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La prise de décision de préempter un local pour une future maison de santé a permis une réflexion sur le maintien de la couverture médicale sur le territoire.

Jeudi soir, au conseil municipal du Chambon-sur-Lignon, le maire Eliane Wauquiez a informé le conseil de sa volonté de préempter (au prix de 61 000 euros) le local de 80 m2 au rez-de-chaussée de l'immeuble 22 rue de Saint-Agrève pour y créer une maison de santé.

Cette question a surtout permis une réflexion sur l'avenir de l'offre de soins dans la commune. En effet, pour pouvoir être éligible à diverses aides au financement permettant de limiter le coût direct par la collectivité de cet équipement, il est indispensable que deux médecins a minima soient partants pour y loger leur cabinet.

Or, pour l'heure, ce n'est pas le cas au Chambon. Sur les trois généralistes en place, un seul, le Docteur Pierre Ducarre, est intéressé. Du coup, il y a une certaine urgence à convaincre un nouveau praticien à venir s'installer.


Médecin salarié, télémédecine

Eliane Wauquiez-Motte, dans un échange ouvert, a fait un tour d'horizon du sujet. Elle a en particulier présenté l'idée de salarier un médecin, une possibilité de plus en plus envisagée par les collectivités. Elle a fait écho d'une expérience menée depuis deux ans en Saône-et-Loire. Dans ce dispositif porté par le Département, 35 médecins se déploient en fonction des besoins. Les salaires vont de 4 000 à 7 000 euros pour 35 heures de travail.

Le maire a pris l'attache du directeur de l'hôpital Emile-Roux au Puy-en-Velay qui lui a assuré que plusieurs jeunes médecins seraient prêts à travailler sous ce statut.

L'autre piste lancée, complémentaire, pour renforcer l'offre de soins, est celle la télémédecine, qui nécessite un appareillage et un investissement très légers.


Ailleurs aussi...

La question du maintien de l'offre de soins revient régulièrement dans les préoccupations des élus du territoire, ainsi à Tence où l'idée de salarier un médecin généraliste est une solution également envisagée (lire ici), comme à Saint-Agrève où l'emploi de secrétaires médicales a été actée au conseil du jeudi 21 février (lire ici).

Publié dans Haut-Lignon

Le conseil municipal était électrique mardi soir au Chambon-sur-Lignon. Notamment autour d'une demande de subvention pour la rénovation du snack de la plage.

Il nous sera difficile de relater toutes les amabillités verbales que se sont échangés les membres de la majorité, principalement Eliane Wauquiez-Motte, le maire, et ceux de l'opposition, mardi soir lors du conseil municipal. Et les débats se sont poursuivis après la réunion publique.

Le conflit était éminemment politique quand l'opposition s'est exprimée défavorablement sur une demande de subvention pour les travaux relevant du snack de la plage, formulée auprès du député Laurent Wauquiez, au titre de sa réserve parlementaire. Sur les 30 000 euros de travaux, l'aide accordée pourrait atteindre 8 000 euros.

Frédéric Roux, conseiller municipal de l'opposition, avait préparé son coup. "On a jusqu'au 28 février à minuit pour faire une demande de réserve parlementaire. On peut le faire par internet." Suzanne Sagnes, adjointe au maire, répond : "A minuit, je serai déjà couchée." "Ce n'est pas la peine d'ergoter. Si ce n'est pas possible en 2017, on le demandera pour 2018", enchaîne Eliane Wauquiez-Motte.

"Certes, mais les députés ont la main sur le budget de 2017, pas sur celui de 2018 puisqu'il y aura des élections. J'aimerais simplement que les choses soient plus transparentes", poursuit Frédéric Roux, reprochant de recevoir cette information le jour même. "On ne peut pas être plus clair", s'agace le maire. "Vous m'énervez ! Ce refus futile montre que votre problème n'est pas les finances des habitants car cette subvention permettrait d'équilibrer la dépense."

Hervé Routier, autre élu de l'opposition, se mêle au débat : "Mon problème est politique. Je suis hostile au principe de réserve parlementaire. J'ai des convictions et je mets mes actes en face."

Au final, la délibération a été approuvée, moins une opposition et quatre abstentions.

Publié dans Haut-Lignon

Les tarifs maintenus en 2017

Eaux, assainissement, locations de salle : tous les tarifs sont reconduits pour l'année 2017.

Demandes de subventions

La municipalité va solliciter des aides au titre de la Dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR). La demande va se faire sur les travaux de voirie, à hauteur de 30 000 euros sur un coût global de 200 000 euros (aucune subvention n'a été accordée pour la voirie en 2016), la réhabilitation de l'école élémentaire (150 000 euros en 2017 et 150 000 euros en 2018) dont l'estimation est de 1,4 million d'euros, et sur l'agrandissement du lieu de mémoire (chantier estimé à 400 000 euros).

Le SSIAD installé rue de l'Eglise

L'Association Santé Autonomie (ASA) occupe désormais le local du foyer Cévenol, rue de l'Eglise au Chambon-sur-Lignon pour son service de soins infirmiers à domicile (SSIAD). La remise des clés a eu lieu le 19 décembre. Le loyer a été fixé à 500 euros HT. "L'association garde une antenne à Saint-Agrève mais la plus grosse partie vient au Chambon", indique Suzanne Sagne, adjointe.

Jusque-là, l'antenne chambonnaise se trouvait dans l'ancienne mairie.

Urbanisme : un diagnostic pour les noms et numérotation des rues

Un travail doit être réalisé pour donner un nom à toutes les rues du centre et des villages et pour numéroter chaque habitation. La Poste s'est proposée pour réaliser ce diagnostic pour un montant de 4 225 euros. "C'est indispensable pour la fibre optique", affirme Eliane Wauquiez-Motte, maire. "Les secours en ont aussi besoin", ajoute le conseiller municipal André Arnaud.

Le Chambon a une particularité : aucun nom de personnalité n'est attaché à une rue. Ce ne sont pas les idées qui manquent. "Ce serait cohérent de rester sur une terminologie rurale et champêtre", estime le maire.

Une réunion entre commerçants, gendarmes et la clinique d'addictologie

Eliane Wauquiez-Motte est revenue sur la réunion qui a eu lieu avec des commerçants, la gendarmerie et la clinique d'addictologie du Chambon. "Peu de commerçants ont répondu à la proposition. Chacun a pu exprimer ses difficultés. La gendarmerie a pu apporter des réponses, elle ne peut notamment pas intervenir à tout-va. Ce sont les limites du droit et de la liberté individuelle. Les commerçants doivent aussi prendre leurs responsabilités. Ce fut une réunion éclairante", a détaillé Eliane Wauquiez-Motte.

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Lors du conseil municipal du Chambon-sur-Lignon, la question de l'accueil des réfugiés a été abordée via une proposition de l'opposition et les échanges se sont révélés somme toute consensuels.

Les élus de l'opposition ont proposé le vote d'un voeu.

Le document signé de Christiane Martignon, Daniel Agin, Joël Ferrier, Hervé Routier et Frédéric Roux, rappelait le contexte d'une Europe qui voit arriver de nombreux réfugiés à ses frontières, la fidélité aux valeurs et à l'histoire toute particulière du territoire, les structures existantes pour élaborer cet accueil.

Il se concluait par ses mots : "Le conseil municipal manifeste le voeu que la commune du Chambon s'engage à poursuivre sa mobilisation pour l'accueil des réfugiés : hébergement, accès à la scolarisation, à l'apprentissage du français, à la culture et aux loisirs, ainsi que cette démarche avait été envisagée au CCAS (centre communal d'action sociale) fin 2015."

Prêt à accueillir cinq migrants mineurs isolés

Eliane Wauquiez-Motte n'a pas souhaité que ce voeu fasse l'objet d'un vote. Pour autant, elle a rappelé les deux propositions formulées, l'une à la Préfecture pour accueillir une famille de migrants et l'autre au Conseil départemental pour cinq jeunes migrants mineurs. "Nous attendons toujours. Monsieur le préfet connaît notre souhait de même que Jean-Pierre Marcon que je solliciterai à nouveau pour ces jeunes réfugiés."

Le maire a ainsi souligné une convergence de points de vue, insistant sur l'existence de structures et de savoir-faire pour accompagner au mieux ces réfugiés. "L'arrivée de familles avec des enfants au sein du CADA (centre d'accueil des demandeurs d'asile) est une bonne chose. Nous disposons des structures, crèche, école, collège, sur la commune. Nos professeurs sont formés à l'enseignement du français langue étrangère."

André Viallon, pragmatique, ajoutait que dans un contexte de fermeture de classe à cette rentrée à l'école du village, l'apport de ces enfants réfugiés était d'autant plus appréciable.

Publié dans Haut-Lignon
vendredi, 16 septembre 2016 12:54

Conseil municipal du Chambon-sur-Lignon

Le prochain conseil municipal du Chambon-sur-Lignon se tient vendredi 16 septembre à 20 heures en mairie du Chambon-sur-Lignon.

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