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Louis Herdt, médecin généraliste depuis 1970 à Saint-Agrève, arrête ses activités pour l'Ehpad de Moze, mais pas à son cabinet. Les équipes de l'hôpital de Moze l'ont remercié de toutes ses années passées au sein de la structure.

La biographie de Louis Herdt, bientôt 92 ans, témoigne d'une vie dédiée aux habitants, dans des fonctions de maire de 1977 à 1995, de conseiller général de 1976 à 1982 et de médecin depuis 1965.


D'Afrique en Ardèche

Après un séjour en Afrique il s'installe à Saint-Agrève en tant que médecin à partir de 1970 et exerce à l'hôpital de Moze, et notamment à la maternité. Son épouse Jeanne l'a secondé dans sa carrière. Tous deux ont partagé, avec humour, certaines anecdotes professionnelles lors d'un temps convivial organisé au sein de la structure hospitalière de Saint-Agrève.


Rétif à l'informatique

Le Dr Herdt précisait bien arrêter son activité à l'Ehpad de Moze car il n'a pas pu apprendre l'informatique. Il raconte avec malice : "On devait m'apprendre l'informatique il y a plus de 30 ans, mais on m'a dit que ce n'était pas la peine car j'allais prendre ma retraite..." Et puis à cette époque il comptait aussi un peu sur son épouse pour gérer le côté informatique de sa profession.


Pour le plaisir à son cabinet

Le Dr Herdt cesse donc son activité à l'Ehpad de Saint-Agrève mais pas à son cabinet. A cet égard il ajoute : "Je continue très doucement à exercer dans mon cabinet pour le plaisir. Vous ne pouvez pas vous rendre compte combien on peut faire la différence entre la période où l'on est obligé de travailler dans ces salles d'attente pleine où tout le monde rouspète et aujourd'hui où les patients viennent vous voir parce que nous avons une relation amicale. C'est vraiment un plaisir et je ne suis pas prêt à partir de ce côté-là".


Un poème humoristique

Eliane Wauquiez-Motte, présidente de l'association hospitalière de Moze, les médecins de l'hôpital présents (Françoise Palisse et Priscilla Raviol), les médecins de la maison de santé de Saint-Agrève (Mickael Mendès, Benoît Pelletier, Philippe Gonsolin), des membres du conseil d'administration, le personnel de l'Ehpad de Moze se sont réunis pour remercier le Dr Herdt de toutes ses années de service auprès des patients et des résidents. Le Dr Palisse, médecin coordinatrice à l'Ehpad, a lu un poème rempli de touches humoristiques pour rendre honneur au parcours professionnel de son vénérable confrère.

Publié dans Dans le 07

Samedi, les festivités du centenaire de l'hôpital de Moze à Saint-Agrève étaient pimentées de la pose de la première pierre de la future structure hospitalière, projet d'envergure de rénovation et d'extension.

Depuis des lustres sur les rails, la concrétisation, très attendue de la population du Plateau Vivarais-Lignon, de ce projet conséquent (17 millions d'euros) dont personne ne semble discuter la pertinence, se profile enfin. Le détail du nouveau Moze est à retrouver ici, tel que présenté en janvier.


Un hôpital-hospice depuis 1925

L'étabissement hospitalier doit son nom à la légataire du bâtiment historique et de son parc, Marie-Antoinette Brunel de Moze, en novembre 1923 à la paroisse catholique. En 1925 l'hôpital-hospice ouvrait ses portes aux premiers malades et vieillards.

Samedi matin, les fêtes du centenaire et la pose de la première pierre du futur équipement étaient orchestrées par Eliane Wauquiez-Motte, présidente de l'Association hospitalière de Moze qui gère cet hôpital privé.


Des fées ouvrant leurs bas de laine

Autour d'elle, on retrouvait une bonne partie des fées s'étant penchées sur le berceau, et prêtes à délier leurs bourses, ainsi Cécile Courrèges, directrice générale de l'Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Olivier Amrane, président du Conseil départemental de l'Ardèche, Jacques Chabal, président de la communauté de communes Val'Eyrieux, Michel Villemagne, maire de Saint-Agrève. La jeunesse de la commune était représentée avec des écoliers de Saint-Joseph et collégiens de Louis-Jouvet assurant des lectures.


L'attachement de la population à Moze

L'affluence pour participer à ces festivités témoignait de l'attachement indubitable des Saint-Agrèvois et habitants des environs à leur hôpital de proximité. L'établissement reste un enjeu stratégique pour l'offre de soins en général (avec 30 lits en médecine), les consultations in situ ou par télé-médecine. Et bien sûr, c'est un maillon crucial en terme de prise en charge des personnes âgées sur le territoire avec ses 80 lits en Ehpad.


Dèjà un hôpital au XIIIe siècle

Pour la petite histoire, on retiendra, comme le précisait Eliane Wauquiez-Motte, que cet équipement s'inscrit dans une vieille tradition, puisqu'un hôpital existait déjà au XIIIe siècle à Saint-Agrève. Seule parenthèse, la période révolutionnaire.

Et pour l'anecdote enfin, signalons encore que la menue truelle en argent confiée à la présidente, pour la pose symbolique de la première pierre, avait été prêtée par Bernard Sinz, l'ancien entrepreneur du bâtiment bien connu sur le territoire.

Publié dans Dans le 07

Une rencontre mercredi matin au sein de l'hôpital de Moze à Saint-Agrève a permis de tracer la route qui s'amorce pour (enfin) concrétiser l'important projet de rénovation de la structure hospitalière de proximité du Plateau Vivarais-Lignon.

"Il est temps de passer la seconde", résume fort à propos Olivier Amrane conseiller régional délégué à la ruralité et l'innovation dans les territoires. Et c'est vrai que cette rénovation-agrandissement de l'hôpital de Moze joue l'Arlésienne depuis des lustres.


Les clés dans les mains de l'ARS

Le vote par la Région d'une subvention de 2,2 millions d'euros venant soulager l'investissement de 5,6 millions nécessaires au travaux du bâtiment sanitaire se voulait, à l'automne, un levier pour s'assurer d'autres concours. Au premier chef, celui de l'Agence régionale de santé, le grand manitou du dispositif.

Des échanges entendus ce matin entre l'élu régional mandaté par Laurent Wauquiez, la présidente du conseil d'administration Yasmina Ali, le trésorier Norbert Exbrayat et David Vercasson, adjoint de direction, on retiendra le timing suivant.


Un calendrier prévisionnel

A la fin du mois, le 24 mars, une rencontre cruciale est programmée avec l'ARS à Lyon. Le projet médical y sera examiné. Yasmina Ali se dit "confiante". Une confiance qui tient à l'efficace investissement du Docteur Amandine Chantre (enfant du cru, née à la maternité de Moze, revenue exercer au pays) qui a peaufiné ledit projet. A partir de là, l'ARS devra confirmer son engagement financier pour cette réalisation, dont il faut rappeler qu'elle concerne également l'Ehpad (pour 9 millions d'euros).


Un espace "cantou"

Le Département est également attendu pour abonder. C'est d'ailleurs pour satisfaire à une demande de ce dernier, que dans le nouveau Moze, un secteur "cantou" de 12 lits réservés aux personnes désorientées atteintes de pathologies de type Alzheimer trouverait sa place.

Après la présentation d'un avant-projet sommaire (APS) envisagée pour juillet, un dépôt de demande de permis de construire pourra suivre, un lancement des appels d'offres dans la foulée. Concrètement, le chantier pourrait démarrer à l'automne 2022.


130 personnes employées

Moze fonctionne sur la base de 8 lits de médecine, 17 lits de soins de suite et réadaptation, 80 lits en Ehpad. 130 personnes y travaillent, représentant 90 équivalents temps plein. L'établissement génère un chiffre d'affaires de 750 000 euros par mois. La situation financière est saine (en mettant de côté l'année 2020 où le Covid a tout bousculé mais qui a vu l'ARS et le Département apporter leurs concours pour permettre un maintien à flot, ici comme dans d'autres structures comparables).


55% de subventions à mobiliser

400 000 euros ont d'ores et déjà été puisés par l'établissement sur sa trésorerie (en frais d'études notamment) et de multiples engagements ont été pris, à l'égard de l'architecte par exemple. D'où l'insistance du trésorier Norbert Exbrayat pour inviter les financeurs à concrétiser leurs engagements.

En effet, 2021 est l'année où il faudra mobiliser les financements pour voir aboutir ce projet estimé globalement à 14,6 millions d'euros, en tablant sur 55% de subventions collectées tous azimuts et 45% de fonds propres via le recours à l'emprunt.

Publié dans Dans le 07

Jeudi matin, une délégation de la caisse locale du Crédit Agricole de Saint-Agrève, présidée par Frédéric Claret, s'est rendue à l'hôpital de Moze pour remettre trois tablettes.

La caisse locale a utilisé un budget de 1500 € mis à disposition par la caisse régionale pour satisfaire la demande de l'Ehpad locale. Une attention sera apportée aux cabinets infirmiers grâce à la somme débloquée par la cellule de crise de la banque.

L'hôpital disposait de deux tablettes

"Ces tablettes permettent de garder le lien entre les familles et les patients et résidents. En ces temps de confinement, c'est primordial", indique Laurence Chardon, la directrice de l'hôpital. La structure de Moze disposait de deux tablettes, une pour la zone Covid, une pour l'Ehpad. Ces trois nouveaux équipements vont permettre aux personnes âgées de contacter plus facilement leurs proches. Et si des visites sont permises à travers le sas d'entrée, la tablette offre un lien visuel meilleur.

Dix décès à l'hôpital

L'Ehpad de Saint-Agrève est particulièrement touché par le Covid-19. L'hôpital a connu dix décès depuis le début de l'épidémie. Actuellement, 29 patients ou résidents se trouvent en zone Covid. "On constate une stabilité des nouveaux cas. On a encore de nouveaux cas mais la fréquence est plus espacée", fait savoir Laurence Chardon.

17 personnels touchés

Outre les résidents, du personnel est aussi atteint. 17 personnels sont touchés sur les 140 salariés. "C'est difficile pour les équipes, les conditions de travail sont compliquées, on est passé sur des journées de 12 heures."

Un don de la société immobilière

Henri Brottes, le président du conseil d'administration, apprécie "le soutien total de la population, des entreprises". Et de citer les gourmandises offertes par une boulangerie proche de l'hôpital et le don de la société immobilière qui est propriétaire de l'hôpital pour compenser en partie la baisse des recettes.

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L'Union locale des Syndicats C.G.T. du Cheylard et sa région convie à un rassemblement mardi 5 février à 14 h 30, devant l'hôpital de Saint-Agrève pour davantage de justice sociale.

L'invitation est lancée en ces termes : "Gilets jaunes, gilets rouges, blouses blanches, sans gilet, tous ensemble on peut gagner !"

Cet appel à la grève et à la manifestation prend sa source dans un violent sentiment d'injustice face à l'augmentation de la fortune des ultra-riches en 2018 : "De l’argent, il y en a ! Il coule à flot ! Pourtant, les salaires, les pensions, les minimas sociaux ne sont pas augmentés".

"Face à l’urgence sociale, la CGT Ardèche appelle les salariés (es) à se mobiliser ensemble par la grève. Elle appelle également les salariés (es), les jeunes, les retraités, les privés (es) d’emploi, la population, à participer massivement aux manifestations."

Les revendications sont les suivantes :

- Une augmentation du SMIC, du point d’indice pour les fonctionnaires, de tous les salaires et pensions, ainsi que des minimas sociaux

- Le rétablissement de l’ISF et une réforme de l’impôt sur le revenu pour une plus grande progressivité

- Un allègement de l’impôt indirect (TVA et taxes sur les carburants)

- Le paiement des impôts en France des grandes sociétés et la taxation des dividendes versés aux actionnaires

- La lutte contre la fraude fiscale (estimée en France à : 100 milliards d’euros pour 2018)

- La suppression des aides publiques aux entreprises qui ne servent ni l’emploi, ni la hausse des salaires, ni l’investissement et qui mettent à mal la protection sociale

- Une Sécurité Sociale de haut niveau, solidaire, intergénérationnelle, seul rempart contre la misère et la précarité

- Le développement des services publics, partout sur le territoire, avec des moyens suffisants en personnels formés et correctement rémunérés

- Le respect des libertés publiques tel que le droit de manifester…

Rendez-vous est donné mardi 5 février, à 14 h 30, devant l'hôpital de Moze à Saint-Agrève.

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Ce sera une première pour l'institution de Saint-Agrève. Jeudi 13 décembre, l'hôpital de Moze, les résidents, les bénévoles et le personnel convient le grand public à venir faire de menus emplettes et vivre un temps de convivialité autour d'un marché de Noël.

Depuis un mois, les animatrices et les amis de la maison de retraite s'affairent avec une dizaine de résidents pour réaliser de bien charmants objets décoratifs.

Bien en phase avec la tendance vertueuse qui prévaut pour préserver les ressources de la planète, on mise sur la récupération inventive, les matériaux nature, pour créer de chouettes sapins de Noël en bois et des babioles destinées à les parer et agrémenter vos ambiances de fête.

Depuis un mois, dans la salle de la cheminée, on coupe, on clout, on peint, on assemble, on tricote... sous la houlette avisée des salariés et bénévoles mobilisés pour organiser ce joyeux moment ouvert à tous.

Rendez-vous est ainsi donné jeudi 13 décembre de 10 heures à 18 heures au rez-de-chaussée de l'hôpital de Moze et dans sa cafétéria qui proposera des gourmandises et boissons de saison.

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Une réunion d'informations est proposée mercredi 26 septembre à 20 heures à l'hôpital de Moze à Saint-Agrève.

Plusieurs sujets seront abordés :

- La consultation douleurs en téléconsultation, en présence du Professeur Serge Perrot, rhumatologue, responsable du Centre d'études et de traitement de la douleur du groupe hospitalier Paris Cochin-Broca-Hôtel Dieu

- La consultation mémoire en téléconsultation

- Accès aux soins psychiatriques à Saint Agrève, en téléconsultation avec le Docteur Laurent Gourarier, psychiatre à Paris

- Présentation du docteur Luc Refabert, pédiatre en pneumo allergologie, dans le cadre d'un projet de téléconsultation

- Présentation de Laureen Mounier, psychologue clinicienne – psychothérapeute intervenant en libéral à l'hôpital de Moze depuis septembre

- Retour sur les premiers ateliers d'aide aux aidants.

Publié dans Dans le 07

La cafétaria du personnel de l’hôpital de Saint-Agrève a bénéficié d’un sérieux lifting par le biais d’un partenariat caritatif inédit avec les Frères de Plymouth.

Les membres de cette communauté chrétienne, que beaucoup sur le Plateau nomment plus simplement « les Purs », se sont mobilisés gracieusement pour la rénovation de pied en cap d’un local qui a vocation à servir de salle de repas, de pause, au personnel de l’établissement hospitalier.

Il suffit de jeter un coup d’œil aux photos ci-dessus pour se rendre compte que cette rénovation était indispensable. Le local vieillot a pris un vrai coup de jeune, a gagné en agrément, en fonctionnalité et en confort acoustique.

Cette action est une manière pour les Frères de remercier le personnel qui accompagne les membres de leurs familles et, plus largement, de pointer l'intérêt pour toute la population de cet équipement hospitalier de proximité.

"Cet hôpital, c'est notre ADN"

Henri Brottes, le président du conseil d’administration de l’Hôpital de Moze, veut y lire un signal marquant l’attachement des habitants à leur hôpital et le prélude au lancement de la rénovation conséquente indispensable au maintien de cet outil médical et social qui rayonne sur le Plateau, entre Ardèche et Haute-Loire.

Laurence Chardon, la directrice, signale que ses équipes apprécient leur pimpante cafétaria, comme en atteste l'augmentation significative du nombre de repas pris sur place.

Déric Russier, s'adressant au personnel, se réjouit : "Notre plus belle récompense, ce sont vos sourires. En tant que chrétien, nous sommes au service de l'humain."

Gérard Vergnon, représentant RRT 43, la structure caritative de la communauté des Frères de Plymouth (que l'on a vu à l’œuvre notamment lors des inondations à Goudet), développe l'idée d'une journée de mobilisation festive, au printemps, destinée à collecter des fonds pour l'extension-reconstruction de Moze : " Cet hôpital, c'est notre ADN. Il faut qu'on soit capable de se fédérer pour que chacun apporte sa participation à sa rénovation."


Quelques chiffres

Cette rénovation a donné lieu à 178 heures de main d’œuvre bénévole et divers matériaux fournis tels que :

Dalles acoustiques de plafond, environ 70 m²,

Luminaires : 7 pavés LED plafond de 60x60,

Revêtement mural en toile de verre, environ 100m²,

Peinture revêtement, peinture portes,

Mobilier cuisine sur-mesure comprenant caissons, plan de travail, vasque et mitigeur,

Réfrigérateur,

Mobilier : 24 chaises, 5 tables, 2 fauteuils, 2 manger-debout,

Fresque murale acoustique…

Publié dans Dans le 07

Depuis le mois dernier, dans le cadre de la lutte contre la douleur, des patients de Haute-Loire et Ardèche bénéficient d'une visio-consultation à l'hôpital de Moze à Saint-Agrève en lien avec des spécialistes de l'Hôpital Cochin de Paris.

Marylène est à l'hôpital de Saint-Agrève. Face à elle, derrière un écran, deux internes sont installées à l'hôpital Cochin à Paris, au sein du service du Pr Serge Perrot, responsable du Centre d’étude et de traitement de la douleur du groupe hospitalier Paris Cochin-Broca-Hôtel Dieu.

Depuis septembre, une fois par mois, trois patients sont reçus, écoutés et orientés grâce à ce système de visio-conférence. Le rendez-vous débute par un questionnaire détaillé sur la situation de la personne. Il faut compter entre 20 et 30 minutes. Ensuite, le patient échange avec les médecins parisiens pendant une quinzaine de minutes.

Traiter toutes les douleurs chroniques

Si l'échange en visio-conférence paraît froid et techniquement parfois difficile, toujours est-il qu'il permet d'éviter un déplacement au Puy-en-Velay ou à Saint-Etienne, les centres anti-douleurs les plus proches ou cela donne l'occasion aux patients de confronter leur cas à d'autres avis. C'est ainsi le cas de Marylène, habitante de Saint-Front. En 2012, on lui a diagnostiqué une fibromyalgie, un syndrome caractérisé par des douleurs diffuses dans tout le corps, douleurs associées à une grande fatigue et à des troubles du sommeil. "J'ai toujours mal quelque part. J'ai été diagnostiquée en 2012 mais cela fait 20 ans que je traîne ça. Cela fait comme des coups de poignard, des brûlures. On me prescrit des anti-dépresseurs mais ce n'est pas la solution. J'ai essayé la balnéothérapie, les massages."

25 euros la consultation

Les consultations réalisées à Saint-Agrève concernent tous les cas de douleurs chroniques. Vous pouvez passer par votre médecin traitant ou contacter directement l'hôpital ardéchois de Moze (04 75 30 39 00). Leur tarif est de 25 euros.

Publié dans Dans le 07

Des consultations spécialisées pour la douleur chronique devraient bientôt étoffer l'offre de l'hôpital de Moze à Saint-Agrève ainsi que des ateliers pour les personnes souffrant d'Alzheimer et les aidants.

Lundi soir, à l'hôpital de Moze, à l'invitation de Bénédicte Defontaines, neurologue à Paris et à Saint-Agrève, directrice du Réseau mémoire Aloïs, les acteurs de la santé sur le Plateau Vivarais-Lignon étaient conviés à une réunion d'information autour de la création de nouveaux services et évaluation-diagnostic de nouvelles pathologies.

Ces projets-pilote misent sur les nouvelles technologies pour apporter au territoire l'ensemble des spécialités. C'est une manière de lutter contre la désertification médicale.

Une consultation "douleur chronique" dans les tuyaux

Le projet de lancement d’une consultation "douleur chronique" était présenté par le Pr Serge Perrot, responsable du Centre d’étude et de traitement de la douleur du groupe hospitalier Paris Cochin-Broca-Hôtel Dieu. Grâce à la visio-conférence, l'évaluation se ferait à distance par les équipes de Cochin qui formuleraient ensuite une proposition de prise en charge adaptée pour le médecin généraliste. C'est bien à ce dernier que la prescription reviendrait in fine.

L'objectif d'une demie journée de consultation tous les 15 jours, concernant 4-5 personnes, semblent réaliste. Si tous les partenaires se mobilisent, la consultation pourrait démarrer à l'automne.

Un vrai avantage pour les patients quand on sait que la plus proche consultation "douleur chronique" est à Saint-Etienne.

Une meilleure prise en charge des malades d'Alzeihmer et aidants

Autre sujet-phare, le lancement d’ateliers de prise en charge des patients atteints de la maladie d'Alzheimer et des aidants. Pour les aidants, là aussi, les ressources de la visio-conférence depuis Moze seraient mises à profit avec une psychologue à distance. Pour les patients à un stade léger, un dispositif identique avec une neuropsychologue à distance sera proposé. Pour les patients plus lourdement atteints, du stade modéré à sévère, la prise en charge se ferait sur place avec les équipes de Moze.

L'évaluation neuropsychologique des enfants

Autre projet dans les tuyaux, l’évaluation neuropsychologique des enfants qui présentent des troubles des apprentissages (dys-), troubles de l’attention etc. Là encore, le recours à la visio-conférence depuis Moze pourrait se révéler un outil précieux.

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