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L'entreprise Leygatech de Saint-Romain-Lachalm et son PDG Thierry Bonnefoy annoncent qu'ils ne présenteront pas de nouvelle offre pour la reprise de SES à Saint-Pal-de-Mons "dans une volonté d'apaisement".

"La décision du tribunal de commerce du Puy-en-Velay déclarant Leygatech acquéreur de la société SES a suscité un trop grand nombre de griefs injustifiés à l’encontre de notre entreprise et de nos collaborateurs", estime l'entreprise dans un communiqué de presse transmis ce mardi matin.

"Devant ce constat, c’est dans une volonté d’apaisement que Thierry Bonnefoy, dirigeant, avait lui-même demandé à l’administrateur judiciaire, de susciter l’appel du Parquet dès vendredi. Leygatech prend acte de la décision de Monsieur le procureur de la République et se déclare soulagé d’avoir été entendu."

"Cependant, les collaborateurs de la société, acteur reconnu localement et internationalement, ont été profondément meurtris à la lecture dans la presse et dans leurs réseaux sociaux, de certaines allégations au sujet de leur entreprise. Il est rappelé qu’en 20 ans, la direction actuelle a créé plus de 100 emplois et qu’elle a fait de Leygatech le leader des films barrières en France, tout en développant l’aspect social, sociétal et environnemental de l’entreprise.

"Nous regrettons la passion folle et l'escalade de ces derniers jours"

"Leygatech est une entreprise responsable qui a su conserver un actionnariat altiligérien, bien loin des turpitudes de la finance et plus que jamais dans une idéologie de gestion raisonnable prenant en compte les enjeux sociaux et environnementaux de ses activités. Nous regrettons la passion folle et l’escalade de ces derniers jours alors que l’essence même de l’offre proposée pour la reprise de SES résidait dans un objectif de conserver sur nos territoires, les activités d’une société en difficulté tout en limitant dans la mesure du possible l’impact social."

Pas de nouvelle offre de reprise

Ne pouvant ainsi envisager une reprise sereine des activités de SES, "la société Leygatech déclare, à la suite de l’appel du Ministère public, et dans une volonté d’apaisement, qu’elle ne souhaite pas présenter de nouvelle offre de reprise et que celle pour laquelle elle avait été retenue se trouve désormais caduque. Leygatech et l’ensemble de ses collaborateurs souhaitent bon courage et bonne chance aux salariés de SES et à leurs éventuels repreneurs".

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Soulagés et forcément émus. Vendredi en fin d’après-midi, les salariés qui bloquaient l’usine SES à Saint-Pal-de-Mons depuis trois jours ont appris que le Parquet du Puy allait faire appel de la décision du tribunal de commerce.

Ils ne crient pas victoire mais s’avouent heureux de cette bataille remportée. Depuis mercredi, les salariés de SES bloquaient leur entreprise à Saint-Pal-de-Mons suite au choix du tribunal de commerce de céder leur entreprise à Leygatech et non à Plastica qui avait leur préférence.

Le procureur de la République nous a confirmés vendredi que le Parquet allait faire appel de cette décision. La cession de SES est donc mise en suspens et c’est à un autre tribunal, à Riom, à qui revient désormais la décision finale : soit Leygatech, soit Plastica.

« Ça nous redonne espoir. Le doute s’installait forcément mais on se disait aussi que ça allait bouger. On méritait d’avoir une autre chance », raconte Yohan Fialon, délégué CGT du personnel.

Les salariés vont continuer le blocage tout le week-end. A l’issue d’une assemblée générale lundi matin, ils prévoient de reprendre le travail.

Le calendrier de l’appel devrait être connu la semaine prochaine.

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Depuis l’annonce de la cession de SES à l’entreprise Leygatech, les salariés occupent leur usine à Saint-Pal-de-Mons. Ils espèrent que leur patron ou le parquet fera appel.

15 heures mercredi. Aussitôt l’annonce de la décision du tribunal de commerce, les ouvriers stoppent les extrudeuses. Ils confectionnent des banderoles qu’ils s’empressent d’accrocher au grillage de l’entreprise, le long de la route départementale entre Sainte-Sigolène et Saint-Pal-de-Mons.

Le tribunal de commerce a choisi Leygatech de Saint-Romain-Lachalm plutôt que Plastica, un groupe ivoirien.

Les salariés et le substitut du procureur de la République s’étaient prononcés en faveur de l’offre venue de Côte d’Ivoire qui reprenait 100 % des salariés, tous les crédits (2,4 millions d’euros) et envisageait de construire une nouvelle usine sur le Plateau. L’achat aurait été de 200 000 euros pour l’activité et 200 000 euros pour les stocks.

Leygatech reprend 22 salariés sur 37

Du côté de Leygatech, l’offre chiffré à 320 000 euros comprenait la reprise de 22 salariés sur 37 et le transfert de l’activité sur le site de Saint-Romain-Lachalm. A cela s’ajoute la reprise des stocks pour 200 000 euros. Le tribunal a mis en avant la fragilité de l’offre ivoirienne quant à la pérennité.

« Plastica avait apporté toutes les garanties demandées par le tribunal, un chèque de banque, une création d’entreprise en France », estime Yohan Fialon, délégué du personnel.

Dix jours pour faire appel

Pour les salariés, l’espoir est dans un éventuel appel de la décision, soit par leur patron Jean-Philippe Grail, soit par le parquet, dans les dix jours. En sachant que Leygatech doit prendre la jouissance de SES le 1er février. « En septembre, notre patron se disait déterminé à sauver tous les emplois. Ce sont des paroles fortes. Aujourd’hui, il en a la possibillité.

Les salariés promettent de reprendre le travail en cas d’appel de la décision. En attendant, ils bloquent toute entrée et sortie de l’usine.

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Le tribunal de commerce du Puy-en-Velay a choisi l'offre de Leygatch pour reprendre l'activité de SES Emballages à Saint-Pal-de-Mons alors que les salariés préféraient l'option ivoirienne. Depuis l'annonce, ils occupent le site san-palou

Le délibéré a été rendu mercredi après-midi. Et à la surprise générale, le tribunal de commerce a préféré Leygatech de Saint-Romain-Lachalm face à Plastica basé en Côte d'Ivoire. Pour les salariés, le choix était tout vu : Plastica reprenait tout le personnel et restait à Saint-Pal-de-Mons alors que Leygatech garde 22 salariés sur 37 et relocalise l'activité à Saint-Romain-Lachalm.

Thierry Bonnefoy, le PDG de Leygatech, se dit le premier surpris tout en appréciant le choix du tribunal. Cette reprise va permettre à Leygatech de diversifier son portefeuille et de récupérer la fabrication de poches de prélèvement et les rouleaux prédécoupés pour apporter de la complémentarité à son activité.

Thierry Bonnefoy se dit confiant

"On va tout faire pour que les salariés y trouvent leur intérêt. Le cadre social de Leygatech est mieux disant que celui de SES. Après la passion, j'espère que la raison va l'emporter et que les salariés seront heureux dans quelques mois de porter nos couleurs. Le choix du tribunal, je ne l'explique pas, je suis impatient de lire le délibéré. On a préféré déplacer l'activité à Saint-Romain car le site de Saint-Pal doit être dépollué en raison de présence d'amiante dans le toit. Depuis trois ans, les services de l'Etat mettent l'entreprise en demeure de faire des travaux. On va aller rencontrer les salariés dans les prochains jurs pour réexpliquer le projet. Je suis confiant."

Le travail stoppé depuis l'annonce

Sur le site de l'usine SES à Saint-Pal, l'incompréhension l'emporte. Pour Yohan Fialon, représentant du personnel, "le tribunal n'a pas suivi le choix des salariés. Ce n'est pas clair, on n'arrive pas à comprendre".

Le travail a été stoppé à partir de 15 heures. Des banderoles ont été placées sur le grillage contre la route départementale. On peut y lire "Non à la magouille. Non à Leygatech".

La CGT perplexe

Pour la CGT et sa branche THC (Textile Habillement Cuir), "ce choix est d’autant plus surprenant qu’une autre offre de reprise sans licenciement et avec un projet de développement existait. Ce choix nous interroge, comme il interroge la majorité des salariés et la municipalité. Le choix d’industriels locaux qui, sur le secteur, font fi du droit du travail, passe avant l’emploi et nous le regrettons. Il n’a aucun fondement ni industriel ni social. Le tribunal de commerce a-t-il cédé aux pressions d’industriels et de politiques locaux au détriment de l’avenir des salariés et de l’entreprise ?"

Le maire de Saint-Pal en colère

Patrick Riffard, maire de Saint-Pal, la colère l'emporte : "C'est une immense déception. Tout était positif pour Plastica et le tribunal choisit finalement Leygatech. Il y a certainement des choses qui nous échappent. On a oublié l'humain et les familles dans tout ça. Les salariés n'ont pas fait grève, ils n'ont pas bloqué l'activité, ils ont continué le travail et voilà comment on les récompense. Il se peut que Plastica n'en reste pas là. Le groupe est déterminé et utilisera les moyens dont il dispose."

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L'ancienne usine d'Oxxa, fermée depuis décembre 2015 et qui intervenait dans le recyclage de déchets plastiques, va être reprise par l'entreprise Leygatech, basée à Saint-Romain-Lachalm, spécialisée dans la production de films par extrusion, destinés à l'agroalimentaire, et gérée par un Yssingelais : Thierry Bonnefoy. Vingt-trois salariés avaient été licenciés après le dépôt de bilan d'Oxxa.

La reprise du site industriel dans la zone de Lavée va entraîner des embauches, entre 12 et 15, pour Leygatech qui va profiter de cette opportunité pour se développer. "Je ne sais pas encore si je reprendrais une partie des anciens salariés d'Oxxa car je ne connais pas encore le profil recherché", indique Thierry Bonnefoy. "Reprendre cette usine est une belle opportunité. Elle est bien située et dispose déjà des autorisations adéquates." La parcelle s'étend sur 5 hectares alors que le bâtiment fait environ 3400 m2.
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