariser avec les réglages de son appareil. Et là, c'est le déclic! Elle voue désormais son art à faire des portraits de cet instrument photogénique par excellence.

La lumière pour seul guide

Antoinette ne travaille pas en studio et fait son miel de tout ce qui, souvent, rebute les photographes, le contre-jour, les reflets de fenêtres qui s'invitent sur l'objet... "Seule la lumière guide mes envies, je tiens à cette part d'imprévu et de magie qui rend l'instant au moins unique, au mieux poétique", assure-t-elle.

En savoir plus sur Antoinette Praizelin ici

Pratique

Médiathèque de Monistrol-sur-Loire Parvis Hippolyte Fraisse

Tél : 04 71 61 66 45

Entrée libre

Horaires d'ouverture : mardi 16h-18h30, mercredi 10h-12h et 14h-18h30, jeudi 16h-18h30, vendredi 10h-12h et 16h-19h, samedi 9h-12h.

Pour la troisième année le Point information jeunesse (PIJ) des Marches du Velay a mis en place l’opération « Sac Ados » avec le soutien du conseil départemental, de la communauté de communes des Marches du Velay, de la CAF et de l’ACIJA.

Ce mercredi, un groupe de six jeunes a présenté son projet de départ en vacances devant un jury composé de Samuel Brunet, coordinateur du conseil départemental "Jeune 43", et d’Aurélien Tronchon, directeur de l’ACIJA.

Quatre Sac Ados ont été attribué à ce groupe d’amis pour leur projet « Vacances au Cap d’Agde ». Les Sacs sont accompagnés de chèques vacances, de chèques restaurants, de petit matériel nécessaire aux vacances (trousse de secours), des informations touristiques utiles, des éthylotests...

Les conditions d’attribution des Sac Ados sont :
• Avoir entre 16 et 22 ans
• Résider en Haute-Loire
• Déposer un dossier entre le 1er avril et le 31 décembre de l’année
• Passer un séjour de 2 nuits minimum en France
• Partir de manière autonome
• Être un groupe de minimum 2 personnes

Le planning prévu pour chaque groupe de jeunes passe par quatre étapes : suivi du projet - passage devant un jury - réalisation du projet de vacances - retour/bilan sur le projet.

Si vous souhaitez être accompagné pour votre premier départ en vacances, renseignez-vous au PIJ : Maison de Brunelle 12, Avenue Général de Gaulle  à Monistrol-sur-Loire

La petite entreprise, installée sur la place Néron à Monistrol-sur-Loire, développe un procédé pour permettre d'innover dans le domaine de la chirurgie cardiaque. 300 000 personnes pourraient être concernées dans le monde par sa dernière idée.

Bernard Pain travaille chaque jour pour améliorer les techniques opératoires dans la cardiologie et l'obésité. Cet ingénieur en recherche et développement, qui a déjà 20 brevets à son actif, a lancé CMI'nov (chirurgie mini invasive innovation) en 2015 dans un petit local qui donne sur la place Néron à Monistrol-sur-Loire. Avec sa femme Corinne et une inégnieure, Mélanie Courtaudière, la petite équipe imagine des procédés et des techniques qui doivent révolutionner les pratiques chirurgicales.

10 % de la population de plus de 75 ans concernés par l'insuffisance mitrale

Sa dernière idée s'appelle "Projet Mitrep" et concerne l'insuffisance de la valve mitrale, un phénomène social qui nécessite plus de 300 000 opérations par an. Pour l'heure, un chirurgien doit arrêter et ouvrir le coeur. Cinq projets visent la résolution de cette insuffisance sans avoir besoin d'en passer par là. Celui de CMI'nov est le seul en Europe à s'être positionné pour apporter une solution concrète et économique. "10 % de la population de plus de 75 % est atteinte", affirme Corinne Pain qui évoque un "problème de santé publique".

20 millions d'euros sont nécessaires

Bernard Pain s'est lié à un chirurgien cardiaque du CHU de Saint-Etienne, le Dr Marco Vola. L'ingénieur biomédical et le chirurgien combinent leurs connaissances pour permettre au projet de voir le jour. "La durée de l'opération est raccourcie, l'hospitalisation est inférieur à 5 jours et le temps de récupération estimé entre 2 et 4 semaines, au lieu de 6 à 8 semaines pour une opération traditionnelle", évoque Bernard Pain.

La solution "MIT'rep" est dans la phase de développement. 20 millions d'euros sont nécessaires pour porter cette innovation médicale. La concrétisation ne devrait pas intervenir avant 5-6 ans.

Jusqu'au 31 août, le Château des évêques de Monistrol-sur-Loire accueille une exposition fouillée sur un phénomène original, essentiellement altiligérien, "les béates".

L'exposition met sur le devant de la scène ces "demoiselles de l'instruction" dont la mémoire rurale est encore très imprégnée et dont l'habitat, les "maisons d'assemblée", est caractéristique du patrimoine campagnard local.

Des photos des maisons d'assemblée

Cette exposition est une réalisation de la Société d'Histoire et des Amis du Château de Monistrol-sur-Loire. Elle peut s'apprécier de deux manières. Soit vous connaissez déjà l'histoire des béates et dans ce cas, vous y passerez un temps raisonnable, picorant de ci de là des infos, des images... Soit vous découvrez l'existence de cette institution, et dans ce cas, prévoyez un peu de temps devant vous car l'exposition est vraiment riche.

Elle se répartit dans trois espaces : l'escalier, la grande salle d'honneur à l'étage et la grosse tour.

Dans l'escalier, on aborde le sujet avec des photos de maisons d'assemblée, prises au hasard des randonnées de Corinne Pain dans le département. Dans la grande salle d'honneur, à l'étage, sont répertoriées plus spécifiquement celles de la communauté de communes : Beauzac, La Chapelle-d'Aurec, Monistrol, Saint-Pal-de-Mons, Sainte-Sigolène, Les Villettes. Certaines ont été saisies par Lucien Soyere. 

Des objets du quotidien des béates

Surtout, on découvre une multitude d'objets en lien avec le quotidien et les fonctions de ces femmes qui jouaient le rôle d'institutrice, de formatrice de dentellières et surtout d'animatrice de la vie religieuse catholique des hameaux.

On méditera, au passage, avec profit un extrait du discours de Jules Ferry en 1870, glissé dans une vitrine : "Les évêques le savent bien, celui qui tient la femme, celui là tient tout, d'abord parce qu'il tient l'enfant, ensuite parce qu'il tient le mari. Non point le mari jeune emporté par l'orage des passions, mais le mari fatigué ou déçu par la vie. C'est pour cela que l'Eglise veut retenir la femme, c'est aussi pour cela qu'il faut que la démocratie la lui enlève..."

Du lundi au samedi de 9 heures à midi et de 14 à 18 heures, le dimanche matin de 10 heures à midi

Pour en savoir plus sur les béates

Un travail phénoménal (1736 pages) de collectage de Soeur Anne-Elisabeth : "Les béates et les maisons d'assemblées dans le département de la Haute-Loire" aux éditions Créer.

Le livre de Georges Perru-Coudert "La Béate, fille du Velay" de 95 pages. L'auteur sera présent jeudi 8 septembre à 18 h 30 au Château des Evêques pour faire revivre ces béates, le temps d'une conférence suivie d'une séance de dédicaces.

Vendredi 15 juillet, le bar restaurant le Lunch Box, à Monistrol-sur-Loire, organise une soirée « Gay Friendly ». Les homosexuels, les hétérosexuels, les bisexuels et les transexuels sont les bienvenus.

La soirée débutera par la présentation de l’exposition de Lucien Soyère vers 19 heures. Le photographe amateur et passionné, qui avait réalisé une exposition sur le mariage pour tous, ressort ses photos réalisées lors de la Gay Pride de Lyon en 2014 et 2015.

Puis Isabelle Bouthéon, la maîtresse des lieux, prévoit un repas coloré avec des clins d’œil prononcés aux couleurs arc-en-ciel du drapeau LGBT (réservations conseillées au 04 71 65 94 78)

« On a l’image erronée de la Gay pride, transmise par certains médias avec des images chocs d’homos provocs. 5 % des participants occupent 95 % de l'espace médiatique », affirme Lucien Soyère qui a voulu apporter son regard sur ce rassemblement. « La Gay Pride c'est avant tout une marche revendicative. La Gay Pride, c'est une marche festive, gaie, dynamique avec des camions et du gros son. La Gay Pride c'est une marche où la jeunesse se retrouve, une jeunesse sans frontière de genre, une jeunesse de tolérance qui veut que cesse l'homophobie, que l'égalité soit vraiment un droit pour tous. L'homosexualité n'est pas un choix, l'égalité si. Je fais cette expo photo pour apporter ma pierre. »

Le réalisateur Corentin Camplong (Les Compères production) démarre son tournage cette semaine sur la région monistrolienne.

Corentin Camplong a été le lauréat du prix de la Ville lors du festival "Tournez Jeunesse" 2015 à Monistrol-sur-Loire pour son film "Quelques gouttes suffisent". Cette distinction, la première pour le jeune réalisateur, lui offre une opportunité appréciable : il bénéficie d'une résidence de création du 13 au 20 juillet pour tourner un nouveau court-métrage.

Un soutien logistique précieux

La Ville de Monistrol finance l'hébergement, l'ACIJA (association communautaire d'information jeunesse et d'accompagnement) et l'Atelier Cinéma Stéphanois mettent du matériel à disposition de l'équipe tandis que l'association Cinémagie apporte un soutien logistique à cette aventure artistique.

Ce court-métrage de 6 à 8 minutes évoquera l'histoire d'un père qui emmène son enfant sur une colline, une nuit d'été. Pour les besoins de ce tournage, deux comédiens amateurs, un homme entre 30 et 40 ans et un enfant (garçon ou fille) de 7 à 10 ans, vont être "castés".

Un casting local

Une première sélection parmi les 21 postulants (dont 15 enfants) de Haute-Loire et de la Loire a été faite à distance par le réalisateur. A son arrivée, il rencontrera les sept enfants et trois adultes retenus dans cette première vague, puis arrêtera son choix.

Les lieux du tournage n'ont pas été définis. L'association Cinémagie a fait de premiers repérages et présentera les sites possibles à Corentin Camplong. Le tournage devrait avoir lieu du 15 au 17 juillet, essentiellement de nuit.

Une "carte blanche" au cinéma de Monistrol-sur-Loire

Mardi 19 juillet à 20 h 15, à La Capitelle, Corentin Camplong présentera son film préféré "Le Congrès", un chef-d'oeuvre d'Ari Folman très singulier, mêlant animation, science-fiction, drame. L'occasion d'échanger avec le réalisateur et son équipe.

Entrée : 4 euros