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Samedi soir, deux jeunes ont violemment frappé un automobiliste après un accrochage avant l'entrée dans le bourg de Solignac-sous-Roche. Ils ont été reconnus coupables ce jeudi par le tribunal correctionnel.

"C'est une histoire désespérante. On est dans la violence pure", commence le juge Delay face aux deux jeunes hommes de 18 et 23 ans, présentés en comparution immédiate après avoir frappé un automobiliste samedi dernier sur la commune de Solignac-sous-Roche.

Il était 22 h 30 samedi soir près du village "Besse" à Solignac-sous-Roche. Un homme de 56 ans rentre à Solignac-sous-Roche. Suivi par une Peugeot "205" au bord duquel sont installés deux hommes, un jeune de 18 ans de Solignac, assis à la place du passager, et le conducteur de 23 ans, domicilié à Chomelix.

Une succession d'accrochages

La future victime voit la voiture lui faire une queue de poisson. Cela arrive. Cinq cents mètres plus loin, il retrouve la voiture, au ralenti, et entreprend de la doubler. Sauf qu'une manoeuvre entraîne un premier accrochage. Le fourgon roule dans le fossé et percute un poteau EDF. Il part alors à la recherche de la "205" et la retrouve. Craignant ques les occupants prennent la fuite, il percute volontairement l'avant droit de la voiture.

Les deux jeunes en sortent et se déchaînent sur leur vis-à-vis, le mettant en joue avec un fusil et le frappant violemment avant que la situation ne s'apaise. Sauf que les blessures sont importantes avec une ITT de 15 jours.

"On a eu peur que ce soit des manouches qui soient dans le camion. Et quand il a percuté la voiture, il aurait pu blesser ma femme enceinte si elle avait été là", raconte le plus âgé des deux.

"La seule conséquence aurait dû être un constat amiable"

Pour le substitut du procureur de la République, "comment des personnes peuvent devenir des abrutis finis quand il s'agit de leur voiture ? La seule conséquence aurait dû être de rédiger un constat à l'amiable". Dans sa plaidoirie, elle a demandé dix mois de prison dont 5 avec sursis pour le plus âgé, et 8 mois dont 4 avec sursis pour le plus jeune, avec obligation de soins, de travail ou de formation, indemnisation de la victime, interdiction de rentrer en contact avec la victime et de détenir une arme pendant 5 ans.

L'avocat de la victime, Me Hélène Soulier, a demandé une mesure pour que les deux agresseurs ne puissent entrer en contact avec la victime qui craint des représailles.

Pour l'avocat du jeune de 23 ans, Me Edmond Achou, "il est dans une démarche de regrets même s'il ne l'a pas exprimé suffisamment. Les faits sont graves mais la prison ferme est inutile. Ils ne sont pas dans une démarche de recommencer".

"La décision doit être proportionnée avec un punition pour cet acte immature et injustifié", a plaidé Me Frédérique Medard-Grasset, avocate du jeune homme de 18 ans.

La décision du tribunal

Le tribunal a reconnu les deux jeunes coupables et a prononcé des peines exemplaires : 16 mois de prison dont 8 mois avec sursis pour le plus âgé, avec mise à l'épreuve pendant deux ans, obligation de travailler ou d'être en formation, obligation d'indemniser la victime, interdiction d'entrer en contact avec la victime, obligation de soins psychologiques et confiscation de l'arme et des munitions, interdiction de détenir ou porter une arme pendant 5 ans.

Le plus jeune est condamné à 12 mois de prison dont 6 avec sursis, obligation de travailler ou d'être en formation, obligation d'indemniser la victime, interdiction d'entrer en contact avec la victime et interdiction de déternir ou de porter une arme pendant 5 ans.

Aucun mandat de dépôt n'a été demandé. La peine est aménageable..

Publié dans Faits Divers 2016

Après un an passé en Haute-Loire, Kerwan, 18 ans, va partir pour de nouveaux horizons. Cet Isérois d'origine avait mis six mois avant de trouver un maître d'apprentissage pour sa mention complémentaire dessert, son âge se révélant un handicap pour séduire un maître d'apprentissage.

Il avait finalement atterri à l'auberge Lou Pinatou à Solignac-sous-Roche, un village niché sur les hauteurs près de Retournac. Un restaurant tenu par un jeune couple, Alexandre Roy et Charlotte Lutz, formés par de belles tables de la Haute-Loire. Alexandre Roy, cuisinier, est passé chez Philippe Brun dans le Haut-Allier, alors que Charlotte Lutz, reine des pâtisseries et entremets revisités, a fait ses armes chez François Gagnaire au Puy-en-Velay.

Poste disponible le 17 août

Ce poste d'apprenti en mention complémentaire "dessert de restaurant" est donc disponible à partir du 17 août. Le candidat doit posséder un bac pro cuisine ou brevet professionnel cuisine. Dans ce petit village perdu mais charmant, les restaurateurs ont prévu un logement gratuit pour permettre à l'apprenti de vivre sa formation dans les meilleures conditions. "J'ai trouvé ici un lieu accueillant, familial et très vivant", souligne Kerwan.

Contact : 04 71 65 21 54

Publié dans Actualités 2016