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Sans surprise, dimanche en fin d'après-midi, l'Arbre vagabond au Chambon-sur-Lignon était comble pour l'intervention d'Edwy Plenel, une personnalité qui colle bien avec l'esprit de la librairie-bar à vins ayant trouvé un écrin idoine dans les anciens locaux de Cheyne éditeur.

Le journaliste, cofondateur de Mediapart, se proposait d'éclairer l'assistance sur le sujet "Vivre ensemble, ça s'apprend ?". Edwy Plenel intervenait dans le cadre du Mois du vivre ensemble, une manifestation qui, entre Ardèche et Haute-Loire, interroge les valeurs de respect, citoyenneté, laïcité, via des animations variées.

Edwy Plenel revenait ainsi sur le plateau Vivarais-Lignon pour la troisième fois après avoir été l'invité à deux reprises des Lectures sous l'arbre. En prélude à son intervention publique, il livrait quelques pistes de réflexion. En voici quelques bribes.

"Les commémorations du centenaire de l'Armistice nous rappellent que cette victoire en 1918 a débouché sur une catastrophe pour l'Europe. On a laissé place à l'idéologie du vivre ensemble avec les siens et non pas du vivre ensemble avec les autres."

"On est quand même la seule espèce qui est capable de se dévorer elle-même. N'a-t-on pas été amené à créer la notion de crime contre l'humanité ?"

"On a oublié le lien avec la nature parce qu'on a le sentiment d'être supérieur."

"Comment combattre le demens qui est en nous, homo sapiens ? L'homme s'est quand même décrété sapiens... L'homme est en bataille contre lui-même. Et pourtant il progresse. La déclaration des droits de l'Homme n'a que deux siècles."

Et sur les Gilets jaunes : "Ce mouvement, il faut d'abord le regarder. C'est un mouvement spontané de protestation contre la vie chère. Il vient en réponse à des cadeaux démesurés consentis à une minorité de privilégiés. Il faut savoir que les rentrées fiscales ont baissé à cause des cadeaux faits aux plus riches. Ensuite, il faudra voir si ce mouvement débouche sur des solidarités et non des aigreurs..."


Le Mois du vivre ensemble

Le Mois du vivre ensemble chemine avec diverses propositions pour affûter la réflexion et se divertir, à retrouver dans le programme exhaustif sur www.payslecture.fr (sauf mention contraire, toutes les animations sont gratuites).

Ainsi vendredi 23 novembre à 15 heures, venez partager les joies de la lecture à voix haute du texte de Marie-Hélène Lafon, « Histoires » à l’Arbre vagabond au Chambon-sur-Lignon.

En soirée, le même jour, à 20 h 30, Cinéma Scoop, allez à la rencontre de Lucie, une paysanne dans sa ferme de Saint-Jeure d’Andaure, dans "Lucie, après moi le déluge", un documentaire de Sophie Loridon. La projection (au tarif habituel du cinéma) se déroule en présence de la réalisatrice.

Signalons encore, toujours dans le cadre du mois Vivre ensemble à l'Arbre vagabond dimanche 2 décembre à 17 heures "Veillons, et armons-nous en pensées", lecture- spectacle par Jean-Louis Hourdin. Libre participation.

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Dans le cadre du Mois du vivre ensemble sur le plateau Vivarais-Lignon, Edwy Plenel sera à L'Arbre vagabond le dimanche 18 novembre à 17 heures pour une rencontre-débat "Vivre ensemble, ça s'apprend ?". L'entrée est libre

Habitué à venir au Chambon-sur-Lignon, notamment pour les Lectures sous l'arbre, le journaliste et fondateur de Mediapart, a une nouvelle fois répondu à l'appel de Jean-François Manier pour intervenir à "Cheyne".

L'esprit brillant incarne d'ailleurs l'idée du vivre ensemble. Il a régulièrement l'occasion de livrer son regard sur la question.

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Francis Valla, avec Corinne Nême-Peyron, vient de publier un récit sensible "Vivre jusqu'au bout" où il raconte sa traversée de la maladie de Charcot. Un ouvrage qui vient de paraître aux éditions Empreinte Temps présent.

La couverture vous capte d'entrée de jeu. Un œil vous fixe intensément, à côté vole un albatros. Les familiers de l'ancien maire du Chambon-sur-Lignon reconnaîtront ce regard illico. Ses yeux sont désormais le seul moyen dont dispose Francis Valla pour communiquer avec son entourage. Et c'est peu dire qu'il ne s'en prive pas. Car le tout récent sexagénaire est avide d'échanges, de rencontres, de nouvelles. Fidèle à lui-même, l'agriculteur de "Manissole" aujourd'hui contraint à regarder ses vaches de loin, entend dépasser son handicap pour croquer la vie jusqu'au bout.

Son handicap est pourtant énorme, il fait peur à plus d'un, épouvanté par la perte de toute autonomie. Francis se décrit lui-même comme vivant dans "un sarcophage". Mais revenons en arrière.


Un combat démarré en août 2013

C'est le 1er août 2013 que la maladie est diagnostiquée. Francis est atteint de SLA, la sclérose latérale amyotrophique, sans doute plus connue sous le nom de maladie de Charcot. Cette pathologie provoque une paralysie musculaire progressive inéluctable.

Il n'existe pas de traitement, un médicament ralentit seulement la progression de la maladie. L'espérance de vie se situe dans une fourchette de 3 à 5 ans en moyenne. Francis vient de passer le cap des 5 ans. Il ne marche plus depuis deux ans, a perdu l'usage de ses bras puis de ses jambes. En 2016, il ne peut plus respirer tout seul. Il accepte finalement l'opération qui lui permet de profiter encore des siens, une trachéotomie. Trois machines sont disposées dans la maison pour lui offrir cet oxygène vital. Sans elles, Francis ne peut respirer qu'une minute tout seul.


Un soutien indéfectible de sa femme

Son autre source d'oxygène, c'est sa famille. Et au premier chef Claudine, son épouse, toute entière dédiée à poursuivre le plus loin possible son compagnonnage amoureux. "Chaque jour est un jour de gagné, on ne se plaint pas. Francis continue à se battre, il ne lâche pas, donc on ne lâche pas."

C'est elle le chef d'orchestre de l'équipe de soignants qui veillent autour de son mari, pas moins de six passages par jour et deux séances avec les kinés par semaine. La vie quotidienne gagne en confort avec des aménagements, l'ascenseur, un lève-malade, un lit médicalisé.


Une énorme solidarité qui console

Claudine Valla met encore l'accent sur "une énorme solidarité de toutes les confessions, protestants, catholiques, darbystes, frères de Plymouth...". Car Francis porte sa foi protestante chevillée à l'âme. C'est un moteur essentiel pour l'aider à tenir. Francis est lucide et regarde la mort en face. Ainsi il s'est attaché à régler les formalités relatives à son départ pour un ailleurs que sa foi lui garantit meilleur.


Un bijou de technologie à son chevet

L'autre fée du logis, c'est un bijou de technologie, une tablette que Francis pilote avec ses yeux. Cet investissement conséquent (7 000 euros) lui donne l'opportunité de s'informer, échanger, dialoguer. C'est grâce à cet outil et l'entremise précieuse de Corinne Nême-Peyron, pasteure de l'Eglise protestante unie, psychanalyste, qu'il est venu à bout de ce projet un peu fou, écrire un livre sur cette "traversée de la maladie de Charcot".

Une aventure rendue possible grâce aux éditions Empreinte Temps présent. "L'éditeur s'est beaucoup investi", signale Claudine.


Une dédicace samedi 10 novembre au Chambon-sur-Lignon

Le récit à deux cœurs battants est disponible en librairie depuis quelques jours au prix de 16 euros. Les 4 euros de de droits d'auteurs revenant par livre à Francis Valla (passés les 800 premiers exemplaires destinés à rémunérer l'éditeur), seront reversés à la recherche médicale sur la SLA.

Une dédicace est prévue le 10 novembre à 15 heures, aux Bretchs au Chambon-sur-Lignon en présence de la co-auteur Corinne Nême-Peyron et de Denis Guillaume l'éditeur.


Une vidéo pour comprendre

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Un chien de 18 mois, pucé, croisé labrador, a disparu lundi dans la journée sur le secteur des "Eyrauds" entre Le Chambon-sur-Lignon et Le Mazet-Saint-Voy.

Il porte un collier noir et blanc, un médaillon blanc avec une fleur rouge.

Si vous disposez d'informations, vous pouvez appeler le 06-24-29-96-38.

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L'exposition d’automne à l'Espace d'art contemporain Les Roches au Chambon-sur-Lignon accueille "De nos mains qui fouillent" de Marjolaine Turpin.

Cette exposition s'inscrit dans le dispositif "Galeries Nomades". Lancé en 2007, il permet, sur un rythme biennal, à cinq artistes issus des cinq écoles supérieures d’art d’Auvergne-Rhône-Alpes (Annecy, Clermont-Ferrand, Grenoble/Valence, Lyon, Saint-Étienne) et choisis sur dossier par un jury de professionnels, de bénéficier de l’accompagnement de l’Institut d'art contemporain de Villeurbanne.


Une première expo personnelle

Cet accompagnement attentif entoure la production et l’organisation d’une première exposition personnelle, en coproduction avec cinq lieux de création et de diffusion pour l’art contemporain, répartis sur le territoire régional.

Chaque exposition est précédée d’une résidence à Moly-Sabata/Fondation Albert Gleizes à Sablons (Isère) et suivie d’une publication en partenariat avec l’Adéra, réseau des écoles supérieures d’art d’Auvergne–Rhône-Alpes.

L'EAC Les Roches au Chambon-sur-Lignon a le plaisir de participer à cette aventure en recevant Marjolaine Turpin avec "De nos mains qui fouillent". Son travail a trouvé aisèment sa place dans la lumineuse salle d'exposition perchée qui ouvre sur la forêt et la ligne de chemin de fer désormais touristique.


Marjolaine Turpin en bref

Née en 1991 à Metz, diplômée de l’ESACM Clermont-Ferrand en 2015, elle vit et travaille à Clermont-Ferrand.

"Marjolaine Turpin poursuit son travail dans un temps long. L’artiste se déplace, observe la nature et transpose son expérience par le dessin, la photographie et la vidéo, des modes d’expression où le geste est primordial. Elle s’applique à prélever différents états précaires : un sol fendillé, la perforation d’un papier, l’accumulation de coquillages sur un bunker… Marjolaine Turpin raconte la vie d’un lieu et laisse survenir les accidents de matière."


La lumière au centre de la démarche

Pour cette exposition, Marjolaine Turpin a choisi d'amplifier sa réflexion sur la persistance du geste, la mise en tension du matériau et le jeu qu'ils entretiennent avec la lumière.

L'esprit curieux se penchera sur une série de dessins sur papier thermique, sur un aplat créé sur le mur séparatif par un enduit de lissage, travaillé, poncé, poli jusqu'au point où la surface soit révélée par la lumière.

Senteurs, broderie, porcelaine...

Il s'inclinera sur les fleurs séchées d'orchidées disposées sur un rebord de fenêtre et approchera tout naturellement ses narines d'une fiole contenant de l'hydrolat de feuille de citronnier pour en capter l'odeur ténue.

Plus sûrement sans doute, le visiteur dirigera son regard puis ses mains vers le grand lé de tissu déployé à la verticale du mur où des broderies en fils de laine d'Aubusson inventent un paysage végétal étrangement familier.

Enfin, il piétinera vraisemblablement sans façon les fins débris de porcelaine éparpillés au sol tout en jetant un œil surpris sur cet ensemble intrigant.



Infos pratiques

Espace d'art contemporain Les Roches au Chambon-sur-Lignon

"De nos mains qui fouillent" de Marjolaine Turpin

Commissariat d'exposition : IAC / Nathalie Ergino et Chantal Poncet

Une exposition programmée dans le cadre des Galeries Nomades organisées par l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne

Du 22 octobre au 18 novembre : ouvert les week-end de 14 heures à 18 heures

Les autres jours sur rendez-vous au  04 71 59 26 68 ou via contact@eaclesroches.com

Entrée libre

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L'Eglise protestante propose un cycle de rencontres sur des thématiques renouvelées, chaque lundi après-midi au Chambon-sur-Lignon, puis en soirée à Tence, Le Mazet ou Saint-Agrève .

Ces rencontres d'une durée de 90 minutes combinent une présentation par un intervenant d'un sujet pendant 45 à 50 minutes, puis un débat avec la salle. Ces séances se déroulent le lundi à 15 heures salle Bastianou au Chambon-sur-Lignon et à 20 heures soit à Tence, Le Mazet ou Saint-Agrève. Le sujet est identique sur les deux créneaux.


Le programme des prochaines semaines

Lundi 15 octobre au Chambon-sur-Lignon, salle Bastianou, à 15 heures et à 20 heures à Tence, au presbytère, un sujet présenté par Alain Debard historien et écrivain. Il évoquera l'installation du protestantisme en Velay et Vivarais et les guerres de religion jusqu'au règne de Henry III. Ces sujets ont fait l'objet de publications aux éditions du Roure de Polignac.

Lundi 22 octobre au Chambon-sur-Lignon, salle Bastianou, à 15 heures et à 20 heures à Saint Agrève, salle paroissiale de l'église protestante, un  sujet présenté par André Birmele, professeur de recherche au centre d'études œcuméniques de Strasbourg et doyen honoraire de la faculté de théologie protestante. Ce spécialiste ciblera le mouvement œcuménique européen et mondial aujourd'hui avec ses différents travaux et chantiers.

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En cette Semaine du goût, des menus spéciaux sont proposés à la cantine du collège du Chambon-sur-Lignon.

Médaillon de veau orloff, ragoût haricot coco avec de la saucisse de Fay-sur-Lignon, caillettes maison et pommes de terre bio de Lapte, steak hâché bio de Chadron, fromage du Mézenc, pain des deux boulangeries du village : toute la semaine, les menus sont gastronomiques à la cantine du Collège du Lignon au Chambon-sur-Lignon. Le chef Gilles Russier et ses équipes traitent les élèves aux petits oignons, en vrais coqs en pâte pendant la Semaine du goût comme tous les jours de l'année.

Ici, les produits sont commandés directement par le responsable du restaurant scolaire en s'appuyant sur un budget prédéfini. "Le goût, on ne devrait pas en parler qu'une semaine. Ça devrait être inscrit au programme de l'Education nationale", regrette le chef qui prépare 200 repas chaque jour, pour le collège et l'école primaire. "On reste dans une taille raisonnable. Ça nous permet de cuisiner un maximum."

Au Chambon, le ticket est à 3,98 euros pour les élèves, de 2,42 à 4,53 euros pour le personnel. "Tout l'année, on mange bien au collège, j'y tiens", insiste Gilles Russier.

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Une campagne de stérilisation des chats errants sur la commune du Chambon-sur-Lignon est organisée du 22 octobre au 16 novembre.

Suite à un problème de prolifération des chats sur différents lieux de la commune, la mairie du Chambon-sur-Lignon, avec l’aide de l’ACAMA (association contre l'abandon et maltraitance animale) basée au mazet-Saint-Voy, va engager une campagne de stérilisation et de tatouage des chats errants, vivant en groupe, non identifiés et sans propriétaire afin de maîtriser la population féline.

Cette campagne se déroulera du 22 octobre au 16 novembre

Il est conseillé aux propriétaires de chats de tenir leur animal ou de le faire identifier afin d’éviter qu’il soit récupéré lors de cette campagne.

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Dimanche, 26 convives ont pris place autour des tables de Clair Matin au Chambon-sur-Lignon. L'hôtel-restaurant accueillait le banquet de la classe 78 du Chambon.

Sur les 26 participants, ils sont 22 à aborder les rivages de la soixantaine en cette année 2018.

Depuis leurs 40 ans, à l'initiative de Francis et Claudine Valla, ces classards ont pris la gourmande habitude de se retrouver tous les 5 ans.

Après une intervention préliminaire de Patrice Argaud, Francis Valla livrait un mot de bienvenue via sa tablette à commande visuelle, un bijou de technologie qui lui permet de dialoguer, écrire, s'informer, maintenir un lien précieux avec son entourage et l'actualité.

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Le Lieu de mémoire au Chambon-sur-Lignon propose une conférence le samedi 20 octobre à 16 heures au Lieu de Mémoire autour du livre d'Emmanuel Deun.

Emmanuel Deun, psychologue clinicien et psychanalyste, vient de sortir un ouvrage : "Le village des Justes, Le Chambon-sur-Lignon de 1939 à nos jours", paru aux éditions Imago.

Ce recueil retrace l'histoire de l'accueil des réfugiés sur le Plateau du Vivarais-Lignon entre 1939 et 1945 et aborde ces évènements grâce de nombreux témoignages, dont certains sont inédits.

Il analyse également le processus mémoriel autour de cette histoire qui se met en place après-guerre et qui est toujours à l'œuvre aujourd'hui.

Entrée libre

Le livre (224 pages) est vendu au prix de 20 euros.

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