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L'Ehpad Les Genêts au Chambon-sur-Lignon a accueilli sa nouvelle directrice, Isabelle Barthod-Malat. Elle succède à Joël Ferrier qui aura assuré l'intérim pendant trois mois et réalisé un audit sur la maison de retraite.

Sorti de sa retraite pour assurer cette mission pendant trois mois, Joël Ferrier va pouvoir redevenir le retraité qu'il était encore au printemps dernier. De mercredi à lundi, il assure la transmission à Isabelle Barthod-Malat, choisie par l'association gestionnaire pour prendre la direction de l'Ehpad du village, qui compte 67 places et salarie entre 55 et 60 personnels. Une direction autonome et non plus partagée avec l'Hôpital de Moze à Saint-Agrève.

Le parcours de la nouvelle directrice

Isabelle Barthod-Malat, qui habite au Mazet-Saint-Voy depuis cinq ans, est infirmière de formation. Elle était dernièrement cheffe de service à l'Entraide Pierre-Valdo qui chapeaute les centre d'accueils pour les demandeurs d'asile (CADA) d'Yssingeaux, Le Chambon-sur-Lignon et Saint-Agrève. Et avant, elle a aussi été cheffe de service en addictologie sur Saint-Etienne.

Avec ce poste de directrice de l'Ehpad, elle revient dans le médico-social. "Un Ehpad n'est pas un lieu pour attendre la fin, mais un lieu pour vivre", formule la nouvelle directrice qui va pouvoir profiter du travail mené depuis le 1er juin par Joël Ferrier.

Joël Ferrier a débuté la reconstruction

Le Chambonnais, ancien directeur du foyer Saint-Nicolas à Montfaucon-en-Velay, qui accueille un public handicapé adulte, a mené un travail de reconstruction avec une direction basée sur l'humain. "Le plus important était de rétablir de la sérénité, de la simplicité dans les relations de tous."

Il a aussi mené un audit avec des entretiens individuels, une analyse de la situation à partir du projet d'établissement établi pour la période 2017-2022.

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Les faveurs du ciel ont accompagné le marché "nature" de la maison de retraite Les Genêts au Chambon-sur-Lignon ce samedi après-midi.

Familles et amis de l'institution se sont pressés pour participer à cet événement ouvert au public qui offrait l'opportunité d'acheter des plants, potées, pour garnir son jardin ou son balcon.

La fleuriste du Mazet-Saint-Voy avait disposé un luxuriant étal de fleurs, compositions, plantes, cadeaux incontournables de la Fête des mères.

Des créations artisanales, des nichoirs, des savons au lait d'ânesse... étaient proposés. Des douceurs venues de Mars, d'Araules ou encore du Mazet-Saint-Voy avec les nectars issus du travail des abeilles, permettaient de faire des emplettes gourmandes.

Le vide-dressing trouvait son public. Et une tombola dotée d'un champignon de bois taillé par les soins de Léo Bader séduisait les visiteurs.

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Jeudi après-midi, toute l'équipe de salariés et bénévoles attachée aux destinées de l'Ehpad Les Genêts au Chambon-sur-Lignon sera sur le pont pour accueillir les chalands du marché de Noël de l'institution.

Cette manifestation, deuxième du nom, est ouverte au public. Des objets réalisés par les résidents, les familles, le personnel seront disponibles à la vente. Du vin chaud et des pâtisseries apporteront l'indispensable touche gourmande.

Une tombola sera également proposée.


Infos pratiques

Jeudi 29 novembre

Marché de Noël de 13 heures à 18 h 30

Les Genêts, 7 Chemin des enfants à la Montagne Le Chambon-sur-Lignon

Tél. 04 71 59 71 79

 

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Trois demi-journées par semaine, un nouveau pensionnaire vient pimenter le quotidien des résidents de la maison de retraite des Genêts au Chambon-sur-Lignon.

Ce pensionnaire a la particularité d’être doté de quatre pattes, d'un caractère accommodant, d’une fourrure toute douce qu’il prête volontiers à la caresse. Et de ronronner…

Lumi, une chatte de 6 ans, se prête avec grâce à des séances de « ronronthérapie » auprès des pensionnaires qui le souhaitent. Sa maîtresse n’est autre que Laurence Chardon, la directrice de l’Ehpad du Chambon-sur-Lignon et de l'hôpital de Moze à Saint-Agrève.

Après que l’établissement s'est doté d’un poulailler, l’équipe s’est posée la question d’une autre présence animale, avec davantage de proximité avec les pensionnaires. Du sondage effectué auprès d’eux, entre un chien et un chat, c’est le félin qui a eu les faveurs du plus grand nombre.


Le chat crée du lien et de l'apaisement

Lumi va où elle veut, de son panier installé dans le bureau de sa maîtresse aux bras des résidents. « C’est un animal gentil et posé. Il crée du lien et de l’apaisement. » Il suffit de voir comment la chatte suscite des réactions amicales, tendres, de la part des résidents privés de facto depuis leur entrée aux Genêts d’animaux de compagnie.

Spontanément, la conversation s’engage et les souvenirs de leurs propres matous remontent illico à la surface. Pour ceux que le grand âge prive de mots, ce sont des gestes qui signalent leur plaisir. Ainsi cette aïeule dont le bras, habituellement prostré, se soulève pour attirer à elle Lumi et sur laquelle, jalousement, elle veille, n’appréciant pas que son voisin vienne caresser à son tour la minette tigrée. C'est une peluche qui accompagne ordinairement cette aïeule...

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Bouquets de fleurs, bulles et gourmandises attendaient la charmante Denise Girodet et sa famille vendredi après-midi à la maison de retraite Les Genêts au Chambon-sur-Lignon.

En effet, la date n'était pas anodine. Denise Hartmann est née le 7 avril 1917. Elle avait épousé Elie Girodet. Le couple habitait à Saint-Etienne, d'abord en appartement en centre-ville puis dans une maison à Solaure. Six enfants sont venus ensoleiller leur foyer. Une grande famille qui a fourni une occupation active à Denise, personnalité généreuse, prompte à ouvrir largement sa maison. Les étrangers étaient notamment les bienvenus chez les Girodet.

Cet intérêt pour toutes les cultures s'est tout naturellement retrouvé, pour cette famille protestante, dans le choix d'une scolarité pour ses enfants au collège Cévenol.

Denise Girodet a intégré le 14 janvier 2014 la maison de retraite du Chambon-sur-Lignon, un territoire où résident ses enfants Jacqueline Van Der Linden (dont l'époux avait été pasteur au Chambon), Annie Bauza, Philippe et Claude Girodet.

La descendance de Denise et Elie compte 15 petits-enfants, 19 arrière-petits-enfants et une arrière-arrière-petite-fille.

Denise Girodet est la deuxième centenaire des Genêts. En effet, mercredi, Irma Rousset l'avait précédée (lire l'article).

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L'ambiance est joyeuse mercredi après-midi à la maison de retraite Les Genêts au Chambon-sur-Lignon. La reine du jour est une charmante vieille dame, très élégante et tout sourire. Irma Rousset, née le 5 avril 1917, fête son centième anniversaire dans cet établissement où elle réside depuis mars 2013.

L'aïeule est entourée de ses neveux et nièces, des familles Rousset, Ruel, Morel, Vérilhac, Bournac, Brottes. Les pensionnaires des Genêts, leurs familles, le personnel, la présidente du conseil d'administration Joëlle Guilhot sont mobilisés pour marquer agréablement cet anniversaire.

Eliane Wauquiez-Motte, le maire, est venue saluer Irma Rousset, son administrée originaire de "Cheyne". Née dans une famille d'agriculteurs, dernière enfant d'une fratrie de huit, Irma est restée célibataire et s'est consacrée à sa famille. En bonne santé et pleine d'entrain, la vénérable dame fait plaisir à voir à l'heure d'aborder son deuxième siècle.

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Ce début d'année à la maison de retraite Les Genêts du Chambon-sur-Lignon est marqué par la prise de fonctions d'une nouvelle directrice accolée au passage de témoin à la présidence du conseil d'administration de l'établissement.

A compter du 1er janvier, la maison de retraite des Genêts au Chambon-sur-Lignon et l'hôpital de Moze à Saint-Agrève ont retrouvé une direction commune. Celle-ci est assurée par Laurence Chardon, nommée à la tête de l'hôpital ardéchois depuis mai 2016. L'objectif est de mutualiser un certain nombre d'aspects (maintenance informatique, formation ...) avec un souci d'optimisation de la gestion des deux structures, dans un contexte de relative fragilité financière.

Dans un même temps, Christian Rignot, le président du conseil d'administration de l'EHPAD (établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes) chambonnais, a passé le témoin à Joëlle Guilhot. 

La nouvelle présidente du CA des Genêts connaît bien le monde de la santé, un atout pour mener à bien sa mission. Médecin de santé publique, ayant notamment excercé des fonctions au sein de l'Agence régionale de santé (ARS) Rhône-Alpes, elle s'est installée en 2014, à l'heure de la retraite, sur le Plateau Vivarais-Lignon où elle a des attaches familiales.

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L'extension de la maison de retraite du Chambon-sur-Lignon est opérationnelle. Les résidents prennent possession de leurs nouvelles chambres. Début mai, la rénovation du bâtiment ancien pourra démarrer. Une fois ces travaux terminés, l'établissement Les Genêts comptera 67 places.

Des cartons, un diable... Des allées et venues dans les couloirs. Une certaine effervescence règne ces jours-ci à la maison de retraite Les Genêts au Chambon-sur-Lignon. Car une nouvelle aile, toute neuve, répondant aux normes de sagesse énergétique, entre en service progressivement.

Les familles sont présentes pour donner un coup de main pour assurer le transfert, en douceur, des résidents et de leurs affaires dans leurs nouvelles chambres.

A l'image de celle de Denise Girodet, 99 ans, très entourée par ses enfants et petits-enfants, qui confie : "Je ne suis pas pressée. Ce n'est pas moi qui décide, c'est le directeur." 
Tandis que pour Hélène Digonnet, le déménagement a déjà eu lieu et même si ça bouscule ses habitudes (elle est pensionnaire aux Genêts depuis 18 ans) l'avenante aïeule s'en trouve satisfaite.


Un chantier de 9 mois
Le chantier, démarré en juillet 2015, a été mené par ADIM Vinci pour la plus grande satisfaction de tous. "Tout s'est déroulé dans les délais impartis et dans le respect des engagements", se félicite Christian Rignot, le président du conseil d'administration. En 9 mois, un nouveau bâtiment de 3200 m2 sur deux niveaux a été construit dans le prolongement de l'existant.

Compte-tenu du dénivelé du terrain, les espaces de vie très lumineux se déploient sur deux rez-de-jardin. 34 chambres individuelles sont aménagées avec tout le confort pour les utilisateurs et des facilités pour le personnel. "L'équipement de rails de manutention est très appréciable" relève le directeur Jean-Claude Vollory. "Certaines chambres sont communicantes dans l'idée d'y accueillir des couples", précise-t-il encore.


Une unité pour 12 personnes désorientées
Sur ces 34 places, une unité conçue pour 12 personnes désorientées est opérationnelle. Cette unité, sécurisée, ouvre sur un jardin clos enserré dans le bâtiment en forme de U.

Début mai, la deuxième phase de travaux, d'une durée de 5 mois, va démarrer. Elle sera plus légère. Elle consiste à supprimer les chambres doubles, remplacer le carrelage par des revêtements de sol plastiques, déplacer le pôle administratif. Le superbe jardin d'hiver sous la verrière sera naturellement conservé.

A l'issue, la structure comptera 67 places. Ce chiffre de 67 résulte de l'addition des 44 places existantes en maison de retraite aux 23 supplémentaires accordées pour compenser la fermeture, fin 2015, des 24 lits de soins de suite et de réadaptation. La maison de retraite Les Genêts est bien devenue un EHPAD (établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes).


Coût global 5 millions d'euros
Le coût de cette opération s'établira à 5 millions d'euros, essentiellement financés par de l'autofinancement et des prêts. Les subventions de l'Agence régionale de santé sont attendues pour 400 000 euros, du conseil départemental pour 240 000 euros, de la commune du Chambon-sur-Lignon pour 90 000 euros, de la communauté de communes du Haut-Lignon pour 70 000 euros.

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