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Retour sur dix années à Monistrol sous l'objectif de Lucien Soyère
La médiathèque Au Fil des pages accueille jusqu'à la fin du mois une exposition de photographies de Lucien Soyère.
Sous le titre "Monistrol 2008-2018", le photographe monistrolien livre un condensé souvent saisissant des évolutions opérées dans la deuxième ville de Haute-Loire cette dernière décennie. Ainsi, sur la zone des Molletons où la grande surface trônait initialement dans un espace bucolique, encore marqué par l'agriculture. Aujourd'hui, les commerces ont poussé comme des champignons repoussant la campagne de plus en plus loin, enserrant inexorablement les voies de circulation.
Des combats et des hommes
Lucien Soyère s'attache aussi à restituer les combats qui ont marqué ces années, perdus pour la plupart, crucial comme celui des lycéens de Léonard-de-Vinci pour protéger un des leurs menacé d'expulsion, ou dérisoire mais fortement mobilisateur, tel celui concernant le District de football avec les anciens clubs de la drive droite du Lignon.
Il salue des personnalités décédées via des clichés originaux de leurs obsèques à l'église, ou encore les journalistes et correspondants de feue La Gazette.
Des moments joyeux jalonnent aussi la balade à l'image de l'arrivée à Paris de Renaud Meyssonnier, prisonnier au Népal libéré, du défilé haut en couleurs des pompiers lors du congrès départemental...
Un portfolio complète la série accrochée.
Parions que les Monistroliens trouveront matière à faire remonter le flot des souvenirs et, sans doute, pour certains à nourrir leur nostalgie. Pour les nouveaux arrivants, ce sera l'occasion de mesurer d'un simple coup d'œil comment une ville peut changer de visage en dix ans, une période somme toute bien courte.
Pratique
Le photographe sera présent samedi 22 septembre de 10 heures à midi pour répondre aux questions du public.
L'exposition est visible aux horaires d'ouverture habituels de la médiathèque parvis Hippolyte-Fraisse à Monistrol-sur-Loire pendant tout le mois de septembre.
Mardi : 16h-18h30,
Mercredi : 10h-12h et 14h-18h30
Jeudi : 16h-18h30,
Vendredi : 10h-12h et 16h-19h
Samedi : 9h-12h
Tél. 04 71 61 66 45
Yssingeaux : un marché aux deux visages
A Yssingeaux, ce jeudi matin, le marché a mis du temps à démarrer. Face à une météo incertaine, vers 8 h 30, 9 heures, les forains présents sont franchement dans l'expectative « On installe ou on n’installe pas ? »
C’est plus la crainte d’Éole qui emmène dans sa danse les vêtements, les parasols, les auvents... que celle des cieux et d'une pluie attendue qui fait reculer certains. « Moi je déballe pas, je vends au cul du camion, je veux pas risquer de casser mon matériel, je suis là par respect vis-à-vis de mes clients pour un échange éventuel », précise celui-ci.
Les fruits et légumes étaient, en revanche, bien présents, au mieux de leurs formes. Il faut dire que melons, pêches, tomates et autres poireaux ne craignent pas un envol intempestif.
Finalement l’aspect du marché hebdomadaire de la sous-préfecture a souffert de ces incertitudes météorologiques. Beaucoup de zones sont restées non occupées par rapport au marché habituel d'été.
En effet de nombreux forains occasionnels ont déclaré forfait alors que la clientèle était présente. Et si n'était pas la foule des jeudis d'août ensoleillés, le marché a quand même fait le plein de visiteurs.
Un p'tit tour sur le marché estival d'Yssingeaux
Le marché hebdomadaire d'Yssingeaux se renouvelle en période estivale.
Comme en témoignent les photos de Lucien Soyere, parmi les chalands comme les forains, on y rencontre des "têtes" inhabituelles, originales...
Depuis l'accordéoniste qui joue des airs du répertoire auvergnat...
Un drôle de chapelier qui confectionne sur place ses chapeaux en ballons, travaillant l'harmonie de couleurs avec les habits du client...
Un chien qui accompagne son maître, sa maîtresse dans la quête d'un mieux vivre...
Une dame sans caddie, portant ses emplettes... sur sa tête !
Ou encore Annie Lebrat venue à la rencontre de ses lecteurs pour son roman autobiographique "Surmonter l'insurmontable".
Elle sera présente aussi à Siaugues Sainte-Marie le dimanche 12 août et à Brives-Charensac (Auchan) le samedi 1er septembre.
Monistrol-sur-Loire : la Fête du court-métrage combine des films locaux et nationaux
L'association Cinémagie et le cinéma municipal de Monistrol-sur-Loire ont eu l'heureuse idée de concocter une projection mêlant films locaux et nationaux dimanche 18 décembre.
Rendez-vous à 18 heures, pour la Fête du court-métrage à La Capitelle à Monistrol-sur-Loire.
Deux films nationaux à l'affiche choisis par l'équipe du cinéma:
"Rien de grave" (2004) de Renaud Philipps avec Jean Dujardin et Artus de Penguem. Durée 30 mn.
"Planter les choux" (2014) de Karine Blanc avec Romane Bohringer, Patrick Chesnais et Martine Fontaine. Durée 17 mn.
Trois films locaux sélectionnés par Cinémagie:
"Au Fil du temps" (2016) de Dominique Dozolme et Carine Loubeau, le tissage et ses évolutions parfois surprenantes. Durée 32 mn
"Flash mob monistrolien" (2014) de Lucien Soyere avec la chorale des Balladins sans mesure. Durée 3 mn
"Congrès eucharistique" (1959) de Lucien Soyere, défilé et rassemblement religieux du diocèse de Monistrol, des images saisies en 8mm en 1959 par René Deléage, un film numérisé par Lucien Soyere assorti des commentaires de René Déleage. Durée 7,30 mn
Entrée libre
Retrouvez la "Gaie Gay Pride" en photos à La Capitelle
L'exposition composée d'une trentaine de photos prises lors de la Gay Pride à Lyon en 2014 et 2015 par Lucien Soyere est accrochée dans le hall du cinéma jusqu'au 13 décembre.
Son vernissage jeudi soir a réuni une assistance nombreuse à La Capitelle, le cinéma de Monistrol-sur-Loire. Cette exposition de Lucien Soyere, prolongée de la projection du thriller "Mademoiselle", s'inscrivent en judicieux prélude au festival du film gay et lesbien de Saint-Etienne.
Ce festival baptisé "Face à face" court du 25 au 27 novembre au Méliès Saint-François. Et cette année, les organisateurs ont fait le choix d'une programmation plus joyeuse avec cinq comédies à l'affiche. Toute la programmation du festival ici.
Dans le prolongement de l'expo "Article 143"
Lucien Soyere présente ici un travail qui fait suite à sa précédente expo "Article 143", du nom de l'article de loi ayant permis aux couples non hétérosexuels de s'unir civilement.
Son regard sur la Gay Pride évite de tomber dans les clichés faciles. Sans omettre totalement les images invitant des créatures excentriques dénudées, le photographe a eu la volonté de mettre en exergue l'aspect festif, jeune et joyeux de cette "marche des fiertés".
L'exposition restera accrochée jusqu'au 13 décembre dans le hall de La Capitelle.
A retrouver aux heures d'ouverture du cinéma. L'entrée est libre.
Quand la photo se prend pour un écureuil au Chambon-sur-Lignon
La culture et l’exercice, la tête et les jambes. Le concept est ici revisité par Lucien Soyere, le photographe monistrolien.
Comme il aime à le faire, il accroche ses photos dans des lieux différents, des espaces qui ne ressemblent en rien à des galeries et où il arrive à capter inopinément l'attention du quidam.
Lucien Soyere revient ainsi disposer ses clichés au Parc aventure de l'écureuil, un site d'accrobranche et découverte forestière au Chambon-sur-Lignon. Durant l'été, il donne à voir dans ce cadre sylvestre une quarantaine de photos.
Parc aventure de l'écureuil
Ouvert tout l'été tous les jours de 10 heures à 20 heures
Possibilité pique-nique et accrobranche
Contact : Jacques et Marc Reymond au 06 76 05 54 68
Monistrol : une expo et un repas "Gay Friendly" vendredi au Lunch Box
Vendredi 15 juillet, le bar restaurant le Lunch Box, à Monistrol-sur-Loire, organise une soirée « Gay Friendly ». Les homosexuels, les hétérosexuels, les bisexuels et les transexuels sont les bienvenus.
La soirée débutera par la présentation de l’exposition de Lucien Soyère vers 19 heures. Le photographe amateur et passionné, qui avait réalisé une exposition sur le mariage pour tous, ressort ses photos réalisées lors de la Gay Pride de Lyon en 2014 et 2015.
Puis Isabelle Bouthéon, la maîtresse des lieux, prévoit un repas coloré avec des clins d’œil prononcés aux couleurs arc-en-ciel du drapeau LGBT (réservations conseillées au 04 71 65 94 78)
« On a l’image erronée de la Gay pride, transmise par certains médias avec des images chocs d’homos provocs. 5 % des participants occupent 95 % de l'espace médiatique », affirme Lucien Soyère qui a voulu apporter son regard sur ce rassemblement. « La Gay Pride c'est avant tout une marche revendicative. La Gay Pride, c'est une marche festive, gaie, dynamique avec des camions et du gros son. La Gay Pride c'est une marche où la jeunesse se retrouve, une jeunesse sans frontière de genre, une jeunesse de tolérance qui veut que cesse l'homophobie, que l'égalité soit vraiment un droit pour tous. L'homosexualité n'est pas un choix, l'égalité si. Je fais cette expo photo pour apporter ma pierre. »
Le Puy-en-Velay : un film et une expo sur les pénitents
Son film "Les pénitents, piété et tradition", est le fruit d'un patient collectage d'images et d'interviews des quatre confréries de pénitents blancs de la Haute-Loire : Le Puy-en-Velay, Sainte-Sigolène, Saugues et Tence. Mais l'opus lève également le voile sur l'ensemble des confréries du Sud.
L'aventure a démarré à Saugues, dans la tour des Anglais, à l'occasion du vernissage d'une exposition de son ami le photographe Lucien Soyere. Ce dernier était intéressé, non pas par la démarche spirituelle de ces confréries, mais plutôt par l'esthétique singulière des défilés, à la nuit tombante, de ces personnages costumés qui répondent à un rituel hors d'âge.
Une symbolique détaillée
Jean-Claude Parayre a donc suivi Lucien Soyere dans sa quête d'images. Il s'est attaché à faire entendre la voix de ces pénitents de Haute-Loire et d'ailleurs, qui vivent leur foi chrétienne d'une manière qui peut paraître ostentatoire. Ils parlent de leurs confréries respectives, détaillent les symboliques des objets qui émaillent leurs rituels. Ils évoquent aussi les objectifs d'entraide qu'ils se sont assignés.
Le tournage de ce document démarré en 2014, a été bouclé en 2016, après avoir a été enrichi d'un entretien avec Luc Crépy, le nouvel évêque du Puy-en-Velay.
Le film est disponible en Dvd. Contact :jean-claude.parayre@wanadoo.fr
Quant à l'exposition de Lucien Soyere sur les confréries de pénitents, elle restera en place jusqu'au 4 juillet dans le hall du Ciné-Dyke, au Puy-en-Velay.
