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Antonia Bayle a rejoint le cercle très fermé des centenaires à l'Ehpad (Etablissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes) La Sérigoule à Tence.

Centenaire depuis vendredi 29 avril, Antonia Bayle accompagne désormais Marie Riffard, 104 ans, et Bénédicte Tavernier, 107 ans, dans cette classe d'âge à trois chiffres.

Samedi après-midi, elle était entourée de sa famille pour souffler les bougies, au milieu des autres résidants de la maison de retraite de Tence.

Née au Chambon-Feugerolle le 29 avril 1916, Antonia Salichon est la 3e d'une famille de six enfants. Elle s'est mariée à Jean Bayle en 1939. Veuve en 1961, elle rencontre Pierre-Louis Valla en 1963 au mariage de sa nièce, Nicole Tonda. Il restera son compagnon pendant cinquante ans. Ils ont rejoint l'Ehpad de Tence en 2013 et Pierre-Louis est décédé en janvier 2015.


Bien entourée par sa nièce
Ouvrière pendant toute sa carrière à l'usine Creusot-Loire à Firminy, Antonia est à la retraite depuis quarante ans. Sans enfant, elle est entourée par sa nièce Nicole, qui lui rend visite deux fois par semaine, et de son mari Alfred Tonda, qui habitent Montregard. C'est d'ailleurs pour se rapprocher d'eux qu'elle a intégré la maison de retraite de Tence.

Cette amoureuse des voyages et de la danse, qui garde une belle forme, conserve un petit côté râleur comme l'a rappelé ce samedi le directeur Xavier Cura. "Aujourd'hui, ça me fait mieux qu'hier, je suis entourée. Mes jambes me font défaut pour danser mais ce sont surtout mes yeux qui me font défaut", indique la jeune centenaire, qui a traversé deux guerres mondiales, l'une bébé, l'autre quadragènaire, au fil de son existence.
Publié dans Haut-Lignon
L'extension de la maison de retraite du Chambon-sur-Lignon est opérationnelle. Les résidents prennent possession de leurs nouvelles chambres. Début mai, la rénovation du bâtiment ancien pourra démarrer. Une fois ces travaux terminés, l'établissement Les Genêts comptera 67 places.

Des cartons, un diable... Des allées et venues dans les couloirs. Une certaine effervescence règne ces jours-ci à la maison de retraite Les Genêts au Chambon-sur-Lignon. Car une nouvelle aile, toute neuve, répondant aux normes de sagesse énergétique, entre en service progressivement.

Les familles sont présentes pour donner un coup de main pour assurer le transfert, en douceur, des résidents et de leurs affaires dans leurs nouvelles chambres.

A l'image de celle de Denise Girodet, 99 ans, très entourée par ses enfants et petits-enfants, qui confie : "Je ne suis pas pressée. Ce n'est pas moi qui décide, c'est le directeur." 
Tandis que pour Hélène Digonnet, le déménagement a déjà eu lieu et même si ça bouscule ses habitudes (elle est pensionnaire aux Genêts depuis 18 ans) l'avenante aïeule s'en trouve satisfaite.


Un chantier de 9 mois
Le chantier, démarré en juillet 2015, a été mené par ADIM Vinci pour la plus grande satisfaction de tous. "Tout s'est déroulé dans les délais impartis et dans le respect des engagements", se félicite Christian Rignot, le président du conseil d'administration. En 9 mois, un nouveau bâtiment de 3200 m2 sur deux niveaux a été construit dans le prolongement de l'existant.

Compte-tenu du dénivelé du terrain, les espaces de vie très lumineux se déploient sur deux rez-de-jardin. 34 chambres individuelles sont aménagées avec tout le confort pour les utilisateurs et des facilités pour le personnel. "L'équipement de rails de manutention est très appréciable" relève le directeur Jean-Claude Vollory. "Certaines chambres sont communicantes dans l'idée d'y accueillir des couples", précise-t-il encore.


Une unité pour 12 personnes désorientées
Sur ces 34 places, une unité conçue pour 12 personnes désorientées est opérationnelle. Cette unité, sécurisée, ouvre sur un jardin clos enserré dans le bâtiment en forme de U.

Début mai, la deuxième phase de travaux, d'une durée de 5 mois, va démarrer. Elle sera plus légère. Elle consiste à supprimer les chambres doubles, remplacer le carrelage par des revêtements de sol plastiques, déplacer le pôle administratif. Le superbe jardin d'hiver sous la verrière sera naturellement conservé.

A l'issue, la structure comptera 67 places. Ce chiffre de 67 résulte de l'addition des 44 places existantes en maison de retraite aux 23 supplémentaires accordées pour compenser la fermeture, fin 2015, des 24 lits de soins de suite et de réadaptation. La maison de retraite Les Genêts est bien devenue un EHPAD (établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes).


Coût global 5 millions d'euros
Le coût de cette opération s'établira à 5 millions d'euros, essentiellement financés par de l'autofinancement et des prêts. Les subventions de l'Agence régionale de santé sont attendues pour 400 000 euros, du conseil départemental pour 240 000 euros, de la commune du Chambon-sur-Lignon pour 90 000 euros, de la communauté de communes du Haut-Lignon pour 70 000 euros.

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Chose promise, chose due. Les jeunes de la tout aussi jeune association Fox Box avaient proposé leurs services à la maison de retraite de Tence pour s'occuper d'un jardin solidaire.

Les premiers coups de pioche et de rateau ont été donnés ce mercredi après-midi. Douze jeunes et trois résidants de l'Ehpad (Etablissement hospitalier pour personnes dépendantes) se sont occupés du jardin et des massifs extérieurs. "On a enlevé les mauvaises herbes, on a planté de la menthe, on a désherbé", détaille Yann Perrin, co-président de Fox Box. André Riou, Henri Duron et Francis Andrieu, des résidants de la maison de retraite, ont participé aux tâches. "ça me rappelle le jardin que l'on entretenait avec mes parents", signale André, 80 ans.

L'action se poursuit et les jeunes proposent deux autres rendez-vous à la maison de retraite : le mardi 19 avril de 9 à 12 heures et le samedi 23 avril de 14 à 17 heures. Les jeunes font appel à des mécènes ou des donateurs pour des graines de légumes, plants, matériel de jardinage.

Contact : Yann Perrin au 06.23.40.37.67 ou association.the.fox.box@hotmail.com
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Ce vendredi après-midi, à la maison de retraite La Sérigoule de Tence, une émotion palpable parcourait l'assistance, nombreuse, venue découvrir le clip de RLM illustrant son rap "Sortie de route".

Cette très belle chanson du rappeur ligérien cible avec justesse et tendresse le temps qui passe. Cet âge qui avance inexorablement, avec son lot de renoncements, de pointes de nostalgie, mais aussi ce sentiment de plénitude qui donne du sens à la vieillesse.

Bien sûr, l'effet touchant de cette oeuvre était ici décuplé car le clip a été tourné au sein même de la maison de retraite de Tence. Un de ses résidents emblématiques y joue un rôle à part entière. Jean Rancon, né en 1936 à Chenereilles, incarne "cet homme que la vie gomme gomme gomme."

La rencontre de deux fortes personnalités
Entouré de sa famille, Jean Rancon a savouré ce moment, même s'il avoue sans ambages: "Je n'ai pas tout compris, cela va un peu trop vite pour moi."

Xavier Cura, le directeur de la maison de retraite, explique : "Cette aventure un peu improbable est née d'une belle rencontre. Lorsque Ahmed nous a contacté, par l'entremise de Marina qui travaillait ici, le choix de Jean Rancon pour illustrer ce clip est apparu comme une évidence. C'est la rencontre de deux fortes personnalités à des âges différents de l'existence."

Ahmed Zouaoui (alias RLM), 29 ans, est radieux. "Je voulais mettre en parallèle la jeunesse et l'expérience. Jean, sa famille, les résidents et le personnel de la maison de retraite, ont joué le jeu."


Quelques vers à savourer
Je suis cet homme que la vie gomme gomme gomme
J'ai vécu tellement de choses que j'ai plus de place pour les souvenirs
J'en ai vu des printemps de temps en temps surprendre l'hiver



Voir le clip ci-dessous

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