Afficher les éléments par tag : auberge

Aux Vastres, les gérants de l'auberge communale vont partir moins d'un an après leur arrivée. Depuis sa création au début des années 2000, le restaurant des Vastres peine à garder les restaurateurs. La commune croit toujours dans son potentiel commercial.

En ce mois de janvier, alors que le paysage est immaculé de blanc sur ce plateau du Mézenc, les relations sont très fraîches entre la mairie et le couple de restaurateurs, Franck Mangel et Isabelle Poulard. Moins d'un an après leur installation, le contrat est rompu. Les gérants estiment que "le loyer est trop élevé" et soulèvent des soucis récurrents avec le chauffage. Avec la chaudière à fioul, ils évoquent une dépense de 13 000 € à l'année et une impossibilité d'atteindre 18 °C dans la salle de restauration. Depuis la mise en service du nouveau système de chauffage à énergie bois communal, ce sont les pannes qui finissent de compliquer le quotidien du couple de restaurateurs. "On a dû rembourser des clients à l'hôtel car on n'avait pas d'eau chaude. Et le froid dans la grande salle joue contre nous, ça ne donne pas envie de revenir", évoque Isabelle Poulard.

Le Covid n'a pas aidé

"C'est une belle auberge, elle a du potentiel. On est arrivés pendant le Covid, on avait espoir que le vaccin règle le problème. Au final, on a réussi à faire du bénéfice de juin à septembre. Les autres mois, c'est déficitaire", détaille la restauratrice.

La mairie a concédé une réduction de loyer depuis mars 2021, passant de 840 € à 360 €, un geste salué par les gérants.

Mais ils préfèrent stopper l'hémorragie avant de s'endetter. "C'est une immense déception, on était venu ici avec l'idée de rester dix ans."

"C'est une erreur de casting"

Depuis la création de l'auberge en 2000, les gérants restent moins de 4 ans et viennent souvent de loin. Selon Jean-Luc Chambon, élu et maire depuis 18 mois, l'auberge des Vastres garde du potentiel. "Le torchon brûle avec les gérants actuels, c'est une erreur de casting. Ils se sont mis les jeunes à dos et se montrent peu conciliants par rapport aux petits soucis qu'on peut avoir sur le chauffage. On a été enclin à les aider. On leur a fait deux mois gratuits à leur arrivée et réduit le loyer à partir de mars. Pour la chaufferie, on a connu trois pannes."

Des travaux à financer

Le maire conçoit que des travaux doivent être réaliser pour améliorer l'isolation du bâtiment. "L'isolation, c'est le point noir. On est une petite commune, on fait la chasse aux subventions pour financer le changement des menuiseries. A vue de nez, ça doit nous coûter 80 000 €. Tout prend du temps et les coûts explosent."

Jean-Luc Chambon croit dans le potentiel du seul commerce du village. "Bien sûr, l'hiver est délicat, le beurre se fait surtout au printemps et l'été. Pour trouver les prochains gérants, je pense qu'on va se faire épauler par des professionnels, voir où ça pèche."

Publié dans Mézenc / Meygal

Après un an passé en Haute-Loire, Kerwan, 18 ans, va partir pour de nouveaux horizons. Cet Isérois d'origine avait mis six mois avant de trouver un maître d'apprentissage pour sa mention complémentaire dessert, son âge se révélant un handicap pour séduire un maître d'apprentissage.

Il avait finalement atterri à l'auberge Lou Pinatou à Solignac-sous-Roche, un village niché sur les hauteurs près de Retournac. Un restaurant tenu par un jeune couple, Alexandre Roy et Charlotte Lutz, formés par de belles tables de la Haute-Loire. Alexandre Roy, cuisinier, est passé chez Philippe Brun dans le Haut-Allier, alors que Charlotte Lutz, reine des pâtisseries et entremets revisités, a fait ses armes chez François Gagnaire au Puy-en-Velay.

Poste disponible le 17 août

Ce poste d'apprenti en mention complémentaire "dessert de restaurant" est donc disponible à partir du 17 août. Le candidat doit posséder un bac pro cuisine ou brevet professionnel cuisine. Dans ce petit village perdu mais charmant, les restaurateurs ont prévu un logement gratuit pour permettre à l'apprenti de vivre sa formation dans les meilleures conditions. "J'ai trouvé ici un lieu accueillant, familial et très vivant", souligne Kerwan.

Contact : 04 71 65 21 54

Publié dans Actualités 2016