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L'Armée du Salut a acheté un ensemble de trois bâtiments sur la zone des Lebreyres. L'opportunité de rassembler toutes ses activités, de s'agrandir et de gagner en confort de travail.

Cet investissement va permettre à la brocante et la friperie de disposer de davantage d'espace et de mettre en valeur les objets proposés à la vente. Ce qui n'est pas actuellement le cas, route du Stade où la structure a emménagé en 2010, et rue Neuve, en centre-ville.

Deux fois plus de place sur un seul site

Dans la zone des Lebreyres, l'Armée du Salut a acheté un ensemble de trois bâtiments, précédemment occupés par Securipro et Istone. Les bureaux se trouveront dans un bâtiment de 190 m2. La brocante et la friperie prendront place dans deux autres hangars de 600 m2 et 300 m2 avec une mezzanine de 100 m2.

"Les conditions d'accueil sont actuellement indignes, que ce soit pour les salariés ou les clients", reconnaît Daniel Sansonnetti, le directeur de la structure d'insertion qui a accueilli, en 2016, 39 salariés.

29 personnes travaillent à l'Armée du Salut au Chambon et aux Villettes

La brocante et friperie compte 15 postes en insertion et 4 permanents. Neuf autres personnes, dont un permanent, sont aux Villettes pour la partie réparation et vente de palettes. Cette activité pourrait rejoindre Le Chambon à moyen terme. La question est aussi posée de déplacer le Point Information Jeunesse, géré par l'Armée du Salut, de la Maison des Bretchs à la zone des Lebreyres.

Mieux exposés, mieux vendus ?

Ce déménagement devrait générer un accroissement du chiffre d'affaires, actuellement de 110 000 euros par an. L'investissement est de 420 000 euros pour l'achat des bâtiments. Il faut ajouter 80 000 euros de travaux pour aménager le nouveau site, sachant qu'une partie des travaux sera réalisée en interne.

Le déménagement définitif devrait intervenir à l'automne, autour du mois de novembre.

Publié dans Haut-Lignon
Plusieurs syndicats appellent à une manifestation au Puy le jeudi 31 mars et espèrent mobiliser encore plus que le 9 mars.

« Tous les secteurs sont concernés, public comme privé », affirme Pascal Samouth, secrétaire départemental du syndicat Force Ouvrière quand il évoque le projet de loi El Khomri. « On pourrait en parler des heures. » Effectivement, le discours est fourni, les arguments virulents et l’opposition farouche.

Une nouvelle journée de mobilisation est organisée le 31 mars en France et relayée en Haute-Loire par plusieurs organisations syndicats : FO, CGT, CFTC, Solidaires, FSU. Elles ne voient rien de positif dans le projet de loi du gouvernement et réclament purement et simplement son retrait. « La philosophie de cette loi est néfaste. On veut précariser l’emploi, y compris le CDI. Les personnes en CDI deviendront des intérimaires puisqu’ils pourront être licenciés à tout moment. On veut un Code du travail qui nous protège. Là, c’est tout le contraire », peste Pierre Marsein, de la CGT. « Le gouvernement recherche l’individualisation : c’est livrer le salarié à l’arbitraire », poursuit Pascal Samouth de FO.

Satisfaits de la mobilisation le 9 mars (1500 manifestants selon leur estimation, 700 selon la police), les syndicats croient pouvoir rassembler encore davantage le 31 mars avec un appel à une manifestation au Puy (départ à 10 h 30 de la place Cadelade), des grèves et débrayages dans les entreprises.
Publié dans Dans le 43 2016