mercredi, 21 septembre 2016 21:52

Conseil municipal du Chambon : l'accueil des migrants fait consensus

Frédéric Roux, Christiane Martignon, Daniel Agin, Hervé Routier.||| Frédéric Roux, Christiane Martignon, Daniel Agin, Hervé Routier.||| Photo La Commère 43|||

Lors du conseil municipal du Chambon-sur-Lignon, la question de l'accueil des réfugiés a été abordée via une proposition de l'opposition et les échanges se sont révélés somme toute consensuels.

Les élus de l'opposition ont proposé le vote d'un voeu.

Le document signé de Christiane Martignon, Daniel Agin, Joël Ferrier, Hervé Routier et Frédéric Roux, rappelait le contexte d'une Europe qui voit arriver de nombreux réfugiés à ses frontières, la fidélité aux valeurs et à l'histoire toute particulière du territoire, les structures existantes pour élaborer cet accueil.

Il se concluait par ses mots : "Le conseil municipal manifeste le voeu que la commune du Chambon s'engage à poursuivre sa mobilisation pour l'accueil des réfugiés : hébergement, accès à la scolarisation, à l'apprentissage du français, à la culture et aux loisirs, ainsi que cette démarche avait été envisagée au CCAS (centre communal d'action sociale) fin 2015."

Prêt à accueillir cinq migrants mineurs isolés

Eliane Wauquiez-Motte n'a pas souhaité que ce voeu fasse l'objet d'un vote. Pour autant, elle a rappelé les deux propositions formulées, l'une à la Préfecture pour accueillir une famille de migrants et l'autre au Conseil départemental pour cinq jeunes migrants mineurs. "Nous attendons toujours. Monsieur le préfet connaît notre souhait de même que Jean-Pierre Marcon que je solliciterai à nouveau pour ces jeunes réfugiés."

Le maire a ainsi souligné une convergence de points de vue, insistant sur l'existence de structures et de savoir-faire pour accompagner au mieux ces réfugiés. "L'arrivée de familles avec des enfants au sein du CADA (centre d'accueil des demandeurs d'asile) est une bonne chose. Nous disposons des structures, crèche, école, collège, sur la commune. Nos professeurs sont formés à l'enseignement du français langue étrangère."

André Viallon, pragmatique, ajoutait que dans un contexte de fermeture de classe à cette rentrée à l'école du village, l'apport de ces enfants réfugiés était d'autant plus appréciable.

Dernière modification le mercredi, 21 septembre 2016 23:25

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