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Le 31e festival du Monastier-sur-Gazeille débute le samedi 3 août. Les cuivres à la sauce jazz, baroque, chanson française, afro-beat, classique, groove, swing, rap et funk, se combinent jusqu'au vendredi 9 août avec des propositions spéciales jeune public.

La tête d’affiche de cette belle édition du festival qui célèbre les cuivres est sans conteste Electro Deluxe avec son mélange de jazz organique, de funk, de fun... et de jubilation.

Citons encore parmi les bonnes pioches dans la veine jazz Andy Emler Méga-octet et Daniel Zimmerman Quartet, des pointures.


Un zeste de classique

Dans l'abbatiale, on se régalera avec le corniste Nicolas Ramez accompagné de la harpiste Nathalie Henriet. Ils proposeront un récital principalement axé autour de la musique française, mettant en valeur des compositeurs comme Ravel, Dukas, Saint-Saëns ou encore Boiledieu.


La chanson française aussi

La chanson française est bien représentée par le groupe de Yoann Launay. Ces six musiciens d'univers différents livrent une musique généreuse et universelle, un tourbillon, tour à tour classique, métissée, acoustique où se côtoient la chaleur des cuivres des Balkans, la richesse du reggae et l’ivresse de la valse.


Un coup de coeur

Le coup de cœur du festival est le Galaad Moutoz Swing Orchestra et ses huit musiciens, dans la lignée des orchestres américains des dancings de Harlem dans les années 30. Les spectateurs sont invités à venir costumés en mode rétro et bénéficieront alors du tarif réduit.

Les enfants gâtés

Le mercredi est dédié aux enfants. Le groupe Mobylette invite les jeunes oreilles à un voyage sonore animé. Pour les gosses encore, le théâtre musical plein de fantaisie des Frères Choum et leurs machines mécaniques.

LE PROGRAMME

Samedi 3 août (18 € la soirée) : Yoann Launay, ancien candidat de l'émission télévisée The Voice ouvrira la première soirée du festival à 21 heures sur la Grande scène.

La soirée se poursuivra avec le groupe Supa Dupa

Dimanche 4 août : Le Petit orchestre parisien donnera un bal guinguette gratuit sur la grande scène dès 16 heures.

À 20 heures, le festival se poursuivra  en l'église abbatiale (25 € la soirée) pour un "Récital extraordinaire" de Nicolas Ramez (cor) et Nathalie Henriet (harpe) puis le groupe No Slide.

Lundi 5 août : soirée jazz sur la Grande scène (25 € la soirée) dès 21 heures avec le Daniel Zimmermann Quartet Andy Emler Megaoctet

Mardi 6 août : Après le jazz, le swing sur la Grande scène avec Galaad Moutoz swing orchestra et une initiation au Lindy hop (18 € la soirée) dès 21 heures.

Mercredi 7 août : Le spectacle musical "Les frères Choum" de la compagnie l'Odyssée sera à découvrir au théâtre musical (18 €) à 21 heures.

Jeudi 8 août : la funk, la soul et le jazz d'Electro Deluxe devrait ravir les spectateurs sur la Grande scène dès 21 heures. (21 €).

Vendredi 9 août : Supergombo (18 €) dès 21 heures sur la Grande scène.

Puis Ekrem Mamutovic orkestar pour clore la 31e édition du Festival du Monastier. 


Toute la programmation sur le site ici

Pass tous concerts 90 €

Publié dans Mézenc / Meygal

« Musique du cru », un intitulé qui allait à merveille pour le concert qui a ouvert cette journée du mercredi 8 août sur la scène du village. Le festival se poursuit avec un chouette programme (à retrouver ici).

Les Madza Tsabres, comprenez « Mange-chèvre » dont le nom se réfère au fameux sobriquet des habitants du Monastier, est un collectif de musiciens impliqué dans l'organisation du festival, créé pour animer le camp du même nom lors des fêtes du Roi de l'oiseau. Forts de prestations dans des festivals renaissances comme celui de Tortosa en Espagne, c'est en costume d'époque qu'ils ont proposé un concert au public, les initiant à quelques pas de danse sur des bransles endiablés !


Le jeune public choyé

L’après-midi a été consacrée au jeune public, avec deux spectacles donnés par le Katastroff Orkestar dans la salle Saint-Chaffre, bondée, et qui a pris pour l’occasion des couleurs balkaniques. Lui malmenait soubassophone, trompette et trombone ; elle entonnait à pleine voix des chants traditionnels d’Europe de l’Est tout en s’escrimant avec son accordéon et toutes sortes de percussions …

Les deux comédiens, eux-mêmes originaires des pays de l’Est, ont donné chair avec talent à ce couple de personnages, pour un spectacle burlesque, aux confins de la danse, du mime et du muet, qui a déchaîné les rires des petits comme des grands.


Un concert au Puy place Clauzel aussi

Se trémousser sur un large panel de grooves originaux, se balader à la Nouvelle Orleans et au Brésil, chalouper sur des rythmes électro, balkaniques et funky, voici ce qu'a proposé Room Bazar lors d'un concert sur la place du Clauzel au Puy dans l'après-midi. Equipés d'une batterie portable, d'un saxophone et d'un petit clavier, le trio laisse libre court aux inspirations mélodiques et rythmiques alliés avec des effets sonores détonants. Un cocktail explosif et festif qui a su embarquer les passants dans l'univers du groupe.

Bazar et bémols

La journée s’est poursuivie sur la scène du village avec le groupe Bazar et bémols. Au gré d’un swing, d’un reggae, ou d’une salsa, le trio de musicien multi-instrumentiste est venu partager une ambiance chaleureuse est conviviale, tout en gardant la chanson française comme fil conducteur. Contrebasse, guitare jazz, classique ou manouche, trompette et percussions se sont mélangés tout le long du concert. L’énergie et l’humour des musiciens ont tenu en haleine les spectateurs venus nombreux.


Notes et humour avec Moya

C’est ensuite sur un ton humoristique que le groupe Moya trombone a ouvert la soirée.

Les quatre trombonistes Francesco D'Urso, Jean-Sébastien Scotton, Maxime Chevrot et Guillaume Copt, se sont livrés a un concert surprenant, mêlant humour, théâtre et musique. Ils ont repris à leur manière les plus grands tubes de musique classique en commençant sur les chapeaux de roue avec la quatrième symphonie de Tchaïkovski qu’ils ont arrangés pour quatuor de trombones. Et aussi foxtrots, des opéras, et même le thème propre à la trentième édition du festival, le fameux Kadji du pianiste Don Pullen, toujours avec humour. A la fois chanteurs, danseurs, comédiens et musiciens, les membres du quatuor déjanté ont su capter le public.


Mère-grand and The sound avengers

Pour finir, ce sont les musiciens de la formation Mère-grand and The sound avengers qui ont pris les rênes de la soirée pour la clôturer en beauté avec un répertoire trop peu joué sur scène. Ils ont revisité les génériques mythiques des séries TV des années 70 à nos jours. De Game of thrones en passant par Dexter, Mission impossible ou encore Magnum, les sept musiciens ont offert un spectacle original plein de surprises.

Arrangés par le percussionniste Marc Glomeau et imprégnés de soul et de funk, les airs célèbres se sont emparés de toutes les générations qui composait le public venu nombreux.

Publié dans Mézenc / Meygal

Le Festival des cuivres se poursuit jusqu'au 10 août au Monastier-sur-Gazeille avec une programmation pétillaante.

Le festival, fidèle à sa tradition de journées musicalement bien remplies, a entamé cette belle journée du dimanche par un concert sur la scène du village. One Man Barge Band. Tout est presque dit dans ce nom de scène : un personnage loufoque à l'humour décapant et aux mimiques hilarantes, muni d'un trombone, d'une loopstation et d'accessoires plus absurdes les uns que les autres. Le rire a rapidement été contagieux sur le village devant ce phénomène musical.


Un bal populaire offert

A l'occasion des 30 ans du Festival, les organisateurs ont souhaité inviter le public à partager un moment convivial et musical. Les Balochiens ont donc investi la grande scène pour un bal populaire, et dès les premières notes, le parquet s'est très rapidement rempli de danseurs pour quelques valses, gigues et java endiablées ! Les Balochiens émergent du chaudron des cafés-concerts parisiens (re)florissant au milieu des années 90 avec des figures tels les Ogres de Barback, la Tordue, les Têtes Raides... L'esprit guinguette fantaisiste du vieux Paris s'est installé dans la douceur de ce dimanche après-midi.

Une surprise de taille attendait les danseurs au beau milieu de cette fête populaire : les enfants musiciens de bénévoles du « festi-mini » ont interprété un « joyeux anniversaire » repris en choeur par l'assistance tandis qu'un gâteau de bonbons – qui n'a pas résisté longtemps aux papilles des plus jeunes – faisait irruption sur scène.


Des instruments peu communs

Après cette après-midi dansante en compagnie des Balochiens, l’ensemble El Fuego a su faire voyager des spectateurs attentifs à travers les époques et les lieux. Cette formation composée de six membres propose un programme tourné vers la musique du XVIe et du début du XVIIe siècle.

Le public a pu en apprendre davantage sur l’histoire de la sacqueboute (ancêtre du trombone actuel) ou sur celle du cornet à bouquin, un cuivre bien particulier, très répandu à la fin de la Renaissance. Les spectateurs se sont laissé enchanter par ces instruments peu communs, semblant parfois imiter la voix humaine, à travers des morceaux venus de toute l’Europe (Italie, Angleterre, Espagne…).


Versailles et ses splendeurs

Cette journée s’est poursuivie en l’église abbatiale, sous le signe de « Versailles et ses splendeurs musicales ». L’ensemble « Les Trompettes des Plaisirs », est revenu prendre du service, et pour cause : leur nom évoque les quatre « souffleurs » attachés au service du Roi Soleil. Les quatre trompettes « naturelles » - elles ne disposent pas du système de pistons que nous connaissons à cet instrument – ont accompagné le Choeur Régional d’Auvergne, et l’Orchestre du Festival dans l’interprétation d’un grand répertoire donnant une idée assez vaste de ce qui pouvait se jouer de plus flamboyant et de plus solennel à la cour de Versailles.

Donnant dans un premier temps de la musique de cour, avec des œuvres de Lully, Couperin, Philidor et autres Delalande, et dans un second temps de la musique religieuse, avec le somptueux Te Deum de Charpentier, cette programmation prestigieuse a envoûté une fois encore un public toujours fidèle à ce rendez-vous.

Lundi 6 août

11 h 30 Le Puy en Velay – Place du Plot : Ringišpil Orkestar. Gratuit

17 heures Le Monastier – Eglise Saint-Jean : L’heure baroque : de Monteverdi à Frescobaldi. 15 €

18 h 30 Parvis église abbatiale : cérémonie officielle

18 h 30 Scène Village : Electravoice. Gratuit

21 heures cour du château du Monastier – Grande scène : concert jazz EMILE PARISIEN QUINTET / THOMAS DE POURQUERY & SUPERSONIC " 25€

23 heures Brass Room. Gratuit

Mardi 7 août

11 heures Le Puy en Velay – Espace Saint Pierre : Kunta. Gratuit

11 h 30 Marché du Monastier : Electravoice. Gratuit

18 h 30 Scène Village : Kunta. Gratuit

21 heures Cour du château du Monastier – Grande scène : concert world music IDENTITE / KUMBIA BORUKA. 16 €

23 heures Brass Room. Gratuit

Publié dans Loisirs Sorties

Lo Radzouka a ouvert le bal avant deux formations très rock samedi soir au Monastier-sur-Gazeille.

C’est sur un ton festif de musiques du monde que le groupe altiligérien Lo Radzouka ouvre les portes de la 30e édition du festival du Monastier avec un concert délocalisé à 11 heures au Puy-en-Velay.

Musiques du monde à l'apéro

A 18 h 30 sous un ciel très ensoleillé, ils sont venus inaugurer la nouvelle scène du village du festival, pour le premier concert sur le site. Dans des atmosphères de jazz manouche ou sur des airs de tango argentin, le trio déjanté a su transporter du Puy jusqu’au Monastier. Une ambiance
chaleureuse qui a séduit les spectateurs venus nombreux.

The Gogg's authentiquement rock’n roll

La première grande affiche de cette importante édition, ouvertement placée sous le signe du rock, a été occupée par deux formations des plus énergiques. La soirée a été ouverte par The Gogg’s, groupe authentiquement rock’n roll, quoiqu’il mêle au classique triptyque du genre (guitare saturée, basse, batterie) la chaleur festive de deux trompettes.

Au long d’une dizaine de compositions anglophones, aux riffs entraînants, et d’une interprétation toute personnelle du thème de Don Pullen qui doit traverser toute cette édition anniversaire, « Kadji », les jeunes rockeurs ont conquis le public par leur énergie joviale et immédiatement sympathique.

Du métal avec Pastors of Muppets

La deuxième partie a été assurée par les trublions déjantés de Pastors of Muppets… Ceux qui étaient au Monastier ce soir-là se souviennent de leur première apparition au festival, en 2013, où ils avaient fait sensation. Les festivaliers ont ainsi retrouvé telle qu’en elle-même la plaisante originalité d’une formule que résume leur nom de scène (clin d’œil à un album de Metallica), et à laquelle ils doivent une réputation qui leur a déjà ouvert quatre fois les portes du Hellfest : reprendre des standards du métal et du hard rock au moyen des seuls cuivres.

Les douze comparses grimés chacun à l’effigie d’une rock star (Slash, Lemmy…), qui sévissent depuis dix ans maintenant, sont donc revenus pour défendre leur troisième album, « Heavy Birthday », sur la même scène où, cinq ans plus tôt, ils étaient venus défendre leur premier disque.

Une brassée de tubes métalleux

Et ce, pour le plus grand plaisir des festivaliers, les Pastors of Muppets ont livré une nouvelle brassée de tubes « métalleux » revus et corrigés, transfigurés par leur spectaculaire présence sur scène et l’alliage de virtuosité et de second degré qu’on leur connaissait.

A leur tour les Pastors of Muppets ont offert leur version personnelle de Kadji. Elle sera bien sûr rediffusée, avec toutes les contributions des artistes invités, lors des trente heures du marathon artistique Kadji Project qui constituera un exceptionnel temps fort de cette édition anniversaire.

Le Brass Room pour prolonger la nuit

Cette ouverture en fanfare s’est poursuivie tard dans la nuit avec, pour les irréductibles, l'ouverture de la « Brass Room », lieu musical à part entière agrandi cette année - anniversaire oblige -, et où se côtoieront encore toute la semaine musiciens et festivaliers. DeeJay H a une fois de plus mis à profit des oreilles une incroyable collection de vinyles aux sonorités funky.

Une première soirée qui a rempli toutes ses promesses et qui augure un excellent cru millésimé 2018 !


Le programme de dimanche et lundi

Dimanche 5 août

11 h 30 Le Monastier - Scène Village " One man barge band " gratuit

16 h Cour du Château du Monastier – Grande scène Bal guinguette " Le Festival vous invite ! " : " LES BALOCHIENS " gratuit

18 h 30 Le Monastier - Scène Village " El Fuego " gratuit

20 h Le Monastier – Eglise Abbatiale Saint-Théofrède Concert " Versailles … Splendeurs musicales " : M.A. CHARPENTIER : « Te Deum » " Chœur régional d’Auvergne / Les Trompettes des plaisirs /Orchestre du Festival / Dir. Blaise Plumettaz " 22€

23h Brass Room Magnet Band gratuit

Lundi 6 août

11 h 30 Le Puy en Velay – Place du Plot " Ringišpil Orkestar " gratuit

17 h Le Monastier – Eglise Saint-Jean L’heure baroque : de Monteverdi à Frescobaldi L’ensemble instrumental et vocal du Festival invite V. Martinez (soprano) 15€

18 h 30 Scène Village " Electravoice " gratuit

21 h Cour du Château du Monastier – Grande scène Concert " Jazz " : " EMILE PARISIEN QUINTET / THOMAS DE POURQUERY
& SUPERSONIC " 25€

23 h Brass Room Combo du Festival + Magnet Band gratuit

Publié dans Loisirs Sorties
vendredi, 11 août 2017 10:54

Festival des cuivres : Gainsbourg en mode jazz

Hier jeudi, pour son avant-dernière journée, le Festival du Monastier a proposé, dès 11h30, un concert du quartet de rue Murène, sur la scène du village. Les quatre instrumentistes lyonnais, armés de leurs trombones, saxophones, et soutenus par une batterie et divers objets sonores, ont mêlé compositions et reprises, sacrifiant volontiers à l’improvisation devant un public enthousiaste. Ils ont relancé les hostilités à 17h devant l’église Saint-Jean, pour animer le marché des producteurs.

Bagunço

C'est le groupe Bagunço, fanfare venue tout droit du Brésil et en résidence toute la semaine au festival, qui a su assurer le dernier concert décentralisé au Puy, espace Saint Pierre, dans cette ambiance survoltée qu’ils ont su créer chaque fois qu’ils jouaient cette semaine.

Da Capo

La scène du village accueillait en cette fin d'après-midi le groupe Da Capo.

Créé en 1995 par les frères Paugam il revient en force sous forme de quartet sur ses terres natales pour présenter son 5e album "Oh my lady" sorti en mars 2017.

Chantées en anglais, les chansons sont d'influences multiples: de la pop anglaise au swing, de la ballade aux rythmes latinos, le tout laissant un spleen apparent. Mais ne vous laissez pas avoir! Si les mélodies sont remplies de mélancolie, elles n'en restent pas moins rayonnantes et pleines de corps, l'ensemble donnant un résultat peu académique, loin des sentiers battus.

Cette originalité musicale a tapé dans l'oreille de nombreuses radios, de revues musicales de renom et de scènes de musiques actuelles incontournables où le groupe se produira cet automne. Même le public venu nombreux était prêt à affronter une météo incertaine pour (re)découvrir Da Capo!

Gainsbourg in jazz

En préambule de cette soirée consacrée à Serge Gainsbourg, ce sont les élèves de l'académie jazz qui ont investi la grande scène. Sous la houlette de Fred Nardin, l'atelier combo a présenté son travail autour de pièces de John Scofield, Dave Holland. Le Big band des stagiaires a lui privilégié quelques standards comme le célèbre All of me.

Place fût faite ensuite au MN Bigband, formation originale en soit car elle ne se compose que de 11 musiciens. Un « little » big band donc mais qui n'a de petit que son nombre tant le talent de ces musiciens Rhône-Alpins est grand. Le fondateur et arrangeur, Matthieu Notargiacomo, a choisi de rendre hommage à l'œuvre de Serge Gainsbourg, mais loin des sentiers battus et des nombreuses reprises qui ont pu être faites par ailleurs. Fait majeur : c'est une femme qui se met dans la peau du chanteur, lui qui les a tant chantées et aimées, et c'est là que les textes prennent une autre dimension, moderne, atypique et poétique. Chloé Cailleton au chant apporte une sensibilité nouvelle et très belle à ce répertoire qui balaie toutes les périodes de la vie de Gainsbourg.

La musique n'est pas en reste, car même si les mélodies et les paroles ont été conservées, les arrangements apportent un contexte nouveau et original : Sea Sex and Sun aux couleurs de la Nouvelle Orléans, le jazz envahissant soudain Le Poinçonneur des Lilas, tout est fait pour que le public redécouvre ces textes sous un nouveau jour. Pari réussi, incontestablement, car les spectateurs ont offert une belle standing ovation en fin de concert !

Le programme de vendredi

12 heures : scène Village. Concert des stagiaires Fanfare jazz. Gratuit

16 heures : Le Monastier. Eglise Saint-Jean. Concert des stagiaires Musique Ancienne. Gratuit

17 heures : déambulation dans le bourg. « La vie en rose » et en fanfare. Gratuit

18 heures : cour du Château du Monastier. Battle de fanfares. Gratuit

19 heures : scène Village. Concert des stagiaires Musique des Balkans. Gratuit

21 heures : cour du Château du Monastier – Grande scène. Concert "Captain Stambolov et Skoiaan Brass Band. 15 €

23 heures : Brass Room. Bagunço + Jam session. Gratuit

Publié dans Loisirs Sorties

Le 29e Festival du Monastier mettra en avant "Toutes les musiques, tous les cuivres" du samedi 5 au vendredi 11 août. Trois sites pour 7 jours de festival et 40 concerts.

Le festival du Monastier est depuis près de 30 ans un rendez-vous incontournable de la vie musicale de la région. Une semaine durant laquelle plus de 10 000 spectateurs (In et Off) investissent la cour du château, l'église abbatiale et le village du festival pour vibrer aux sons des cuivres.

La qualité des artistes invités témoigne de l'engagement musical des organisateurs, qui souhaitent avant tout proposer une programmation riche de styles musicaux variés dans des conditions d'écoute d'une exigence professionnelle.

Jazz, funk, classique, worldmusic, balkans, baroque, groove... Le Festival du Monastier, c'est l'endroit qui rassemble tous les publics, c'est « the place to cuivre » !

Tous les jours, le village du festival s'anime au son de diverses formations pour des concerts gratuits. Et pour finir la soirée en beauté, la Brass Room ouvrira ses portes tous les soirs à 23 heures.

Le festival est gratuit pour les moins de 16 ans qui viennent en famille, sauf Les Baladins et Nanan.

Une battle de fanfares le 11 août

Vous êtes musiciens ? Venez participez à la 1ère battle de fanfares Made in festival du Monastier. Trois fanfares ouvertes à tous musiciens s'affronteront pour le plaisir du jeu sur un thème remanié dans des styles différents. Les partitions seront téléchargeables via le site internet du festival très prochainement.

Alors plutôt New Orleans ? Balkans ? Ou Latino ? Prenez votre instrument et choisissez votre camp ! (entrée offerte pour le concert du soir aux musiciens participants).

Une vingtaine de concerts gratuits

Le festival Off, c'est une vingtaine de concerts gratuits sur la scène au village du festival à l'heure de l'apéro, au Puy et dans les rues du Monastier. Vous retrouverez Mabreuch, Ringispil Orkestar, Da Capo, Sopa Loca, Murène... Et bien d'autres.

SAMEDI 5 AOÛT

21 heures sur la grande scène, soul, funk, pop (15 €)

Electrophazz                                     

Charlie & the Soap Opera                   

DIMANCHE 6 AOÛT

16 heures sur la grande scène, conte musical jeune public (15 € / 8 €)

« Nanan ! »                                     

20 heures à l'église Abbatiale, concert classique (18 €)  

“John Purcell à la Reine Mary”, Vie et mort d'une reine, pour orchestre et choeur – Purcell
Choeurs d'Auvergne, Trompettes des plaisirs et Orchestre du festival.
                                     

LUNDI 7 AOÛT

17 heures à l'église Saint-Jean (10 €)

L'heure baroque

21 heures sur la grande scène, soirée Spedidam, jazz (18 €)

Airelle Besson (trompette prix django Reinhart, révélation jazz..) et Lionel Suarez (accordéon)                      

Elephant tuba Horde  

MARDI 8 AOÛT

21 heures sur la grande scène, jazz ( 10 €)

Le combo invite Pierre Drevet (trompette)    

Fred Nardin (clavier), Gael Horrelou (sax), Simon Girard (trombone), Antoine Paganotti (batterie)

MERCREDI 9 AOÛT

14 heures et 16 heures à l'auditorium, spectacle jeune public (10 € / 5 €)

Les Baladins                                     

21 heures sur la grande scène, soirée latino (15 €)

Bagunço                          

Pixvae 

JEUDI 10 AOÛT

20 heures sur la grande scène, jazz (12 €)

Restitution stage jazz

MNBigband : Gainsbourg in jazz      

VENDREDI 11 AOÛT

15 heures dans le village du Monastier, battle de fanfares

Ouvert à tous musiciens, 3 esthétiques différentes (latino, New Orleans, balkans ), 1 morceau commun répété dans trois lieux du Monastier et un rendez-vous pour une battle au château à 18 heures

20 heures sur la grande scène (15 €)

Skokiaan Brass Band                         

Captain Stambolov

Infos pratiques

Pass tous concerts : 70 euros.

Voir le site internet du festival

Pour suivre la programmation au jour le jour pendant le festival, consultez la page Facebook

Contact : contact@festivaldumonastier.fr  

Tél. 04 71 03 94 17  

La programmation illustrée en vidéo

Publié dans Loisirs 2017

Tout un festival au pied du sapin. L'événement musical et culturel du Monastier-sur-Gazeille, le Festival des cuivres, propose d'offrir, non pas un concert, mais tout un festival, pour Noël.

Un "Pass Noël" est lancé depuis le 1er décembre et jusqu'au 31 décembre avec une offre à 60 euros pour tout le 29e festival, qui aura lieu du 5 au 12 août, au lieu de 70 euros.

Pour bénéficier de cette offre, envoyez votre règlement par chèque (libellé à l'ordre du Festival du Monastier) à l'adresse suivante :

Festival du Monastier
Place du Couvent
43150 Le Monastier sur Gazeille

Les organisateurs vous feront parvenir, à l'adresse que vous leur aurez indiquée, une carte cadeau à mettre au pied du sapin. Celle-ci sera à échanger contre les places de concert lors de l'ouverture de la billeterie (fin mai)

Renseignements : 04 71 03 94 17

Publié dans Loisirs 2016

La 28e édition du Festival des cuivres du Monastier-sur-Gazeille s'est terminée vendredi soir.

Le « Festi Mini » a investi la scène du village vendredi à 11 h 30. Pendant toute la semaine, ces enfants de bénévoles, âgés de 5 à 14 ans ont vécu leur festival, tour à tour reporter à la rencontre des différentes équipes mais aussi musiciens ! C'est entouré de Raphaël, Virginie et Valérie qu'ils ont animé la place, avec leur groupe de musiciens.

Les stagiaires livrent leur travail

En cette dernière journée, le festival du Monastier a tenu, comme toujours, à présenter le travail des 70 stagiaires présents cette année

Le premier concert de restitution de stage, le stage orgue conduit par Benjamin-Joseph Steens, a eu lieu dans l’abbatiale Saint-Théofrède. Ce concert d’une heure réunissait également des stagiaires de trompette naturelle, de serpent, de chant choral, et la fidèle B. Champenier au violon.

Presque au même moment, dans la foulée du Festi-Mini, les stagiaires de l'académie jazz remettaient le couvert. Les ateliers Combo de Fred Nardin et le Brass Band de Simon Girard ont ainsi assuré plus d'une heure de concert sur la scène du village.

Puis, à 16h, a eu lieu un concert donné par les vingt-six stagiaires de musique ancienne à l’église Saint-Jean, qui s’est avéré être une sorte de suite du concert du stage orgue du matin.

Les groupes s'enchaînent

A 18 heures, une trentaine de stagiaires de la fanfare tzigane des Balkans ont occupé la scène du village pour partager les huit morceaux de musique qu’ils ont réussi à assimiler en seulement six jours.

Dès lors, l'ambiance était chaude et festive pour la soirée de clôture de cette 28e édition.

Le groupe Bagunço, fanfare venue tout droit du Brésil en résidence toute la semaine, a su faire patienter le public dans une ambiance survoltée.

La musique des Balkans fut à l'honneur dans la cour du château dès 21 heures, avec la venue exceptionnelle des Roumains de Fanfara Transilvania.

Pas de répit dans cette soirée résolument tournée vers les pays de l'Est car les stagiaires de l'académie fanfare tzigane des Balkans ont redonné de la voix pendant l'entracte. Les quelque vingt-cinq musiciens de cette fanfare fraichement née de cette semaine de pédagogie ont assuré le show devant un public qui n'en demandait pas moins.

Une note électro aux sonorités des pays de l'Est

Les Molotov Brothers ont pris la suite sur la grande scène apportant une touche électro aux sonorités des pays de l'Est. Les sons balkaniques du DJ Gilles Gouverneur se mettent au service des trois musiciens sur scène, formation spécifiquement créée pour le festival avec en plus du trombone habituel, un hélicon et un saxophone, auxquels se sont rajoutés les professeurs de l'académie balkan Alban Sarron et Miroslav. L'ambiance a été assurée pour cette soirée de clôture qui s'est poursuivie par le traditionnel Brass Room, qui avait lui aussi pris des couleurs balkanes.

Publié dans Loisirs 2016

Le festival du Monastier se termine ce vendredi. Pour les retardataires, il est encore temps d'avoir profité des musiques cuivrées.

Pour son avant-dernière journée, jeudi, la 28e édition du festival du Monastier-sur-Gazeille a proposé une idée originale : faire connaître au public l’ancêtre des cuivres, la conque marine. Le groupe de style « transe gnawa », Stromb s’en est chargé avec Global Gnawa.

La journée a commencé à 11 heures par un premier set chargé de sons exotiques. Rendez-vous était ensuite pris pour un atelier découverte à 16 heures, qui a permis aux petits et grands d’essayer de tirer des sons de cet instrument peu conventionnel. Au terme de cet exercice, les participants ont pu se joindre aux groupes, pour interpréter un morceau lors de leur second set.

L'église de Saint-Front, une première

Au même moment se tenait un concert classique dans un lieu que le festival n’avait pas encore investi : l’église de Saint-Front. La classe de trompette naturelle y a donné un concert, au terme de quatre jours de travail, soutenue par le président du festival, Gilles Mercier, emmenée à la tymbale par Jérôme Lahens,  et accompagnée par une violoniste et un organiste. Stagiaires et professeurs ont interprété tant une cantate de Bach, que des pièces baroques de compositeurs moins connus comme Clarke ou Torelli, ou encore des sonneries de la cour des rois de Norvège.

Un avant-goût du concert de vendredi

Les stages de l'académie du festival arrivent à leur terme, et c'est avec plaisir que les badauds restés après les conques au village du festival ont vu arriver les stagiaires fanfare tzigane des balkans, venus rôder leur programme avant la restitution « officielle » de ce vendredi 12 août. Les thèmes traditionnels qu'ils ont joués ont rapidement fait mouche attirant les spectateurs dans ce lieu toujours aussi convivial et finalement jamais à l'abri d'une petite gourmandise musicale impromptue.

25 stagiaires de l'académie jazz sur la scène

A 21 heures, sur la grande scène du festival, la soirée « Let's Swing !» a encore tenu toutes ses promesses. La première partie de ce concert mettait en scène les stagiaires de l'académie jazz du festival, une classe qui a accueilli cette année plus de 25 musiciens venus de toute la France. C'est donc pour proposer le fruit d'une semaine de travail que l'atelier combo encadré par Fred Nardin a ouvert le bal.

Les traditionnels instruments de cette formation que sont saxophones, trompettes, trombones et section rythmique étaient agrémentés de la belle voix de l'une des stagiaires. Le big band de l'académie a ensuite investi la scène, pour quelques titres travaillés dans la semaine comme « Change of pace » de Quincy Jones, des standards de Duke Ellington jusqu'à des titres plus funky comme « I want you back » des Jackson Five.

Le swing du tromboniste

Du swing, le tromboniste Pierre Guicquéro n'en manque pas ! C'est au sein de son PG jazz septet qu'il en a fait une démonstration de haut vol en cette deuxième partie de soirée. Le tromboniste clermontois a proposé au public ses compositions, tirées de son 2e album sorti en 2015, mais aussi des nouveautés qui laissent présager un retour prochain en studio. Sur scène, les sept musiciens maitrisent aussi bien les phrasés chauds des swings « cool » que les improvisations aux couleurs New Orleans, et font preuve d'une précision redoutable dans les impressionnants traits be-bop.

Un boeuf cosmopolite en fin de soirée

La soirée se poursuivait au Brass Room, repaire bien connu de tous les festivaliers noctambules. L'atelier Brass band de l'académie jazz du festival encadré par Simon Girard proposait à son tour un répertoire très festif.

Mais la nuit n'avait pas encore livré toutes ses surprises. Les musiciens du PG Jazz septet n'en avaient pas encore fini avec leur envie de jouer ! C'est donc dans une ambiance survoltée qu'ils ont investi les lieux pour « taper le bœuf », partageant ce langage universel qu'est la musique avec des Brésiliens, Allemands et autres nationalités présentes cette semaine au Monastier.

Programme de vendredi

11 heures : concert des stagiaires orgue en l’abbatiale Saint-Théofrède au Monastier. Gratuit

16 heures : concert des stagiaires musique ancienne en l’église Saint-Jean au Monastier. Gratuit

18 heures : concert des stagiaires fanfare tzigane des Balkans sur la scène du village. Gratuit

20 heures : concert "Fanfara Transilvania/Molotov Brothers" sur la grande scène. 15 €

23 heures : bœuf des Balkans au Brass Room. Gratuit

Publié dans Loisirs 2016

Le Festival des cuivres du Monastier se poursuit jeudi et se referme vendredi.

Le Festival du Monastier a repris mercredi sur les chapeaux de roue avec un concert sur la scène du village du Happy Hot Jazz Band, collectif du Puy-en-Velay composé de Serge Vialle (banjo), Jean Présumey (washboard), André Crouzoulon (trombone), Alain Brunon (clarinette), Lionel Verdier (tuba) et Gérard Blanc (saxophone). Le public, malgré un vent à décorner les bœufs, est venu de plus en plus nombreux écouter la musique enjouée et entrainante des six comparses. Ils ont joué une seconde fois à 17 h 30 au Puy-en-Velay, sous le kiosque du Jardin Henri-Vinay.

Une programmation inédite pour le jeune public

La journée s’est poursuivie avec une programmation - inédite dans l’histoire du Festival – à destination du tout jeune public à partir de 3 ans. Ce fut le spectacle « Brin d’air », de la Compagnie « A Tous Vents ». Ce projet musical et poétique a été construit sur le thème du vent, de tout ce qui possède souffle, avec toutes les métaphores soulevées à son passage… Le public a été si nombreux au CCAS du Monastier-sur-Gazeille que certains n’ont hélas pu entrer. Dans une ambiance feutrée, portés par le timbre de voix chaleureux de Florian Allaire qui tirait de son sac de cuir tous les vents du monde, petits et grands ont voyagé, passant du rire à la fascination. Aucun doute : la programmation « jeunes publics » est à renouveler.

Loopzilla en apéritif

En guise d'apéritif musical à la soirée Irish Connection, le public des cuivres  a pu écouter les locaux de Loopzilla. Un son fat brass, des reprises cuivrées et un jeu de jambes singulier : les ingrédients d'une mise en bouche réussie. Accompagnés d'invités, les « lpz », comme on les surnomme, terminent leur tournée estivale sur une belle note.

La musique traditionnelle irlandaise : une première au Monastier

A 21 heures, les cinq musiciens du groupe Shelta originaires de Lyon ont occupé la grande scène : pour la première fois au festival du Monastier un groupe a fait découvrir la musique traditionnelle irlandaise. Les chaudes sonorités ont enchanté le public. Elles sont le fruit de la rencontre de ces cinq artistes passionnés par la culture gaélique. Lors de leur concert, quelques membres du collectif-fanfare du Monastier ont rejoint les musiciens de Shelta pour cuivrer l’ambiance.

The Eskies réchauffe l'ambiance

Les cinq lyonnais férus de musique celtique ont ensuite laissé leur place aux cinq irlandais très attendus du groupe The Eskies épris de musique « Gipsy folk ». C’est en unissant leurs forces que les cinq artistes ont réussi à conquérir un public plus européen en présentant audacieusement leur style et leur musique. Avec leur grande palette de styles musicaux comme le néofolk ou le jazz manouche, ils ont su surprendre le public transi de froid.

Programme de jeudi

11 heures : "Stromb/Global Gnawa" sur la scène du village. Gratuit

16 heures : atelier de découverte des Conques sur la scène du village. Gratuit

17 heures : "Stromb/Global Gnawa" sur la scène du village. Gratuit

17 h 30 : "Bagunço" (groupe en résidence), place du Plot au Puy-en-Velay. Gratuit

17 h 30 : classe de trompettes naturelles à l’église de Saint-Front. Gratuit

21 heures : ateliers du stage jazz/Pierre Guicquèro" sur la grande scène. 10 €

23 heures : jam session au Brass Room. Gratuit

Programme de vendredi

11 heures : concert des stagiaires orgue en l’abbatiale Saint-Théofrède au Monastier. Gratuit

16 heures : concert des stagiaires musique ancienne en l’église Saint-Jean au Monastier. Gratuit

18 heures : concert des stagiaires fanfare tzigane des Balkans sur la scène du village. Gratuit

20 heures : concert "Fanfara Transilvania/Molotov Brothers" sur la grande scène. 15 €

23 heures : bœuf des Balkans au Brass Room. Gratuit

Publié dans Loisirs 2016
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