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Il avait une chance sur 3 millions de gagner. Et pourtant, le hasard a bien fait les choses pour ce Tençois qui a acheté vendredi 10 janvier un jeu à gratter, le X20 Illiko de la Française des jeux au tabac-presse de la famille Mounier dans la rue d'Anonnay à Tence. Il a dépensé 5 €. Il a gagné 500 000 €.

La personne qui a décroché le jackpot souhaite rester discrète. Miguel Mounier se contente de dire que "c'est quelqu'un de Tence" qui a l'habitude de jouer. "On joue forcément pour gagner mais on n'imagine jamais gagner autant."

Surtout que sur les 6 millions de tickets X20 Illiko imprimés, deux seulement comportent le gain 500 000 euros. Et c'est arrivé à Tence. Le précédent record était de 400 000 euros au pari sportif, il y a six ans.

Nul doute que cette bonne nouvelle va inciter les joueurs passionnés à se rendre au tabac-presse tençois pour tenter leur chance à leur tour.

Publié dans Haut-Lignon

Le conseil municipal d'Araules a validé jeudi soir la vente de l'ancien village-vacances de "Recharinges" à une famille basque qui prévoit de réunir trois entreprises existantes dans l'événementiel, les séminaires, le milieu artistique avec développement d'autres activités comme un centre équestre.

La fin du feuilleton semble en passe de se réaliser à "Recharinges". Inauguré en 1981, le village-vacances avait été tenu par VVF jusqu'en 1995, puis Abus d'Aventure de 1995 à 2000 puis A Tout Vert pour finir. En 2013, la mairie d'Araules avait récupéré les clés de ce bien immobilier de 3 hectares, comprenant cinq bâtiments pour 40 gîtes.

Depuis, la municipalité a cherché des solutions pour vendre. Ce dossier traîne depuis 2008. Après deux mandats, les élus ont trouvé. "On est soulagés de se débarrasser de ce fardeau", reconnaît Mireille Faure, maire d'Araules après le vote positif de son conseil municipal jeudi soir.

La Maison du bonheur

A l'unanimité, les élus ont approuvé le projet présenté par la SAS Erruki Etxea. En Basque, cela signifie "La Maison du bonheur". Pour la famille Arratibel, deux soeurs et un frère d'une fratrie de sept, l'achat de ce tènement ressemble à cela. Dispersée à Toulouse, Bordeaux, en Normandie et en Suisse, elle a ici l'occasion de se réunir et de rassembler trois activités professionnelles existantes.

Une affaire de famille

Dionisia, 40 ans, spécialiste du génie civil et de l'immobilier, sera la PDG de cette affaire. Claudia, 54 ans, est consultante conseil. Et Loiti, il travaille dans l'événementiel. José, 24 ans, fils de Claudia, et Morgane, 22 ans, fille de Dionisia, seront aussi investis dans cette aventure familiale. Morgane va d'ailleurs s'inscrire au lycée agricole George-Sand à Yssingeaux dans le but de se former pour ouvrir son centre équestre à l'issue.

Ce que prévoit le projet

De l'ancien village-vacances, la famille Arratibel veut en faire son lieu de vie et un lieu ouvert sur l'extérieur. Ils prévoient des événements musicaux, l'accueil de séminaires, un studio d'enregistrement, des stages découvertes, des activités sportives douces, un atelier de réparation. Une aire de camping-car sera aménagée. La petite piscine extérieure sera rénovée et couverte pour le confort des visiteurs.

"On a été séduit par cet environnement qui nous rappelle le Pays Basque. On cherchait un endroit proche de Lyon ou Marseille où se trouvent la plupart de nos fournisseurs", justifie Claudia Arratibel.

3,3 millions d'investissements

Le prix d'achat a été validé à 300 000 euros, conformément à l'estimation des Domaines remontant à plusieurs années. 3 millions d'euros seront investis pour transformer cette propriété, abandonnée depuis des lustres. Les travaux doivent être menés en quatre tranches réparties sur trois ans. Le chantier pourrait débuter après l'été 2020.

La SAFER a joué un rôle déterminant

Sur les 300 000 euros, 1 % vont revenir à la SAFER (Société d'aménagement foncier et d'établissement rural) qui s'est occupée de la recherche de porteurs de projets. En quelques mois, tout s'est décanté avec l'arrivée de cinq projets.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Saviez-vous qu'on fabrique encore de la pâte à modeler en Haute-Loire ? A Aurec-sur-Loire, Pât'à créer tente de convaincre les particuliers et a récemment lancé son site de vente en ligne.

Seul jouet unisexe, la pâte à modeler est encore fabriquée près de chez nous. Faut-il encore le savoir... Originaire de Haute-Savoie, Patrice Philippe confectionnait du reblochon. Arrivé en Haute-Loire, il a été recruté pour fabriquer cette pâte à modeler au sein de la société Harmony à Saint-Pal-de-Mons qui développait cette filière après le rachat à Robert Silagi, fils du créateur. De 50 tonnes en 2000, la production a grimpé à 220 tonnes en 2008. "Des financiers ont ensuite racheté la société et n'étaient pas intéressés par la production. Je me suis méfié. J'ai racheté les machines, des embosseuses à saucissons modifiées, et une partie du stock."

De Saint-Didier à Aurec en passant par Saint-Pal-de-Mons

En 2013, Patrice Philippe se lance dans cette aventure et invente trois recettes de pâtes à modeler. De Saint-Pal-de-Mons, après être passé par Saint-Didier-en-Velay (lieu de création par M. Silagi) et même Lyon, Pat'à créer arrive à Aurec-sur-Loire dans la zone industrielle, rue des Ribes.

Sur 900 m2, Patrice Philippe travaille seul et produit 60 tonnes. "Je m'appuie sur le centre d'aide par le travail Ovive à Aurec."

Un projet avorté qui fragilise la société

Pendant trois ans, le gérant de Pât'à créer, approché "par une grosse boîte française qui promettait de multiplier le chiffre d'affaires par quatre", s'est concentré sur ce projet. Jusqu'à avril 2019 où le partenaire s'est soudainement désisté. "C'était une perte de temps." Sauf que Patrice Philippe a vu sa trésorerie s'effondrer.

De la vente en direct pour favoriser des tarifs attractifs

Bloqué pour rejoindre les catalogues de vente destinés aux enseignants, il a décidé de lancer son site marchand et de s'appuyer sur des ressources locales pour redresser la barre. "Je ne suis pas plus cher qu'un fabricant chinois à la condition de passer en direct. En limitant les intermédiaires, je suis compétitif. Tout le monde cherche le circuit court. Avec ma pâte à modeler, on peut y arriver."

Les enseignants et les particuliers ont ainsi l'occasion de faire le choix de la proximité. On peut aussi en trouver au tabac presse de Beauzac et à la maison de la presse à Monistrol-sur-Loire.

Infos pratiques

Pât'à créer, rue des Ribes à Aurec-sur-Loire

Téléphone : 04 77 04 29 18 ou 06 36 82 15 73

Mail : pat-a-creer@orange.fr

Voir le site internet de Pât'à créer

Publié dans Loire Semène

Un nom va être donné au groupe scolaire public de Bas-en-Basset. Les élus bassois auront le dernier mot et ont le choix entre trois propositions.

Dans le cadre d’un projet commun maternelle/élémentaire, depuis le mois d’octobre, les familles puis les élèves ont activement travaillé avec leurs enseignants pour préparer le conseil d’élèves organisé ce mardi 14 janvier. Etaient invités : les délégués de classes, les équipes d’école, la mairie et Eric Bertin, DDEN.

Chaque nom choisi dans les classes a été présenté et défendu pour être retenu. Suite aux différentes argumentations, un vote a été organisé où toutes les conditions ont été réunies pour que les enfants participent à un vote officiel (bulletins, enveloppes, isoloir, urne, liste d’émargement pour signer, dépouillement).

A l’issue de ce vote, les trois noms les plus plébiscités ont été donnés à la mairie qui procèdera au vote final dans le cadre du prochain conseil municipal.

Ainsi, il va falloir encore attendre un peu avant de savoir si le groupe scolaire public portera le nom de Jean Moulin, Pierre Rabhi ou Louise Michel. Affaire à suivre dans les prochaines semaines… Le conseil municipal se réunira le 7 février.

Publié dans Monistrol et environs

L'association des commerçants Monistrol A'tout a procédé mardi soir à la remise des lots après le calendrier de l'Avent.

Chaque jour, un gagnant était tiré au sort parmi les tickets remplis par les clients des magasins participants sur le centre-ville et la zone commerciale. Et le 24, tous les tickets étaient en jeu pour gagner le robot ménager. C'est finalement le ticket d'Elyse Lair de Saint-Ferréol-d'Auroure qui a été tiré suite à un achat au Comptoir du Pêcher. "C'est la première fois que j'allais dans ce commerce, reconnaît la gagnante. Avec mes parents, on consomme sur la Loire et sur Monistrol puisqu'on se trouve entre les deux secteurs."

178 000 euros de chèques cadeaux en 4 ans

Laurence Gouy, la présidente de Monistrol A'tout a fait le point sur les ventes de  chèques cadeaux à valoir dans les commerces monistroliens. Le bilan continue de progresser : 6 950 € en 2016, 35 290 € en 2017, 54 900 € en 2018 et 80 970 € en 2019. C'est du pouvoir d'achat garanti pour les magasins locaux. "Et ces chèques, c'est ce qui va attirer de nouveaux adhérents", estime Laurence Gouy qui compte 110 adhérents et cinq nouveaux, soit 40 % des commerces. "Notre objectif est de développer les ventes de chèques Monistrol A'tout auprès des comités d'entreprise.3

Les animations 2020

En 2020, le programme d'animations reprend les grands événéments de 2019 : shopping en avril, braderie en juin, journée du commerce de proximité en octobre, jeu de Noël en décembre.

23 gagnants des chèques cadeaux (20 € par gagnant)

Déléage/Atkins Marie de Chenereilles (Danilo)

Renaudias Yvette d'Echandelys 63 (Panier paysan)

Martin Kevin de Saint-Etienne (Woodstreet)

Theillière Sophie de Monistrol (l'Atelier de filles)

Delolme Daniel de Monistrol (Pêche et loisirs)

Wolter Véronique (Pharmacie Roche)

Vacher Véronique de Monistrol (Black Btore)

Guichard Anthony de Grazac (Blackstore)

Maillet Joelle de Monistrol (Blackstore)

Pabiou Isabelle de Sainte-Sigolène (Blackstore)

Marleix Mireille de Saint-Maurice-de-Lignon (Boulangerie Payat)

Wetzel Marion de Bas-en-Basset (Pharmacie Roche)

Meyssonnier Nadine de Monistrol (Danilo)

Vassel Anaelle de Retournac (Alpha Bureau)

Caillaud Pauline de Monistrol (Alpha Bureau)

Houg David de Saint-Pierre-Duchamp (Blackstore)

Baurelly Maryse d'Apinac (le Comptoir du Pêcher)

Ravel Martine (Pharmacie Roche)

Giraud Juliette de Monistrol (Alpha Bureau)

Abrial Sonia de Monistrol (Alpha Bureau)

Goyo Céline de Monistrol (A2C Vision)

Bruyère Johan de Monistrol (Boulangerie Payat)

Potus Serge de monistrol (La Régate)

Publié dans Monistrol et environs

Face au maire sortant Bernard Gallot, deux listes sont actuellement en cours de constitution, dont l'une sur laquelle figurent deux élus actuels de la majorité.

On aurait pu s'attendre au même duel qu'en 2014 avec Bernard Gallot d'un côté et Claude François de l'autre. Ce sera peut-être encore le cas. Mais une troisième liste se prépare et pourrait bien rebattre les cartes.

Pierre Liogier avec deux adjoints de Bernard Gallot

Pierre Liogier, qui avait pris part au lancement d'un collectif en mai 2019 au côté de Claude François, avait pris du recul après l'été. Mais depuis la fin d'année, il est revenu dans le jeu politique, sollicité par Evelyne Bayet et Victor Sabatier.

Ce ne sont pas n'importe qui. Evelyne Bayet est l'adjointe aux finances dans la majorité actuelle, et Victor Sabatier, adjoint à la vie associative. "On réfléchit, on contacte des personnes, on bâtit une liste, on monte un programme", confirme Pierre Liogier, ancien fonctionnaire aux ressources humaines à la mairie de Saint-Etienne, directeur de la communauté de communes des Sucs, et cadre au Conseil général de Haute-Loire. Il dispose d'une expérience d'élu à Yssingeaux. Il avait été élu d'opposition de 1989 à 1995 dans l'équipe de Jean-Pierre Dupuy alors que Jacques Barrot était maire. Sa femme dispose aussi d'un mandat municipal. Elle avait été conseillère de la majorité pendant le premier mandat de... Bernard Gallot.

Pierre Liogier confirme donc le travail de formation de liste mais nuance : "On s'est donné jusqu'au 30 janvier pour savoir si c'est réalisable."

Claude François prendra une décision cette semaine

Du côté de Claude François, cette 3e liste interfère. "Je suis pris de court. Depuis la mi-décembre, on est bloqué alors que notre liste est aux trois quarts faite. Quand j'ai appris l'existence de cette 3e liste, on était sur le derrière. J'ai proposé une liste commune, on m'a dit non. Je pense qu'il ne faut pas trois listes à Yssingeaux, Bernard Gallot a une base d'électorat et on devrait se partager le reste. Si on doit s'arrêter, ce ne sera pas pour privilégier Pierre Liogier mais pour favoriser un débat sain. Et si on n'y va pas, je peux vous assurer que je n'irai sur aucune autre liste."

Une réunion d'équipe est prévue jeudi soir et la décision sera dévoilée le lendemain.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Sur la Départementale 500, à la sortie de Tence en direction du Mazet-Saint-Voy, les usagers et des riverains désespèrent de voir le poteau téléphonique remplacé.

Le 19 décembre dernier, la tempête a brisé ce poteau en bois à sa base. Des riverains estiment que les poteaux ont été surchargés par l'accrochage de fils de la fibre optique, installés en juillet. Un poteau n'a pas résisté aux rafales de vent de décembre.

Depuis, la situation n'évolue pas. Des riverains indiquent avoir signalé le problème en maire. Les pompiers sont déjà intervenus et ont mis des rubalises pour signaler la présence des fils.

Mardi soir, des riverains du "Ratz" se sont encore retrouvés coincés. Le vent s'est levé et le poteau s'est encore retrouvé au milieu de la RD500, fragilisant par la même occasion les autres poteaux en bois.

"Il ne se passe rien, on dirait que tout le monde s'en fout. Pourtant, c'est dangereux. Lundi, un camion s'est pris le poteau sur son véhicule. On est éleveurs et quand le camion d'aliments vient livrer, on doit lever les fils avec la fourche du tracteur pour permettre au poids lourd de passer. A plusieurs reprises, les voitures ont dû passer dans un pré car les fils étaient au sol et empêchaient de passer", raconte Sylvie Paulet, au côté de son mari Dominique et son fils Billy.

Mardi soir, pompiers et gendarmes ont été appelés. C'est finalement un agent Enedis et des agents du Conseil départemental qui sont arrivés. Ils ont réalisé une réparation temporaire avec le tracteur du Département. En attendant une réparation définitive de la part d'Orange...

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L'Agence régionale de santé a tranché et a proposé la rupture du contrat de la directrice de l'Ehpad Vellavi de Saint-Didier-en-Velay, validée jeudi par le conseil d'administration.

L'histoire tend à se répéter à l'Ehpad de Saint-Didier-en-Velay. Voilà dix ans, le directeur avait été contraint de quitter ses fonctions après un conflit avec les salariés. Au cours des derniers mois, la situation était aussi électrique avec la directrice en poste.

Après plus de deux mois de médiation et de rencontres, une solution a été trouvée. Réuni jeudi 9 janvier, le conseil d'administration a validé la rupture du contrat de la directrice, nommée directrice en avril 2019 après douze mois en tant que directrice adjointe. Cette proposition émanait de l'ARS, l'une des deux tutelles de l'Ehpad avec le Département.

Un administrateur provisoire nommé

Dans le même temps, le CA a nommé un administrateur provisoire qui est arrivé de Paris, là aussi amené par l'ARS. Il est arrivé lundi et a rencontré les personnels administratifs, les soignants, les infirmières et le médecin coordonnateur. "Il devrait rester entre 4 et 6 mois", annonce Madeleine Chabanolle, maire de Saint-Didier-en-Velay et présidente du conseil d'administration de l'Ehpad. "C'est un choix difficile à prendre mais il n'y avait pas d'autre solution. On a passé beaucoup de temps à écouter les uns et les autres, les familles, les soignants."

L'Ehpad de Saint-Didier-en-Velay compte 108 résidents et 75 salariés.

 

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La mobilisation a baissé d'un cran mardi au Puy-en-Velay contre la réforme des retraites. Ils étaient entre 700 (selon la police) et 1 000 (selon les syndicats) à battre le pavé, en espérant être bien davantage jeudi.

Mardi, la manifestation n'a pas atteint les chiffres habituels au Puy-en-Velay. Les raisons peuvent être multiples. Les manifestants rencontrés estiment que les annonces du Premier ministre Edouard Philippe n'ont pas joué. "ça a juste satisfait la CFDT", grogne un syndicaliste. A moins que l'épidémie de gastro-entérite qui joue les prolongations ait décimé quelques grévistes.

Un retraité, fidèle depuis le début du mouvement, pense que "les gens sont usés. C'est une erreur d'avoir maintenu cette manif avant la gross manif nationale de jeudi. Et des salariés y laissent des plumes financièrement".

La plupart s'attend à une meilleure mobilisation jeud au Puy. "On savait qu'on aurait moins de monde aujourd'hui. Les gens restent mobilisés", assure Pierre Marsein, secrétaire départemental de la CGT.

Mercredi, un rassemblement est préu à 10 h 30 au coeur de la zone industrielle de Blavozy, au rond-point près de Celnat. Et jeudi, les syndicats appellent à une nouvelle manifestation au Puy, à 10 h 30 sur la place Cadelade.

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Après un mandat de maire, Isabelle Servel a décidé de ne pas se représenter aux élections municipales de mars 2020. Et dans sa majorité, la quasi totalité en fera de même.

A l'exception de deux élus engagés sur la liste menée par Alain Fournier (Pierre Morel, adjoint, et Annick Berruerro, conseillère), la majorité municipale ne devrait compter aucun représentant pour les prochaines élections municipales à Saint-Maurice-de-Lignon. C'est la décision collective qui a été prise par dix colistiers et révélée lundi soir.

Dix élus disent stop

Isabelle Servel, conseillère municipale de 2008 à 2014 puis maire depuis 2014, a décidé de ne pas se représenter mais ouvrait la porte aux autres élus pour éventuellement les accompagner. Finalement, ils ont décidé d'en faire de même. On retrouve ainsi les adjoints Marie-Aimée Devun, Pascal Merle, Jérôme Pascal et Laure Bayon, et les conseillers Catherine Veillon Schall, Carole Peyrard, Bruno Habauzit, Christelle Ouillon et Danielle Sportisse. "Plusieurs paramètres doivent être pris en compte avant de se décider : les familles ont été concertées, l'équipe en place aussi, la visibilité dont on dispose quant à la gestion future de la collectivité et la mobilisation. Comme depuis le début, on a joué la carte de la concertation et d'un choix en équipe", raconte Isabelle Servel.

Cette décision change la donne en prévision des élections municipales alors qu'Alain Fournier s'est positionné en créant sa liste. En 2014, trois listes s'étaient opposées dont une candidature du Front National. En 2020, on s'oriente pour l'instant vers une seule liste pour les Saint-Mauriçois.

Un mandat, c'est à la fois court et long

Les élus de la majorité ressortent avec le sentiment du travail accompli mais forcément inachevé. "6 ans, c'est long et court à la fois." Dans une équipe composée en majorité de personnes encore dans la vie active, cet engagement municipal a pesé dans leurs vies personnelles.

Des projets, lancés le mandat d'avant, ont été achevés ces dernières années. De même, la municipalité actuelle a initié des investissements qui profiteront à la prochaine équipe, comme la maison de santé livrée fin mars, la maison de retraite dont le permis de construire devrait être déposé dans les prochaines semaines ou encore l'aménagement du centre-bourg avec le traitement de la friche Bardon.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs