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Des cas positifs de résidents ont été biologiquement confirmés à l'hôpital de Moze à Saint-Agrève. L'Ehpad des Genêts au Chambon-sur-Lignon est aussi concerné par un confinement renforcé.

La direction de l'hôpital de Moze à Saint-Agrève a écrit lundi aux familles des résidents pour les informer de la situation. Dans ce courrier, que nous avons pu nous procurer, la directrice Laurence Chardon annonce que des cas positifs ont été détectés biologiquement parmi les résidents. Si elle refuse de donner le nombre précis de cas, elle confirme la situation. "Une partie du service médecine est dédiée à ces personnes âgées. On maîtrise la situation."

Du personnel a été dédié à ces pensionnaires, jour et nuit. "On avait une suspicion vendredi, des résidents ont eu des signes cliniques de Covid-19 et les prélèvement sont, pour certains, revenus positifs dans le week-end."

Des repas en chambre depuis le 16 mars

L'hôpital de Saint-Agrève avait pourtant appliqué le confinement dès le dimanche 15 mars. Aucune visite extérieure n'est possible depuis plus de deux semaines. "Nous appliquons de façon stricte les gestes barrières et nous avons renforcé le bio nettoyage dans l'établissement", ajoute la directrice dans le courrier adressé aux familles. "Les résidents mangent en chambre depuis le 16 mars déjà, les animations sont individuelles et nous avons cessé tout regroupement collectif."

L'hôpital s'y était préparé

Laurence Chardon ajoute : "On s'attendait à ce que le virus arrive. On avait anticipé, on était prêt."

Du côté du personnel, aucun soignant n'est touché ou ne présente de signes. Seul le personnel à risques avait été mis en confinement depuis le début de l'épidémie.

L'Ehpad des Genêts aussi

Au Chambon-sur-Lignon, l'Ehpad des Genêts dirigé aussi par Laurence Chardon, de fortes suspicions sont ont été décelées au cours des derniers jours. "Une aile a été dédiée depuis lundi." Moins de patients sont touchés par rapport à Saint-Agrève.

Publié dans Dans le 07

La santé financière de l'Hôpital de Moze est passée dans le positif sur l'exercice 2016 mais cela reste insuffisant pour investir dans le projet de rénovation et d'agrandissement de l'hôpital de Saint-Agrève.

La santé de l'Hôpital de Moze à Saint-Agrève reste fragile. Si le président de l'association gestionnaire, Henri Brottes, a loué "le travail apprécié du personnel" et "l'efficacité et les méthodes de suivi de la directrice qui nous permettent d'avancer", il n'en reste pas moins que la situation reste délicate.

"On recherche des financements auprès des collectivités. Il y a encore beaucoup de travail à mener avant de poser la première pierre mais on reste déterminé. Il est évident que cet établissement est indispensable sur le Plateau. Notre projet de rénovation et d'agrandissement est de 15 millions d'euros (il était de 20 millions en 2016), et pour l'instant, on n'a rien", admet Henri Brottes.

Si les finances de l'hôpital de Saint-Agrève sont parvenues à un certain équilibre, c'est en grande partie grâce à une subvention de 450 000 euros versée par l'Agence régionale de santé (ARS). Une nouvelle aide de 182 000 euros est attendue en 2017.

L'hôpital est engagé dans un plan de retour à l'équilibre d'ici 2018. "L'engagement pris est respecté", estime le trésorier Norbert Exbrayat.

"Aujourd'hui, on perd 300 000 euros par an alors que demain, si le projet aboutit, il faudra rembourser 600 000 euros par an", note un autre responsable du conseil d'administration.

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Le syndicat CGT a déposé un préavis de grève à l'hôpital de Moze à Saint-Agrève pour la journée de jeudi. Un débrayage de deux heures est proposé de 14 heures à 16 heures.

Dans la lettre adressée à la direction, le syndicat local indique ses revendications, à savoir "le remplacement systématique des agents absents, quelle que soit la cause de leur absence", et "de donner aux agents les moyens humains et matériels suffisants pour assurer une qualité des soins optimums".

"Depuis plusieurs semaines, le nombre d’agents absents non remplacés, ne cesse d’augmenter dans nos services. Cette situation intolérable, entraîne une forte dégradation de la qualité des soins et du bionettoyage, voire ne permet plus d’assurer correctement la sécurité des résidents et des patients", ajoute la CGT dans un tract. "Le nombre d’accidents du travail et d’arrêts maladie en témoigne. Malgré, nos nombreuses interpellations, la direction fait la sourde oreille."

Un rassemblement est proposé jeudi à 14 heures devant l'hôpital.

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Alors que l'assemblée générale aura lieu le 2 juin, le conseil d'administration de l'hôpital de Moze à Saint-Agrève fait le point sur la situation de l'établissement hospitalier.

"Après une période trop longue de gestion laxiste qui a conduit à une activité très faible avec pour conséquence des déficits de plus de 500 000 € annuels en 2013 et 2014, le conseil d'administration a procédé dès 2015 à une réorganisation du service médical", estiment les responsables de l'hôpital de Moze à Saint-Agrève.

Cela s'est accompagné de l'arrivée d'une directrice, Laurence Chardon, "dont la mission est de redonner un fonctionnement efficace à l'établissement en vue de son extension et sa rénovation dans les prochaines années".

L'année 2016 a été l'occasion d'équiper quatre chambres de blocs sanitaires complets, de mettre en place la proposition de chambres individuelles pour les patients et d'amorcer l'analyse globale de la réorganisation du fonctionnement des services sanitaires et de l'EHPAD.

"L'ARS a accompagné financièrement l'hôpital pour permettre d'être à l'équilibre pour l'exercice 2016. L'agence a promis une dernière aide pour 2017. Ces aides nous permettent de maintenir notre trésorerie qui est à un niveau très bas : nos bilans présentés par l'expert comptable ont été validés par le commissaire aux comptes. Cette trésorerie est actuellement insuffisante pour envisager les emprunts nécessaires au projet de rénovation et construction."

"Nos objectifs pour 2017 sont de poursuivre le redressement de la structure. Pour cela, il nous faudra terminer la réorganisation du fonctionnement des équipes de soins, réactualiser notre projet médical, rechercher des aides complémentaires de financement qui nous permettront de réaliser le nécessaire projet de modernisation."

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Les comptes de l'hôpital de Moze sont toujours dans le rouge. Avant de penser à entreprendre un lourd programme de rénovation et d'agrandissement, l'établissement doit retrouver une stabilité financière. Trois pistes sont étudiées.

L'hôpital de Saint-Agrève a terminé l'année 2015 avec un résultat net déficitaire de 628 000 euros, alors qu'il était déjà de 565 000 euros en 2014. Le conseil d'administration de l'établissement hospitalier a présenté un plan de redressement à l'Agence régionale de santé qui porte sur trois points.

Norbert Exbrayat, trésorier, a détaillé les trois pistes qui doivent mener à un retour à l'équilibre. 200 000 euros doivent être trouvés par une facturation supplémentaire auprès des patients, 200 000 euros par le réaménagement des contrats des anesthésistes Dr Jacques Berteaux et Dr Berthet. le contrat du Dr Berthet n'a pas été renouvelé. Les horaires de travail du Dr Berteaux ont été modifiés. Et encore 200 000 euros doivent être trouvés par une réorganisation du travail, notamment des CDD, qui prendra du temps. "450 000 devraient être acquis dès 2016", annonce le trésorier, également représentant du diocèse. "Nous avons eu une bonne nouvelle avec une prime de 100 000 euros versée par l'ARS, en étant reconnu hôpital de proiximité.


Nouvelle direction, premiers constats
La nouvelle directrice, Laurence Chardon, a livré son premier regard sur l'hôpital après un mois de présence. "Les usagers sont très satisfaits de la prestation malgré des locaux qui ne sont pas en bon état. On a des personnels impliqués qui prennent soin des patients malgré des conditions de travail difficiles."
La première action de la directrice a été d'entreprendre des travaux de peinture dans deux chambres individuelles du service médecine et soin de suite. Ces chambres particulières, en disposant d'équipements suffisants comme des sanitaires complets, pourraient ainsi être facturées 30 euros supplémentaires alors qu'elle ne le sont pas actuellement. Les travaux des neuf autres chambres devraient intervenir à la rentrée. "On va pouvoir communiquer sur ces locaux, plus acceptables et ainsi accueillir des patients qui nous fuient actuellement pour rallier Saint-Etienne ou Valence. Je suis aussi surprise de l'image dégradée de l'établissement auprès de certains professionnels."


Retour à l'équilibre en 2018 ?
La directrice, qui a réussi "avec un peu de chance" à faire venir un gynécologue, doit aussi mener un chantier lié à l'organisation du travail pour réduire au minimum le recours aux CDD. L'hôpital ardéchois compte 90 CDI et autant de CDD sur une année.
Quid de l'avenir de l'hôpital. "Il n'est pas question de le fermer", martèle la nouvelle directrice. L'hôpital regarde plus loin et espère revenir à l'équilibre le plus tôt possible pour envisager ensuite des travaux de rénovation et d'agrandissement. Un investissement chiffré pour l'instant à 20 millions d'euros. "On espère revenir à l'équilibre en 2018. Je suis peut-être trop optimiste mais je vais continuer à l'être", affirme Henri Brottes, le président du conseil d'administration.


Le conseil d'administration de l'hôpital
Le conseil d'admininistration enregistre l'arrivée de Bernard Lescaille, radiologue à la retraite. Le bureau reste inchangé : Henri Brottes président, Jean-Claude Cheynel vice-président, Marie-Christine Pizot secrétaire, Claudette Garde secrétaire adjointe, Norbert Exbrayat trésorier et Pierre Metzdorff délégué médical.
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