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Le conseil municipal a validé le lancement d'une réflexion pour aménager une maison médicale à Retournac. L'ancien presbytère, chemin des Rochettes, pourrait servir d'écrin à plusieurs professionnels de santé.

Retournac veut surfer sur la même dynamique que des communes voisines et disposer d'une maison médicale pour réunir et attirer des professionnels de santé.

Sur Retournac, plusieurs praticiens semblent intéressés par cette démarche et une réunion devrait être organisée le 5 avril à destination de tous les professionnels qui exercent déjà sur la commune pour recueillir leur avis et échanger avec eux sur la question.

Le presbytère dispose d'un bel espace

Si Retournac lance la réflexion, cela correspond aussi à de possibles aides débloquées par la Région pour ce type de structure, dès lors qu'il y a un médecin et deux professions libérales au minimum. Et qui plus est, l'ancien presbytère, construit dans les années 70 avec 450 m2 habitables, propose une solution immobilière intéressante. Inoccupée, cette bâtisse offre de nombreuses possibilités et se trouve bien située, près du centre-ville et de la maison de retraite.

"Cette maison médicale pourrait accueillir un cabinet médical, des infirmiers, un kiné, un ostéopathe, un podologue, un psychologue et un dentiste. Le dernier étage pourrait être aménagé pour accueillir des intervenants ponctuels comme une diététicienne, une sage-femme, un orthophoniste et bien d'autres", détaille Alain Lutz, médecin généraliste et conseiller municipal. "Il faut préparer l'avenir. Normalement, dans quatre ans, je prends ma retraite."

Des aides importantes pour l'installation d'un médecin

Alain Lutz poursuit : "On est en zone de revitalisation rurale. Ce qui veut dire que le médecin peut bénéficier d'une exonération fiscale pendant cinq ans. C'est un cadeau en or. Il peut aussi avoir une enveloppe de 50 000 euros pour financer son installation, son matériel."

Les maisons médicales, aussi appelées maisons de santé, ont le vent en poupe. "Cela fonctionne du feu de dieu. A Vorey, un deuxième médecin va s'installer en janvier, Beauzac est en plein essor, Rosières a deux médecins et à Bas, ça fonctionne bien", croit savoir le médecin généraliste.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Un projet de maison médicale est en cours à Saint-Maurice-de-Lignon. Pour cela, la commune doit trouver un second médecin et préserver l'offre des infirmiers. Un collectif s'est créé pour défendre ce dossier.

Ils sont une dizaine d'habitants à s'être réunis pour écrire une "lettre ouverte" à la population. Un lobbying local pour encourager la création d'une maison médicale à Saint-Maurice-de-Lignon, une commune qui avoisine les 3000 habitants.

En quête d'un second médecin

La première condition est l'arrivée d'un second médecin sur le territoire. "Plus de la moitié des Saint-Mauriçois vont sur Yssingeaux ou Monistrol. Quelques années en arrière, deux médecins exerçaient déjà dans la commune. Les Saint-Mauriçois doivent avoir la possibilité de choisir et aussi de faire réaliser des économies à notre Sécurité sociale en évitant les déplacements", estime le collectif.

Trois infirmiers sur la commune dont deux nouvelles

Deux infirmières sont installées depuis quelques semaines à Saint-Maurice, portant l'offre à trois professionnels de santé dans ce secteur. "Actuellement nous avons trois infirmiers (un homme à plein-temps et deux femmes à mi-temps). La mixité dans cette fonction est très importante dans une commune, les personnes âgées (femmes) préfèrent avoir des soins (toilettes....) par des infirmières alors qu'un homme aura une préférence pour un infirmier, on peut en conclure qu'il y a de la place pour tout le monde et un réel besoin."

Jouer la carte de l'unité

Le collectif espère ainsi réveiller les consciences et encourager l'action des élus locaux qui ont récemment diffusé une annonce originale pour trouver un nouveau praticien généraliste. "Il  serait plus qu'intéressant que l'ensemble du « corps médical/médecins et infirmiers » puisse travailler en collaboration dans notre commune, comme c'est le cas dans les communes avoisinantes. La mixité « homme/femme », « jeune ou moins jeune » dans une fonction apporte toujours à chacun un plus. Nous apprenons toujours quelque chose de l'autre."

Ne pas devenir une ville dortoir

La lettre ouverte poursuit : "De plus, la commune a une maison de retraite qui accueille 52 résidents. Et depuis fin novembre, une maison pour seniors, « le Bel âge », s'est ouverte avec 17 appartements individuels, soit 19 résidents, dont certains viennent de communes lointaines, avec le besoin de trouver un réseau médical et paramédical."

Ces habitants porteurs du message estiment qu'il est important de réagir "pour soutenir l’ensemble des services et commerces" et fait écho à la perte de "notre lieu « poste »", avec le risque "de devenir une commune « dortoir »".

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Mardi soir, à Lapte, le maire avait réuni son conseil, pas pour fêter la musique, mais bien pour traiter plusieurs sujets importants pour la vie de la commune, en particulier la couverture médicale des habitants.

C'est un peu l'Arlésienne... Le médecin généraliste se fait attendre. Mais la quête semble finir par porter ses fruits. Durant trois jours, une femme de 50 ans, médecin en Roumanie, est venue, avec son conjoint, découvrir la commune, le cabinet et le logement qui lui sont proposés par la municipalité. "Elle a paru très intéressée. Son installation pourrait se faire en octobre. Il faut qu'elle prenne des cours de façon à bien maîtriser la langue française qu'elle comprend bien mais parle mal. C'est un aspect important qui est vérifié lors d'un entretien par le Conseil de l'ordre des médecins et cela peut conduire à un refus de validation de son installation en France."

Une aide de la communauté de communes?

Chat échaudé craint l'eau froide. Aussi, le maire André Defour mesure son enthousiasme : "On a fait sept ou huit tentatives qui se sont soldées par des échecs. Là, on attend.  Ils sont sympathiques mais on reste prudent. On n'est pas dans la logique de faire dans la surenchère. L'idée est d'aider le médecin au départ pour le logement, l'équipement du cabinet. On a d'ailleurs sollicité la communauté de communes des sucs pour le versement d'une aide pour l'acquisition de cet équipement. Sur le principe, le bureau des maires est d'accord pour y contribuer à hauteur de 50%. Il faut que ce soit maintenant validé en conseil communautaire le 18 juillet."

Deux fauteuils de dentiste?

Même vent relatif d'optimisme du côté du dentiste. "Nous sortons d'une rencontre avec un groupe de dentistes de la Loire. On avance sur un projet de deux fauteuils d'emblée. Cette installation prendrait la forme d'un montage avec la création d'une association qui rémunérerait les dentistes qui seraient vacataires. On propose des locaux, on finance l'équipement et on nous verse un loyer. L'opération serait blanche pour la commune." Là aussi, pour l'heure, rien n'est acté, mais cela semble en bonne voie.

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