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Tence : les artisans du bâtiment à la rencontre des collègiens
Vendredi, l'heure était à la découverte des métiers du bâtiment pour les 5ème du collège Saint-Martin à Tence grâce aux "artisans messagers" de la CAPEB.
La semaine des artisans messagers de la CAPEB (Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) s'est déroulée ces derniers jours dans plusieurs collèges de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce vendredi, Michel Suc et Philippe Gommet sont intervenus toute la journée au collège Saint-Martin de Tence avec les 19 élèves de 5B, afin de construire la maquette d'une maison.
Eveiller la curiosité
L'objectif est d'éveiller la curiosité, de valoriser et promouvoir les métiers du bâtiment auprès des jeunes, mais aussi de leurs enseignants. Le dispostif « Artisans messagers » conduit en partenariat avec le Ministère de l’Education nationale et soutenu financièrement par le Conseil régional, repose sur l’idée qu’il faut rendre les jeunes, acteurs de leur orientation, et leur donner une image concrète de la diversité et de la richesse des métiers artisanaux alliant savoir-faire traditionnels et innovation technique.
Des métiers au coeur des enjeux sociétaux
Pour la CAPEB, la valorisation du savoir-faire des artisans et des métiers du bâtiment en général est une priorité. En effet, les artisans messagers constatent que les jeunes et leurs enseignants ne sont pas toujours conscients du rôle majeur que joue le secteur du bâtiment sur des enjeux sociétaux cruciaux tels que les questions d’économie d’énergie, la qualité de l’habitat ou le développement durable en général.
Des emplois à la clé
Ils ignorent souvent la technicité que les métiers requièrent aujourd’hui pour répondre aux exigences des normes environnementales. D’autres arguments, comme les perspectives réelles d’évolution et la sécurité de l’emploi, font également échos auprès des jeunes, tout en rassurant leurs parents.
Les élèves et leurs enseignants s'associent pour remercier la CAPEB et ses deux représentants pour cette activité attrayante et riche d'informations.
Un stage photovoltaïque de la CAPEB pour l’autoconsommation domestique
Le solaire photovoltaïque est aujourd’hui la source d’énergie électrique renouvelable la plus connue et la plus maîtrisée et sera dans les années à venir, un acteur important de l’énergie dans l’habitat, notamment avec l’arrivée de l’autoconsommation.
Le Parlement a définitivement adopté, en février, le projet de loi visant à favoriser le développement de l'autoconsommation d'électricité, qui permet à un particulier ou une entreprise de consommer le courant qu'il produit, souvent via des panneaux solaires, plutôt que de l'injecter dans le réseau.
Comme tout nouveau marché, les professionnels de l’électricité s’informent et se forment, notamment à l’initiative de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment qui a mis en place une journée de formation à destination des électriciens.
L’objectif de cette formation est de connaître et anticiper les évolutions réglementaires, juridiques et fiscales de l’autoconsommation ainsi que les arguments clés et savoir réaliser une analyse économique d’une installation en autoconsommation.
Le formateur Mathieu Mansouri, du Centre régional des énergies renouvelables à Niort, a présenté deux études de cas d’autoconsommation résidentiel.
Pour le responsable de la section professionnelle électricité à la CAPEB, Bruno Favier, "à l’issue de cette formation, les professionnels disposent de compétences pour répondre aux clients dans l’attente de la sortie des textes législatifs".
Bâtiment : selon la Confédération de l'artisanat, l'embellie se confirme
Les artisans de la Capeb (Confédération de l'artisanat et des petits entreprises du bâtiment) se sont retrouvés vendredi soir à la Filature à Retournac en assemblée générale.
A cette occasion, ils ont échangé sur le BIM (Bâtiment informations modélisés) et la maquette numérique, présentée comme une évolution naturelle et nécessaire des métiers de la construction.
Selon les responsables de la Capeb, "l'activité des artisans du bâtiment connaît une embellie après quatre années de baisse continue. Les carnets de commande se remplissent, l'activité s'améliore", estime Thierry Grimaldi, le président de la Capeb en Haute-Loire. L'augmentation globale est de 2 % au 3e trimestre 2016 avec une forte progression dans la construction neuve (3 %) .
En Haute-Loire, l'évolution du nombre de logements autorisés se redresse sensiblement de moins 20 % à moins 10 % à fin septembre 2016. Soit 900 logements autorisés. La consommation de ciment augmente de 22,6 % sur un an et la production de béton prêt à l'emploi de 15 %. "En un an, nous avons perdu 40 salariés dans la construction, soit 0,8 % à comparer avec les 180 emplois perdus en 2015." Le recours à l'interim semble en augmentation et représente 145 équivalents temps plein.
Ce regain est confirmé par la direction départementale des finances publiques qui constate une hausse des chiffres d'affaires dans la construction de 3,1 % sur un an.
"Toutefois, les prix continuent à être tirés vers le bas et ne permettent pas de dégager suffisamment de marges", regrette le président de la Capeb, qui se félicite pêle-mêle "des embauches" et "du relèvement du CICE au 1er janvier 2017" (6 à 7 %) mais continue son combat contre "le compte pénibilité" et "la mise en place du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu".
Un artisan de Haute-Loire récompensé
En avant-première des Journées européennes du patrimoine, la Capeb (Confédération de l'artisanat et des petits entreprises du bâtiment) Auvergne-Rhône-Alpes a remis les Trophées des artisans du patrimoine et de l’environnement, sur l’emblématique site Le Corbusier à Firminy.
Neuf entreprises artisanales ont été récompensées cette année pour leur savoir-faire, leur talent et leur passion partagée, en matière de restauration, rénovation des bâtiments anciens et de respect de l’environnement.
Le prix accessit à Christian Ancette
L’entreprise Ancette Christian, spécialisée dans le domaine de la maçonnerie-charpente, à Saugues (Haute-Loire) a reçu le prix accessit pour la mise en oeuvre. Pour ces Trophées, elle a présenté un dossier de rénovation d’un corps de ferme en pierres de granit, inhabité depuis plusieurs années, qui a été racheté par un amoureux des belles pierres.
« Ce trophée qui a été créé il y a 14 ans, a pour objectif de valoriser le travail méconnu des artisans du bâtiment pour sauvegarder notre patrimoine bâti, pas seulement celui des monuments classés, mais ce patrimoine vernaculaire que nous ont laissé nos ancêtres, construits avec des matériaux locaux et des savoir-faire menacés de disparition », estime Dominique Guiseppin, président de la Capeb Auvergne-Rhône-Alpes.
Le pôle laine de Saugues a reçu la mention savoir-faire, dans le cadre du prix du Patrimoine Aurhalpin 2016, remis à cette occasion.
Thierry Grimaldi sur France 2 mardi soir dans "Cash investigation"
Les artisans du bâtiment confrontés à une baisse d'activité
180 salariés de moins en 1 an
Thierry Grimaldi cible la conjoncture. "L'activité est en baisse permanente depuis 4 ans." Le repli enregistré de 2 % s'analyse en combinant une chute de 4,5% dans la construction neuve et une légère dégradation, 0,5%, dans l'entretien-rénovation.
"En un an, nous avons perdu 180 salariés dans la construction. Les trésoreries sont fragiles et les banques ne jouent pas toujours le jeu. Les maîtres d'ouvrage publics privilègient le moins-disant."
Le burn out des artisans
Thierry Grimaldi met en exergue les cas de surmenage qui se multiplient dans la profession. "Les artisans résistent mais au prix d'une pression psychique qui conduit certains de nos collègues à faire un burn out. Une enquête nationale de la CAPEB montre que 53% des artisans se sentent fatigués." Et de pointer : "le manque de visibilité sur l'avenir, le trop-plein de charges, le poids de l'administratif, l'alternance entre forte et faible activité comme autant de facteurs déclencheurs de stress."
Le régime de micro-entreprise et les travailleurs détachés dans le collimateur
L'inquiétude porte sur l'augmentation possible des plafonds de chiffres d'affaires pour ce régime. "A quoi bon être une entreprise vertueuse? Ne vaut-il pas mieux devenir une micro-entreprise? Aujourd'hui, 8 créateurs sur 10, à la chambre de métiers, optent pour ce statut. Or, moins de 2% des micro-entreprises se transforment en entreprise classique."
Souci récurrent encore, la multiplication des chantiers où l'on retrouve des travailleurs détachés de pays européens.
La revalorisation de l'image des métiers du bâtiment
C'est une éternelle question. Et elle paraît insoluble. Comment attirer les jeunes vers ces métiers qui constituent un vivier d'emplois? "En amont de la motivation des jeunes, il y a celle des parents!" lance un participant. Un tailleur de pierres s'exaspère : "J'étais présent à la Nuit de l'orientation à Vals-près-Le Puy. Un miller de jeunes ont passé la porte. Aucun n'est venu me rencontrer!"
Pourtant, des "artisans messagers"continuent à se mobiliser pour aller porter la bonne parole auprès des collègiens. Des animations sont organisées dans le même esprit. Ainsi celle reconduite lors de la foire-expo d'Yssingeaux le week-end de Pentecôte. Des apprentis de Bains se relayeront pour effectuer des démonstrations in situ.
Des artisans à l'honneur
Hazaël Grandjean, entreprise "Rigueur et plâtre" du Puy-en-Velay était distingué du prix départemental du "meilleur maître d'apprentissage".