lundi, 29 avril 2024 15:50

Saint-Pierre-sur-Doux : les sylviculteurs du Haut-Vivarais en assemblée générale

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Cette année, c’est à Saint-Pierre-sur-Doux qu’Hervé Chappat, président du GSHV (Groupement des Sylviculteurs du Haut Vivarais) a donné rendez-vous aux membres de l’association pour l’assemblée générale annuelle. 80 sylviculteurs ont participé à l’assemblée générale ce 27 avril.

Du bilan moral, il ressort que cette association regroupe 256 adhérents pour 5450 ha. Ce lieu était bien légitime, Saint-Pierre-sur-Doux est la commune qui compte la plus grande superficie privée regroupée par cette structure, devançant Saint-Julien-Vocance, Saint-Symphorien-de-Mahun, Vanosc, Satillieu…

Nous retiendrons pour 2024 les projets en cours, ainsi  après une formation de ProSylva en ligne, le 17 mai est organisée une formation sur le terrain. En préparation, une formation sur la fiscalité : les exonérations fiscales, la TVA,… Le GSHV entreprend ou participe à toute action pouvant contribuer à améliorer la gestion forestière.

Il met à disposition, sous le responsabilité de Jean Balandreau, du petit matériel pour ses adhérents.

Sylvasur, quésaco ?

Un volet important de son action est la mise en œuvre l’assurance en responsabilité civile des propriétaires, complétée par une assurance "dommages" négociée et centralisée par Fransylva (le syndicat des propriétaires forestiers). Hervé Chappat présentait cette possibilité « à la carte » qui a pour objet d'indemniser les pertes liées à des accidents climatiques : vent, neige, incendie,… et d’aider à la reconstitution en cas de sinistre pour les adhérents à jour de cotisation. Sylvasur, c’est son nom, est éligible au crédit d’impôt.

Les enjeux du changement climatique

La préoccupation de ces dernières années concerne l’adaptation des forêts au changement climatique, le Nord Ardèche n’y échappe pas. Aussi, il revenait à Stéphane Grulois, ingénieur au CRPF de présenter le rendu  de travaux de recherche appliquée effectués au niveau d’AUVERGNE RHONE ALPES par l’ensemble des services, CNPF, ONF, INRAE,… pour analyser des peuplements et orienter les maitres d’ouvrage et les sylviculteurs sur le choix des essences et adapter les modes de gestion adaptés au changement climatique. Une inquiétude faite de constats partagés dans le Nord Ardèche : le dépérissement des sapinières ; celles en particulier installées naturellement le plus souvent à l’ombre des pins à trop basse altitude. Les plus affectées étant celles en retard d’interventions : éclaircies, coupe. "La forêt ne pousse pas toute seule, il convient de s’en préoccuper pour qu’elle assure un rôle essentiel dans l’atténuation des évolutions climatique et la fixation du carbone."

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