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La clinique Bon Secours du Puy-en-Velay vient d’investir dans l’achat d’un robot chirurgical de type « Da Vinci Si ».

Une technologie de pointe encore peu développée en France : seule une centaine de robots existent. Grâce à ce nouveau dispositif, les praticiens installés derrière leur console, auront un geste chirurgical plus précis et plus sûr. Ce robot va être utilisé dans des interventions aussi courantes que l’ablation de la prostate ou de tumeurs rénales, en laissant le rein en place.

Ce robot chirurgical est seulement présent dans de gros établissements de santé de grandes métropoles françaises.

L’acquisition de ce robot chirurgical fait du Puy-en-Velay une des premières villes de petite taille à disposer de cet appareil de haute technicité. La clinique devient ainsi le 3e établissement à en disposer en Auvergne (les deux premiers sont à Clermont) et le 14e en Auvergne-Rhône-Alpes.

Le duo homme-robot pour gagner en performance

Actuellement ciblé sur l’urologie et plus particulièrement sur le traitement chirurgical du cancer de la prostate et le cancer du rein, à court terme, la plateforme robotique pourra être proposée à d’autres spécialités, en particulier la chirurgie gynécologique, la chirurgie bariatrique, la chirurgie digestive et l’ORL.

Le robot est contrôlé à distance par les mains du chirurgien à l’aide de télémanipulateurs et de caméras qui permettent une vision en trois dimensions et autorisent des mouvements de rotation impossibles à effectuer en coelioscopie classique. « La main dispose de 5 degrés de liberté, le robot en a sept, et ça change tout », assure le Dr Jacques Largeron, urologue.

Une cicatrisation plus rapide

En clair, le médecin utilise une manette, dont les mouvements vont être reproduits par le robot, en filtrant les mouvements parasites (tremblements par exemple), et, si besoin, en amplifiant ou réduisant leur amplitude, afin d’obtenir une précision inaccessible pour un humain.

De plus, la forme des outils du robot permet d’effectuer des opérations mini-invasives qui auraient provoqué une cicatrice plus importante lors d’une intervention classique.

Les bénéfices pour le patient sont multiples : sa cicatrisation est plus rapide, son hospitalisation est plus courte, les douleurs postopératoires sont moins importantes et le risque d’infection est réduit. Cela évite les troubles de l'érection ou d'incontinence.

Première opération le 25 mars

A terme, d’autres spécialités pourront l’utiliser : chirurgie digestive, chirurgie vasculaire, chirurgie gynécologique, chirurgie de la main et du membre supérieur.

Arrivé en fin d’année, ce robot fera sa première opération le 25 mars. Entre 80 et 100 opérations par an sont prévues à la clinique Bon Secours. « Ce robot est l’extension de la main du chirurgien. »

Présentation du robot

Publié dans Actualités

Le magazine "Le Point" a récemment sorti son classement des hôpitaux et cliniques.

Dans ce tableau d'honneur, l'hôpital Emile-Roux apparaît dans trois domaines (lire l'article). La clinique Bon Secours s'est aussi faite remarquer dans un domaine, celui de la prise en charge de l'adénome de prostate (grosses prostates entraînant des troubles urinaires). La clinique privée ponote se classe 26e sur 352 établissements hospitaliers privés avec une note de 15,76.

"Nous sommes le seul établissement privé sur la Loire/Haute-Loire dans ce classement", font remarquer les Dr Jacques Largeron et Pascal Metois, médecins du Centre d'urologie du Velay, le cabinet d'urologie de la clinique.

Publié dans Actualités 2016

Les deux urologues de la clinique Bon Secours au Puy-en-Velay ont récemment investi dans un laser qui permet de détruire plus rapidement les calculs rénaux. La preuve en image.

Les docteurs Jacques Largeron et Pascal Metois réalisent environ deux opérations par semaine pour enlever les calcus rénaux. Depuis le début de l'année, ils sont équipés pour cela d'un laser qui détruit ce caillou indésirable en le fragmentant. Cette innovation technique médicale est très efficace et permet de soulager le patient. "On passe par les voies naturelles. Tout se fait sous anesthésie générale", précise le Dr Largeron.

Le laser remplace le marteau piqueur

Tous les humains sont égaux face aux calculs rénaux. Les enfants peuvent aussi en être victimes mais le problème survient souvent entre 40 et 60 ans. "Le calcul rénal est un déchet concentré. La meilleure façon de s'en prémunir est de boire beaucoup d'eau pour éliminer. Il arrive aussi que ce soit lié à une malformation ou une maladie rénale." On parle de colique néphrétique quand le calcul se déplace dans l'uretère et empêche l'évacuation de l'urine. La douleur est alors grande."

Cette technique du laser remplace la tige en fer qui était auparavant passée pour détruire le calcul. "Cela agissait comme un marteau piqueur. ça donnait des impulsions pour casser le calcul coincé."

Un investissement de 40 000 euros

Les urologues de la clinique privée, les seules professionnels équipés de la sorte en Haute-Loire, sont ravis d'offrir cette technologie à leurs patients, "surtout que tous les hôpitaux ne l'ont pas".

L'investissement de cette nouvelle machine est de 40 000 euros. Et chaque fibre utilisée lors de l'intervention, à usage unique, coûte 200 euros. Le prix de l'intervention, fixé par la Sécurité sociale, ne change pas. Il est d'environ 1000 euros.

45 mécecins généralistes ont bénéficié d'une formation sur la question ce jeudi soir au Puy-en-Velay.

Une opération au laser filmée à la clinique Bon Secours

Le cabinet d'urologie de la clinique Bon Secours utilise un autre laser depuis plusieurs années. Cela concerne la prostate

Publié dans Actualités 2016