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Monistrol : CMI'nov participe à l'innovation de la chirurgie de demain
La petite entreprise, installée sur la place Néron à Monistrol-sur-Loire, développe un procédé pour permettre d'innover dans le domaine de la chirurgie cardiaque. 300 000 personnes pourraient être concernées dans le monde par sa dernière idée.
Bernard Pain travaille chaque jour pour améliorer les techniques opératoires dans la cardiologie et l'obésité. Cet ingénieur en recherche et développement, qui a déjà 20 brevets à son actif, a lancé CMI'nov (chirurgie mini invasive innovation) en 2015 dans un petit local qui donne sur la place Néron à Monistrol-sur-Loire. Avec sa femme Corinne et une inégnieure, Mélanie Courtaudière, la petite équipe imagine des procédés et des techniques qui doivent révolutionner les pratiques chirurgicales.
10 % de la population de plus de 75 ans concernés par l'insuffisance mitrale
Sa dernière idée s'appelle "Projet Mitrep" et concerne l'insuffisance de la valve mitrale, un phénomène social qui nécessite plus de 300 000 opérations par an. Pour l'heure, un chirurgien doit arrêter et ouvrir le coeur. Cinq projets visent la résolution de cette insuffisance sans avoir besoin d'en passer par là. Celui de CMI'nov est le seul en Europe à s'être positionné pour apporter une solution concrète et économique. "10 % de la population de plus de 75 % est atteinte", affirme Corinne Pain qui évoque un "problème de santé publique".
20 millions d'euros sont nécessaires
Bernard Pain s'est lié à un chirurgien cardiaque du CHU de Saint-Etienne, le Dr Marco Vola. L'ingénieur biomédical et le chirurgien combinent leurs connaissances pour permettre au projet de voir le jour. "La durée de l'opération est raccourcie, l'hospitalisation est inférieur à 5 jours et le temps de récupération estimé entre 2 et 4 semaines, au lieu de 6 à 8 semaines pour une opération traditionnelle", évoque Bernard Pain.
La solution "MIT'rep" est dans la phase de développement. 20 millions d'euros sont nécessaires pour porter cette innovation médicale. La concrétisation ne devrait pas intervenir avant 5-6 ans.
