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La question de la couverture médicale de la commune de Lapte semble avancer d'un bon pas.

Après diverses péripéties, on semble s'acheminer vers l'ouverture du cabinet d'un médecin généraliste originaire de Roumanie en novembre.

Le dernier conseil municipal a donné l'occasion au maire et son équipe de faire le point.

Le dossier du médecin Mme Teglas a été transmis à l’ordre départemental des médecins. Le cabinet médical sera prêt pour son installation prévue en novembre 2016.

Un fond de concours de la communauté de communes de 50% de l'autofinancement communal pour l'équipement du local a été approuvé.

Un cabinet dentaire aussi
Du côté du projet d'installation d’un cabinet dentaire à deux fauteuils, des décisions ont également été prises. La commune se chargerait de l’équipement et répercuterait l’investissement sur le loyer. Le coût prévisionnel de l'opération est de l'ordre de 117 375 euros HT.

Des demandes de subventions (Leader, réserve parlementaire et contrat départemental) vont être déposées en ce sens. Un contrat devra définir les obligations de chaque partie afin de garantir les intérêts de la commune.

Une maison médicale

Parallèlement, un projet de construction d’un parc immobilier regroupant des logements locatifs et une maison médicale à la gare est lancé. La commune mettrait à disposition le terrain et devrait garantir le loyer des cabinets médicaux uniquement. La possibilité d’intégrer le bâtiment Rouanet est à l’étude.

Ce projet laptois de maison médicale réfléchi de longue date, tout comme celui de Saint-Maurice-de-Lignon, intervient dans un contexte où une maison de santé "intercommunale" va être construite à Yssingeaux. Pas sûr que le contribuable y retrouve ses petits...

Zone artisanale. Afin de lutter contre les cambriolages, Bernard Cotte, maire, a proposé lors du dernier conseil municipal d’étudier l’installation de deux caméras sur la Zone artisanale de la Mions. Cette réflexion a été approuvé par 9 voix pour et 2 voix contre.

Très Haut Débit. Le très haut débit est accessible soit par la fibre optique (déjà installée sur un axe Yssingeaux/Le Monastier), soit par Wi Max, soit par relais. Le conseil municipal estime que le recours à la seule fibre optique risque d’exclure de ce service une partie des habitants du Mazet. Il a décidé de constituer une commission chargée d’étudier une desserte plus complète de la commune. La commission se compose de Véronique Schluchter, Gilbert Ruel, Patrick Roux, Christian Maillebouis.

Crédits scolaires. Les nouveaux programmes scolaires mis en place dès septembre 2016 entrainent la demande de manuels actualisés. Une subvention exceptionnelle de 15 euros supplémentaires est accordée pour les enfants des classes élémentaires et 10 euros pour les enfants de la classe maternelle. Le coût des photocopies sera comptabilisé dans les coûts de fournitures.

Camping. Le camping de la Surnette a obtenu « 3 clefs » au label Clevacances.

Le dernier conseil municipal d'Araules a pris un certain nombre de décisions relevant, pour l'essentiel, de formalités.

Ainsi il a été délibéré pour un avenant au marché Eiffage relatif à un lot de voirie, l'ouverture de crédit pour le budget lotissement, la convention constitutive d’un groupement de commandes en vue de retenir une plate-forme de dématérialisation des marchés publics, la convention de renouvellement relative aux temps d'activités périscolaires (TAP).

La délibération concernant la convention d’autorisation d’accès et d’occupation du domaine public non routier pour WifiMax (une technologie hertzienne qui permet des débits convenables pour Internet) a été moins unanime et a généré des échanges. Pour autant, il s'agissait simplement de régulariser une situation existante. L'antenne est, en effet, installée depuis 2014.

Le sujet relatif à la création de postes pour avancement de grade concernant deux employés communaux a été différé, pour un traitement approfondi en commission ad hoc.

Enfin, la lecture du courrier de démission des bénévoles de la bibliothèque (lire l'article) n'a pas suscité des échanges vraiment fournis. Ismérie Champion-Delolme s'en est tenue à :"Tout est dit. Il n'est pas utile de revenir sur le passé. Maintenant, regardons le futur."

Dominique Rouchouze a signifié : "Je regrette cette démission. Il y avait une activité soutenue à la bibliothèque. C'est dommage de n'avoir pas pu trouver un terrain d'entente." Mireille Faure concluait ce bref échange. "On prend acte du courrier. La bibliothèque reste ouverte."

En effet, la bibliothèque tourne avec des élus et de nouveaux bénévoles.

Un comité de pilotage a été créé vendredi lors du conseil municipal pour réfléchir à la réfection du préau de l'école publique, réclamée par les parents et les enseignants.

Ce n'est pas demain que le préau sera refait mais la réflexion est la première étape qui doit conduire à la réhabilitation de cet espace couvert et vétuste au sein de l'école Jean-de-la-Fontaine à Yssingeaux. Ce Copil, présidé par Michel Sarda, se réunira en septembre pour élaborer un plan de route. Il se compose d'élus de tous bords, ce dont s'est réjouie ouvertement l'opposition vendredi soir lors de la séance publique, appréciant d'être associée à ce projet.

Les effectifs de l'école en constante hausse

Le besoin de rénovation de ce préau, resté en l'état depuis 30 ans et très gourmand en énergie, ne fait aucun doute. Reste à délimiter les besoins actuels et les perspectives d'avenir dans une école qui voit ses effectifs grandir et l'espace se réduire pour acceuillir au mieux tous les enfants au cours de la journée. Ils étaient 411 à fréquenter l'école de la rue Alsace-Lorraine en 2014-2015. Ce chiffre est monté à 421 cette année. Et les prévisions pour septembre grimpent à 446 pour l'école maternelle et élémentaire.

Rénover et prévoir l'avenir

Actuellement, le bâtiment répond à trois fonctions : il abrite les enfants sur le temps scolaire en cas de mauvais temps, des activités collectives s'y déroulent pour l'accueil de loisirs et les Temps d'activités périscolaires (TAP) et il est mis à disposition le mercredi après-midi pour des associations ou organismes qui gèrent le suivi pédagogique personnalisé d'élèves.

La réflexion concernera donc la rénovation de ce préau comprenant un grand espace au rez-de-chaussée et deux salles d'activités à l'étage. Les élus devront également prévoir une acquisition éventuelle dans l'avenir des locaux voisins pour étendre l'école et ainsi offrir des capacités d'acceuil supplémentaires.

L'opposition municipale compte dans ses rangs un nouveau membre. Vendredi soir, à l'occasion du conseil municipal. Franck Vallet a été installé en lieu et place d'Etienne Vial qui a démissionné.

La démission d'Etienne Vial a entraîné une refonte complète des membres de l'équipe d'opposition dans les commissions. Franck Vallet intègre les commission finances, travaux, urbanisme, cadre de vie, scolaire, vie associative, appel d'offres, et cinéma.

D'autres élus intègrent de nouvelles commissions : Claude François pour l'accessibilité, Didier Berod pour le SIPEP, vie associative et finances, Norbert Richaud pour les travaux et la culture.

Gaëlle Tardy a démissionné de sa fonction de quatrième adjointe "pour des raisons personnelles et familiales", tout en restant conseillère municipale de saint-Maurice-de-Lignon.

Isabelle Servel a proposé que le porte-feuille "enfance" lié à la fonction d'adjointe de Gaëlle Tardy revienne à l'élue Laure Bayon, délégué communautaire, "puisqu'il s'agit d'une compétence communautaire." Le cinquième adjoint Jérôme Pascal remonte dans la hiérarchie en devenant quatrième adjoint.

Gaëlle Tardy conserve toutefois la charge des questions de communication au sein de la municipalité, son parcours de journaliste lui conférant quelques facilités en ce domaine...

"C'est une fonction prenante qui mérite que l'on s'y consacre" nous précise la jeune femme. "Lorsque je m'étais engagée, j'avais plus de disponibilités qu'aujourd'hui. Professionnellement et familialement, j'ai d'autres contraintes désormais et je ne pouvais plus raisonnablement tout concilier."

Le conseil municipal s'est réuni mardi soir. La question de la sécurité dans le bourg a notamment été évoquée ainsi que le château de Verchères.

Un panneau électronique pour informer

Un achat groupé va être réalisé avec la Ville d'Yssingeaux (Lapte a participé aux premières négociations avant de se retirer) pour acheter un panneau lumineux. Cet outil électronique va permettre de diffuser l'information. Trois possibilités s'offraient à la commune. Les élus ont validé l'achat d'un panneau de 2 m2 au prix de 9397 euros, auquel il faudra rajouter un abonnement mensuel de 5 euros pour le data (stockage des données en vue de leur diffusion). Une maintenance optionnelle de 877 euros pourra se faire au bout de trois ans. Un socle béton devra être réalisé. L'emplacement n'a pas été défini mais le panneau devrait se situer vers le foyer, peut-être à la place de la cabine téléphonique.

Des barrières et des coussins berlinois pour sécuriser

La commune va investir pour sécuriser la traversée du bourg. Quatre coussins berlinois au prix unitaire de 900 euros vont être achetés. Deux parcs vélos seront mis au foyer et au terrain de foot, 16 tables et 64 chaises pour le foyer vont être achetées. Et une vingtaine de barrières d'1,05 m de haut vont être positionnées entre l'école et la cantine. L'investissement est de l'ordre de 10 000 euros pour tous ces matériels.

Le toit du château de Verchères sécurisé

Des travaux sont nécessaires pour mettre en sécurité le toit du château de Verchères, propriété de la commune depuis 2012-2013. Un devis de Didier Monchal de 2500 euros a été retenu. "C'est une dépense qu'on aurait pu éviter si des travaux avaient été réalisés plus tôt", a fait remarquer Paulette Sabot, ancien maire et élue de l'opposition. "On peut ne rien faire mais après, c'est tout le bâtiment qui va se dégrader", a répondu le maire Hervé Gaillard. Des discussions ont été entamées avec l'ensemble paroissial Saint-Régis concernant une éventuelle vente de la salle paroissiale et du parc attenant au château. Selon Hervé Gaillard, la paroisse n'est pas hostile à vendre ces biens.

La station d'épuration en mauvais état

Plusieurs problèmes ont été signalés concernant le fonctionnement de la station d'épuration, réalisée voilà 20 ans. Une première estimation de 25 000 euros a été donnée pour chiffrer des travaux. Cela concerne les diffuseurs, le dégraisseur et le racleur. "On n'a pas le choix", regrette le maire.

Par ailleurs, un message a été posté dans quelques boîtes aux lettres par le maire en personne. Des Grazacois ont visiblement pris la mauvaise habitude de jeter des lingettes dans le réseau d'assainissement.

Vers une interdiction des poids lourds et autocars entre La Chapelette et Villedemont

Hervé Gaillard propose d'interdire le passage des poids lourds et des autocars sur la petite route entre La Chapelette et Villedemont, à l'exception des véhicules de service comme le chasse-neige. La condition est de pouvoir aménager une zone de retournement à Villedemont pour les cars qui viennent du bourg jusqu'à Villedemont. "Il est important de le faire avant qu'il arrive un drame et qu'on fasse la Une des médias", a justifié Hervé Gaillard.

La cantine déménagée au foyer ?

La cantine de l'école pourrait déménger au foyer. Une tentative va être faite du lundi 27 juin au vendredi 1er juillet. Le four, le lave-vaisselle et le frigo vont être déplacés. La cantine de l'école est, en effet, trop petite.

Stade : les travaux arrêtés

La météo joue de mauvais tours sur le chantier du terrain de foot. Alors que la fin des travaux est prévue pour fin 2016, les pluies ont entraîné la suspension du chantier car le terrain est trop humide. Les drains doivent évacuer l'eau.

Eglise : du crépi à refaire

Des fuites d'eau ont conduit à la dégradation du crépi à l'église. Si la fuite a été réparée par les employés communaux, un artisan doit intervenir pour refaire le crépi déterioré. Le devis de 1440 euros de Julien Mugnerot a été retenu. "Il faut que ce soit fait avant les Journées du patrimoine en septembre."

Mardi soir, à Lapte, le maire avait réuni son conseil, pas pour fêter la musique, mais bien pour traiter plusieurs sujets importants pour la vie de la commune, en particulier la couverture médicale des habitants.

C'est un peu l'Arlésienne... Le médecin généraliste se fait attendre. Mais la quête semble finir par porter ses fruits. Durant trois jours, une femme de 50 ans, médecin en Roumanie, est venue, avec son conjoint, découvrir la commune, le cabinet et le logement qui lui sont proposés par la municipalité. "Elle a paru très intéressée. Son installation pourrait se faire en octobre. Il faut qu'elle prenne des cours de façon à bien maîtriser la langue française qu'elle comprend bien mais parle mal. C'est un aspect important qui est vérifié lors d'un entretien par le Conseil de l'ordre des médecins et cela peut conduire à un refus de validation de son installation en France."

Une aide de la communauté de communes?

Chat échaudé craint l'eau froide. Aussi, le maire André Defour mesure son enthousiasme : "On a fait sept ou huit tentatives qui se sont soldées par des échecs. Là, on attend.  Ils sont sympathiques mais on reste prudent. On n'est pas dans la logique de faire dans la surenchère. L'idée est d'aider le médecin au départ pour le logement, l'équipement du cabinet. On a d'ailleurs sollicité la communauté de communes des sucs pour le versement d'une aide pour l'acquisition de cet équipement. Sur le principe, le bureau des maires est d'accord pour y contribuer à hauteur de 50%. Il faut que ce soit maintenant validé en conseil communautaire le 18 juillet."

Deux fauteuils de dentiste?

Même vent relatif d'optimisme du côté du dentiste. "Nous sortons d'une rencontre avec un groupe de dentistes de la Loire. On avance sur un projet de deux fauteuils d'emblée. Cette installation prendrait la forme d'un montage avec la création d'une association qui rémunérerait les dentistes qui seraient vacataires. On propose des locaux, on finance l'équipement et on nous verse un loyer. L'opération serait blanche pour la commune." Là aussi, pour l'heure, rien n'est acté, mais cela semble en bonne voie.

Le conseil municipal a enregistré la démission de Valérie Chazot, remplacée par Chantal Faucouit.

La lettre de démission a été remise en main propre par Valérie Chazot à Eliane Wauquiez-Motte ce lundi 6 juin, et validée le soir-même en conseil municipal.

Dans son courrier, Valérie Chazot justifie son choix de quitter le conseil municipal par ses engagements professionnels qui ne lui permettent plus de mener de front ses engagements d'élue et son investissement dans ses commerces.

Dès lundi soir, une nouvelle conseillère municipale a été installée. Chantal Faucouit, 19e sur la liste menée par Eliane Wauquiez-Motte aux dernières municipales, a pris ses nouvelles fonctions de conseillère municipale. Elle intègre par ailleurs la commission du CCAS (centre communal d'actions sociales).

Originaire de Roche-la-Molière, Chantal Faucouit, 69 ans, a fait construire une maison il y a douze ans au Chambon. Au cours de la carrière professionnelle, elle a notamment été secrétaire du conseil municipal de Saint-Etienne pendant dix ans, sous les mandatures de François Dubanchet et Michel Thiollière.