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La Fondation de France a choisi de soutenir la Résidence La Sérigoule dans son projet d’accompagnement des personnes vieillissantes ayant un handicap psychique en appartement autonome au centre-ville de Tence.

Le jury s’est réuni le 6 juillet et a attribué une subvention de 15 600 euros dans le cadre d’un appel à projet sur le thème « Maladie psychique et vie sociale des personnes adultes ».

Pour rappel, depuis deux ans, l’EHPAD suit sept personnes ayant un handicap psychique âgées de 55 à 70 ans dans des appartements autonomes à Tence. Un étayage s’effectue par le biais de l’accueil de jour et d’un suivi au quotidien.

Le manque de structures intermédiaires pour accompagner ces personnes provoque bien souvent une orientation par défaut en Centre hospitalier spécialisé ou en Ehpad où elles côtoient la grande dépendance sans accompagnement spécifique.

Zéro échec en deux ans

Grâce à un travail de coordination effectué avec le Centre hospitalier Sainte-Marie, une aide à la vie quotidienne, un accompagnement à la vie sociale et culturelle permettent de valoriser ces personnes et de les responsabiliser.

Ce dispositif permet de redonner de l’espoir et un avenir à des personnes qui présentent encore une certaine autonomie. "Aucun échec n’a été constaté depuis la mise en place de cette formule. Ces personnes fragilisées par des coups durs, des ruptures, des deuils au cours de leur existence, retrouvent peu à peu confiance en elles et sont désormais en capacité de faire des choix", affirme Xavier Cura, directeur de la maison de retraite de Tence.

Des personnes intégrées et actives dans la vie locale

A l’heure où l’on prône une société inclusive pour les personnes en situation de handicap, l’intégration de ces personnes dans la cité est exemplaire : elles sont inscrites dans des clubs de sports, dans des associations et effectuent de nombreuses activités ou sorties (matchs de football à Geoffroy-Guichard, piscine, concerts…).

Par ailleurs, ce projet novateur présente l’avantage d’être vertueux sur un plan financier. "Les personnes sont locataires de leur logement et payent l’intégralité de leurs charges et de leurs dépenses courantes. Elles payent également les journées passées à l’accueil de jour. Certaines personnes ont choisi de vivre en colocation afin de diminuer les coûts."

Publié dans Actualités
Antonia Bayle a rejoint le cercle très fermé des centenaires à l'Ehpad (Etablissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes) La Sérigoule à Tence.

Centenaire depuis vendredi 29 avril, Antonia Bayle accompagne désormais Marie Riffard, 104 ans, et Bénédicte Tavernier, 107 ans, dans cette classe d'âge à trois chiffres.

Samedi après-midi, elle était entourée de sa famille pour souffler les bougies, au milieu des autres résidants de la maison de retraite de Tence.

Née au Chambon-Feugerolle le 29 avril 1916, Antonia Salichon est la 3e d'une famille de six enfants. Elle s'est mariée à Jean Bayle en 1939. Veuve en 1961, elle rencontre Pierre-Louis Valla en 1963 au mariage de sa nièce, Nicole Tonda. Il restera son compagnon pendant cinquante ans. Ils ont rejoint l'Ehpad de Tence en 2013 et Pierre-Louis est décédé en janvier 2015.


Bien entourée par sa nièce
Ouvrière pendant toute sa carrière à l'usine Creusot-Loire à Firminy, Antonia est à la retraite depuis quarante ans. Sans enfant, elle est entourée par sa nièce Nicole, qui lui rend visite deux fois par semaine, et de son mari Alfred Tonda, qui habitent Montregard. C'est d'ailleurs pour se rapprocher d'eux qu'elle a intégré la maison de retraite de Tence.

Cette amoureuse des voyages et de la danse, qui garde une belle forme, conserve un petit côté râleur comme l'a rappelé ce samedi le directeur Xavier Cura. "Aujourd'hui, ça me fait mieux qu'hier, je suis entourée. Mes jambes me font défaut pour danser mais ce sont surtout mes yeux qui me font défaut", indique la jeune centenaire, qui a traversé deux guerres mondiales, l'une bébé, l'autre quadragènaire, au fil de son existence.
Publié dans Haut-Lignon