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Dimanche après-midi, les fidèles et amis de l'église protestante unie du Chambon-sur-Lignon  se sont retrouvés au temple pour marquer le temps de l'Avent à travers une fête à dimension familiale.

Autour d'Esther Wieland-Maret, pasteure, on retrouvait mobilisés les enfants et les monitrices de l'école biblique sans oublier les musiciens emmenés par Jacqueline Giacomini. Des chants et une comédie musicale agrémentaient ce moment prolongé d'un goûter salle Bastianou.


Les prochains rendez-vous

Dans la perspective de Noël, d'autres rendez-vous jalonnent ce mois de décembre. Ainsi, une veillée œcuménique de l'Avent est proposée mardi 18 décembre à 19 h 30 à l'église du Chambon-sur-Lignon. Un culte aura lieu aux Genêts jeudi 20 décembre à 16 h15.

La veillée de Noël le 24 décembre à 21 heures au temple se poursuivra autour du verre de l'amitié partagé avec les paroissiens catholiques sous le préau de l'école.

A signaler encore pour la Saint-Sylvestre une proposition de réveillon à partir de 20 heures autour d'une raclette et des desserts avec covoiturage possible. Plus d'infos auprès de Jacqueline Chastagnier au 04 71 59 78 77 et 06 72 61 99 01. Ou par courriel : jacqueline.chastagnier@sfr.fr

Publié dans Haut-Lignon

L'Eglise protestante propose un cycle de rencontres sur des thématiques renouvelées, chaque lundi après-midi au Chambon-sur-Lignon, puis en soirée à Tence, Le Mazet ou Saint-Agrève .

Ces rencontres d'une durée de 90 minutes combinent une présentation par un intervenant d'un sujet pendant 45 à 50 minutes, puis un débat avec la salle. Ces séances se déroulent le lundi à 15 heures salle Bastianou au Chambon-sur-Lignon et à 20 heures soit à Tence, Le Mazet ou Saint-Agrève. Le sujet est identique sur les deux créneaux.


Le programme des prochaines semaines

Lundi 15 octobre au Chambon-sur-Lignon, salle Bastianou, à 15 heures et à 20 heures à Tence, au presbytère, un sujet présenté par Alain Debard historien et écrivain. Il évoquera l'installation du protestantisme en Velay et Vivarais et les guerres de religion jusqu'au règne de Henry III. Ces sujets ont fait l'objet de publications aux éditions du Roure de Polignac.

Lundi 22 octobre au Chambon-sur-Lignon, salle Bastianou, à 15 heures et à 20 heures à Saint Agrève, salle paroissiale de l'église protestante, un  sujet présenté par André Birmele, professeur de recherche au centre d'études œcuméniques de Strasbourg et doyen honoraire de la faculté de théologie protestante. Ce spécialiste ciblera le mouvement œcuménique européen et mondial aujourd'hui avec ses différents travaux et chantiers.

Publié dans Haut-Lignon

Sous l'intitulé "Les 90 minutes de Bastianou", cette initiative de l'Eglise protestante unie du Chambon-sur-Lignon propose de prendre le temps de l'information et de la réflexion sur un sujet donné.

Lundi 24 octobre, Robert Lassey, professeur de philosophie, se prêtera au jeu des questions sur le sujet sensible du moment : l'islam.

De manière à permettre à tous de participer à cet échange, deux horaires sont proposés, 15 heures puis 19 heures.

Salle Bastianou, à côté du temple au Chambon-sur-Lignon. Entrée libre.

Publié dans Actualités 2016

Ce dimanche 14 août, la rencontre annuelle de La Favéa au coeur de la forêt du Lizieux, à l'initiative du Consistoire de la Montagne, poussait à la réflexion autour des valeurs du protestantisme et invitait à l'engagement.

Ce rendez-vous annuel renvoie à l'histoire du protestantisme sur le Plateau. Dans une clairière sous le pic du Lizieux, entre Le Mazet-Saint-Voy, Araules et Freycenet de Saint-Jeures, se tenaient les cultes clandestins imposés par la révocation de l'édit de Nantes en 1685.

Ce dimanche après-midi, dans la fraîcheur bienfaisante des sous-bois, sous les hêtres et les sapins, le Consistoire de la Montagne (les églises protestantes unies de Devesset, Le Chambon-sur-Lignon, Le Mazet-Saint-Voy, Le Puy, Saint-Agrève, Tence, Yssingeaux) organisait la rencontre de La Favéa sur ce site des cultes du Désert.

Se souvenir sans commémorer officiellement

Bernard Valla, représentant le Consistoire de la Montagne, rappelait en prélude : "Nous réunir une fois par an sur un lieu emblématique est la façon protestante de nous souvenir que nous devons notre existence et notre liberté au courage et aux sacrifices consentis par nos pères, sans toutefois en faire une commémoration officielle."

Bien sûr, les sentiments animant les personnes réunies dans cette assemblée pacifique n'ont plus rien à voir avec ceux de leurs ancêtres persécutés pour leur foi. Pour autant, la peur, la peur de l'inconnu, du différent, du divergent, est bien là. La peur de la folie meurtrière, de l'attentat qui frappe partout, n'importe qui, est cruellement présente. Cette peur qui ne grandit pas mais pousse au mieux au repli sur la sphère intime, au pire au rejet violent de l'autre.

Craindre ses loups intérieurs plutôt que les autres

"Qui a peur de qui?" interrogeait le pasteur Jean-Pierre Sternberger à travers sa percutante prédication prenant appui sur le Livre de Jérémie dans l'Ancien Testament.

La prédication s'ouvrait et se refermait sur le texte de la chanson "Les loups sont entrés dans Paris" de Serge Reggiani. "Et si c'était une nuit Comme on n'en connut pas depuis, Depuis cent mille nuits. Une nuit de fer, une nuit de sang ... Les hommes avaient perdu le goût De vivre, et se foutaient de tout Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas Pour eux c'était qu'du cinéma Le ciel redevenait sauvage, Le béton bouffait l'paysage..."

Le pasteur lançait in fine : "On craint les loups de l'extérieur, mais ils sont plus dangereux encore nos loups du dedans."

Des pommiers à planter inlassablement avec Luther...

En première partie de rencontre, la  conférence donnée par le professeur Marc Lienhardt sur le sujet "Luther en son temps et de nos jours", permettait de mieux cerner une personnalité majeure dans l'histoire de la Réforme, tranchée, pas du tout ouverte à la pluralité des doctrines et malaisée à cerner pour le commun des mortels. Marc Lienhardt s'est attaché à replacer l'homme et ses idées dans le contexte de son époque puis à en restituer toute l'actualité.

On retiendra volontiers cette phrase qui invite à l'action tenace et optimiste, que l'on prête à Martin Luther : "Même si demain est le dernier jour, je planterais aujourd'hui un pommier".

"Et il y a encore beaucoup de pommiers à planter !" signalait le conférencier.

Publié dans Haut-Lignon

Dimanche 14 août, le Consistoire de la Montagne organise la rencontre annuelle de La Favéa au coeur de la forêt du Lizieux.

C'est un rendez-vous qui renvoie à l'histoire du protestantisme sur le Plateau. Dans une clairière sous le pic du Lizieux, entre Le Mazet-Saint-Voy et Freycenet de Saint-Jeures, c'est ici que se tenaient les cultes clandestins imposés par la révocation de l'édit de Nantes en 1685.

Dimanche 14 août, à 15 heures, les paroisses de l'Eglise protestante unie rassemblées dans le Consistoire de la Montagne (Devesset, Le Chambon-sur-Lignon, Le Mazet-Saint-Voy, Le Puy, Saint-Agrève, Tence, Yssingeaux) organisent la rencontre de La Favéa sur ce site emblématique des cultes du désert.

Conférence, culte, goûter dans la forêt

L'événement se décline en trois temps : une conférence donnée par Marc Lienhard sur le sujet "Luther en son temps et de nos jours", un culte présidé par le pasteur Jean-Pierre Sternberger et un goûter partagé à l’issue de la rencontre.

Marc Lienhard est pasteur, théologien et historien français, professeur émérite de l'Université de Strasbourg. Il est actuellement le président du Directoire de l’Eglise de la Confession d’Augsbourg, d’Alsace et de Lorraine (E.C.A.A.L.). Il a auparavant enseigné l’histoire du christianisme moderne et contemporain à l’Université des Sciences humaines de Strasbourg. C'est un spécialiste reconnu de Luther dans le monde francophone et au-delà.

Le pasteur Jean-Pierre Sternberger de l'Église protestante unie de France, est animateur biblique, Il se consacre à l'animation de groupes paroissiaux ou œcuméniques, à la formation biblique et aux différents médias notamment au journal Paroles protestantes et à Fréquence protestante .

L’accès à pied se fait depuis le hameau de « La Bataille » ou à partir du village de « Faurie ».

En cas de pluie, un repli est prévu au temple du Mazet-Saint-Voy.

Publié dans Actualités 2016

Ce samedi 9 juillet, le pasteur Laurent Schlumberger, le président de l'Eglise protestante unie de France (EPUF), a lancé la campagne "Exilés : l’accueil d’abord ! "au Chambon-sur-Lignon lors d'une conférence de presse publique.


"C'est un combat  d'opinion à mener. Lorsqu'on interroge les Français, les 2/3, vous avez bien entendu les 2/3, exactement 63% des Français pensent qu'il faut accueillir les réfugiés de manière plus généreuse. 9 % se disent même prêts à ouvrir leurs portes aux réfugiés, migrants, exilés... Mais les politiques sont paralysés face aux phénomènes populistes. Il faut leur faire entendre une autre opinion, en grand nombre, pour qu'ils aient le courage d'aborder la question des réfugiés avec un regard bienveillant."

Une campagne laïque

Impulsé par l’Eglise protestante unie de France, un collectif intitulé "Exilés : l’accueil d’abord !" propose à l'occasion du 14 juillet de sensibiliser l'opinion publique par une mobilisation symbolique et médiatique. Il s'agit de faire savoir aux élus de tous bords, et singulièrement au gouvernement actuel, que les conditions actuelles de traitement des réfugiés n'est pas satisfaisante, qu'il est possible de faire mieux.  "C'est une campagne laïque à la veille du 14 juillet qui reprend la devise de la République Liberté, Egalité, Fraternité."

"Oui, pour accueillir les exilés, la France doit faire plus et mieux. La France est un  pays riche qui a des capacités d'accueil. On ne dit pas qu'il faut ouvrir les frontières. Il faut un accueil généreux et réaliste. Mais quand on compare le million de réfugiés que l'Allemagne est prête à recevoir aux 30 000 sur deux années que la France est prête à accueillir... on a honte."

Une absence remarquable

La présence au Chambon-sur-Lignon du patron des protestants pour le démarrage de cette campagne nationale autour de l'accueil des migrants résonne singulièrement. Juste en face de ce Lieu de mémoire qui met en lumière le sauvetage des réfugiés par les gens du Plateau durant la Seconde guerre.

Pour autant, ni Eliane Wauquiez-Motte, le maire de la commune, ni aucun membre de sa majorité municipale, n'était présent ce samedi après-midi, salle Bastianou, pour accueillir cette personnalité.

Qui est dans le collectif?

Le collectif regroupe l'Église protestante unie de France, La Cimade, Coexister, la Fédération de l’entraide protestante, la Fédération protestante de France, les Eclaireuses et éclaireurs unionistes de France, la Fondation des Diaconesses de Reuilly, la Communauté des Diaconesses de Reuilly, l’Union bouddhiste de France, l’Institut protestant de théologie, l’hebdomadaire Réforme, Regards protestants, l'Agence Aggelos.

En pratique

La campagne prend la forme d'une part, d'affichage d’une bannière sur les façades des églises, temples, associations et bâtiments pour porter ce message. D'autre part, elle passe par l’interpellation des élus sur les réseaux sociaux, ou par courrier, pour un engagement concret dans les communes, les départements et l’État.

Plus d'infos ici

Publié dans Haut-Lignon

Le pasteur Pierre-Emmanuel Guibal a fait un retour remarqué ce week-end sur le Plateau. Sa présence avait été souhaitée par Aurélie Chambon et Cédric Maneval, qui se sont mariés samedi au Mazet-Saint-Voy. Ainsi, Pierre-Emmanuel Guibal, pasteur de l'Eglise protestante unie, actuellement en congé sabbatique, a célébré leur mariage au temple du Mazet, là même où il avait exercé son ministère il y a quelques années.

Et ce dimanche matin, "embauché" in petto par le conseil presbytéral, il a officié pour le culte dominical à Freycenet, commune de Saint-Jeures. Dans le contexte particulier de la période de vacance qui s'ouvre avec le départ d'Andréas Braun, le pasteur du Chambon, laissant à la fois Tence, Le Mazet-Saint-Voy et Le Chambon-sur-Lignon sans pasteur, ce coup de main était le bienvenu. Et pourrait sans doute se reproduire.

Publié dans Actualités 2016
Andreas Braun et sa famille déménagent le 30 juin pour rallier Bordeaux-Talence. Un moment non exempt d'émotion pour le pasteur qui sera resté neuf ans en fonction au service de l'Eglise protestante unie du Chambon-sur-Lignon. Une paroisse pas tout à fait comme les autres.


Un choix familial
"On est venu pour l'école. Neuf ans après, on repart à cause de l'école." En effet, lorsque Andreas Braun avait fait le choix du Chambon-sur-Lignon pour exercer son ministère de pasteur, la présence du lycée international Cévenol pesait parmi les critères. L'établissement assurait à ses garçons une poursuite d'études en lycée général sur place. Les deux fils aînés de Brita et Andreas Braun ont effectivement obtenu leur baccalauréat au Cévenol. "Les grands ont pleinement profité du Cévenol."

Mais aujourd'hui, il faut envisager l'avenir pour le petit dernier, Johannès, qui s'apprête à passer le brevet des collèges. Internat? Trajets en car journaliers vers Yssingeaux? Des solutions qui n'enchantaient guère. Finalement, Johannès fera ses premiers pas de lycéen dans l'agglomération bordelaise.

Une paroisse unique
Après Brives-la-Gaillarde et Orthez, Andreas Braun était arrivé au Chambon-sur-Lignon, terre protestante par excellence. "Une paroisse comme le Chambon, il n'y en a pas deux.Tu arrives ici dans un rôle bien défini. Le pasteur se sent porté. Au début, tu as le sentiment que tu ne remplis pas complètement ce rôle, puis si tu acceptes la place que les autres te font, tu y arrives, ça permet de bien vivre son ministère. Tous les matins, en regardant depuis ma fenêtre le Lignon, les verts paysages qui s'ouvrent à moi, je remercie le Seigneur."

Des différences qui enrichissent
"Le Chambon se caractérise par un tissu social très dense. Les gens ne se rendent pas compte du caractère exceptionnel de ce qu'ils vivent. On se paye le luxe d'avoir une douzaine de dénominations différentes de communautés religieuses pour 10 000 habitants! Prenez la route depuis Saint-Jeures, et comptez... le temple de Freycenet, l'église évangélique du Riou, la grande salle de prières, le moûtier des Diaconesses... On travaille en pleine confiance, on n'est pas dans la concurrence. Les contacts sont respectueux. Et le travail s'est révélé très agréable à cause de ces particularismes, comme des différences de sensibilité aussi entre pasteurs de l'église protestante. Moi, j'ai endossé le rôle de pasteur libéral."

Un curé en or
"Le père Maurice Sahuc, c'est un cadeau. Cet homme apporte la paix. Son seul défaut, c'est d'être catholique!"

Un certain manque d'audace
"Mon regret, c'est finalement que l'Eglise ici manque d'audace. On le constate à la manière dont a été géré l'héritage de 39-45. On n'aime pas faire de bruit. On ne s'extériorise pas assez, on reste dans le temple. Pourtant, c'est impressionnant, toute cette force autour de nous. Ainsi, j'imaginais une participation à Equiblues, le festival country de Saint-Agrève. Imaginez une grande tente au milieu du festival avec un culte le dimanche, animé par un artiste de country chrétien. Ça aurait de la gueule!"

Une vacance de poste de douze mois
La paroisse du Chambon restera sans pasteur pendant douze mois. "C'est la règle. C'est un mal, c'est un bien. Cette vacance permet aux gens de s'investir pendant cette période. Ils sont en capacité de vivre ça, c'est actuellement le cas à Tence et au Mazet et ça tourne bien. Dans l'église protestante, il n'est pas besoin d'être pasteur pour se charger des mariages, des baptêmes... Des obsèques aussi même si parfois, c'est plus délicat compte tenu des liens familiaux. Il suffit de se former. D'ailleurs, les communautés comme les purs, les darbystes, fonctionnent sans pasteur et ce n'est pas un problème."

Publié dans Haut-Lignon